Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Les exportations allemandes ont baissé plus que prévu en mars, a annoncé mercredi l’office fédéral de la statistique. Les exportations ajustées des variations saisonnières ont reculé de 3,3% sur le mois, alors que les économistes prévoyaient une baisse de 2,0%. Les exportations vers la Russie ont chuté de 62,3%, en partie à cause des sanctions économiques imposées par l’Union européenne (UE) à Moscou depuis l’invasion de l’Ukraine, indique Destatis. Les importations ont quant à elles progressé de 3,4% alors que le consensus prévoyait une hausse de 1,0%.
Résilience. Le nombre de faillites des entreprises de la zone euro a reculé de 22 % en l’espace de deux ans, entre fin 2019 et fin 2021, constate Global Sovereign Advisory dans une note publiée le 1er mai. Cependant, une remontée des défaillances a commencé à se faire jour dans certains pays de la zone euro au cours du quatrième trimestre 2021. C’est le cas notamment de la France (voir le graphique) mais également du Danemark ou de la Belgique. Les problèmes persistants d’approvisionnement des entreprises, ou encore la hausse du coût des matières premières, en seraient la cause.
Les exportations allemandes ont baissé plus que prévu en mars, alors que les importations ont progressé, a annoncé mercredi l’office fédéral de la statistique. Les exportations ajustées des variations saisonnières ont reculé de 3,3% sur le mois, alors que les économistes prévoyaient une baisse de 2,0%.
Après avoir déboursé environ 20 milliards d’euros pour soutenir les ménages et les entreprises face à la hausse des prix de l’énergie en décembre, l’Italie va débloquer 14 milliards d’euros d’aides supplémentaires pour faire face à la flambée des prix de l’énergie induite par la guerre en Ukraine, a annoncé lundi le premier ministre Mario Draghi. «Si l’on ajoute ces 14 milliards aux 15,5 milliards déjà prévus, on arrive à un total de près de 30 milliards d’euros», a-t-il précisé, soulignant que ces mesures avaient été prises «sans rallonge budgétaire». Mardi matin, le ministre italien de la Transition écologique, Roberto Cingolani, a déclaré au quotidien La Repubblica que le pays entend ne plus être dépendant du gaz russe à partir de mi-2024.
Les conséquences de la récente hausse des taux sur le coût des dettes souveraines restent mesurées pour 2021. Les pays devront cependant revoir leurs prévisions pour les années à venir.
Après avoir déboursé environ 20 milliards d’euros pour soutenir les ménages et les entreprises face à la hausse des prix de l’énergie en décembre, l’Italie va débloquer 14 milliards d’euros d’aides supplémentaires pour faire face à la flambée des prix de l’énergie induite par la guerre en Ukraine, a annoncé lundi le premier ministre Mario Draghi. «Si l’on ajoute ces 14 milliards aux 15,5 milliards déjà prévus, on arrive à un total de près de 30 milliards d’euros», a-t-il précisé, soulignant que ces mesures avaient été prises «sans rallonge budgétaire».
La croissance de l’activité manufacturière dans la zone euro a légèrement ralenti en avril en raison des difficultés d’approvisionnement et de la hausse des prix, montre lundi l’enquête de S&P Global (ex-IHS Markit) auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI manufacturier définitif est revenu à son plus bas niveau depuis 15 mois, à 55,5 en avril après 56,5 en mars. Le sous-indice mesurant la production, qui entre dans le calcul de l’indice PMI composite, est tombé à 50,7 en avril après 53,1 en mars, soit au plus bas depuis juin 2020. «La production manufacturière est pratiquement revenue au point mort dans la zone euro en avril», résume Chris Williamson, chef économiste de S&P Global. L’indice des coûts acquittés par les entreprises a parallèlement continué de monter, à 77,3 en avril, un nouveau record, après 74,2 en mars.
La croissance de l’activité manufacturière dans la zone euro a légèrement ralenti en avril en raison des difficultés d’approvisionnement et de la hausse des prix, montre l’enquête de S&P Global (ex-IHS Markit) auprès des directeurs d’achats.
L’inflation dans la zone euro a encore accéléré en avril pour atteindre un niveau record de 7,5% sur un an avec l’envolée continue des prix de l’énergie et des produits alimentaires, montre la première estimation publiée vendredi par Eurostat. L’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes (IPCH) avait augmenté de 7,4% en rythme annuel en mars. L’inflation sous-jacente (hors énergie et alimentation) atteint 3,9% sur un an, après 3,2% le mois dernier, et la mesure plus étroite, qui exclut aussi l’alcool et le tabac, est en hausse de 3,5%, après +2,9%. Ces deux chiffres sont supérieurs aux attentes.
La croissance de l’économie allemande a été légèrement meilleure qu’attendu au premier trimestre, grâce entre autres au dynamisme de l’investissement des entreprises, montre la première estimation du PIB publiée vendredi par Destatis, qui l’évalue à +0,2% par rapport aux trois mois précédents, et à +3,7% sur un an en données corrigées des variations saisonnières (CVS). Les économistes prévoyaient en moyenne une croissance de 0,1% d’un trimestre sur l’autre et de 3,6% sur un an. «Les conséquences économiques de la guerre en Ukraine ont eu un impact croissant sur l’évolution de la situation économique à court terme depuis la fin février», a relevé l’institut.
La croissance de l’économie allemande a été légèrement meilleure qu’attendu au premier trimestre, grâce entre autres au dynamisme de l’investissement des entreprises, montre la première estimation du PIB publiée vendredi par Destatis, qui l’évalue à +0,2% par rapport aux trois mois précédents, et à +3,7% sur un an en données corrigées des variations saisonnières (CVS).
L’inflation dans la zone euro a encore accéléré en avril pour atteindre un niveau record de 7,5% sur un an avec l’envolée continue des prix de l’énergie et des produits alimentaires, montre la première estimation publiée vendredi par Eurostat.
Trop haut. La monnaie unique s’est effritée face au dollar au cours de l’année écoulée, passant de plus de 1,22 dollar pour un euro à 1,07 dollar fin avril. Un effet ciseau a joué : le niveau du dollar a été soutenu par les anticipations de hausses des taux et des rendements des obligations d’Etat au cours des derniers mois, et profite aujourd’hui d’une aversion au risque généralisée, sur fond d’effondrement des marchés boursiers. Les craintes sur l’inflation européenne et l’exposition plus forte à la guerre en Ukraine ont en revanche pesé sur l’euro, sans que la Banque centrale européenne (BCE) offre de soutien significatif. Même la victoire d’Emmanuel Macron ou des indicateurs économiques meilleurs que prévu n’auront pas fourni de point d’appui solide. La situation va compliquer l’exercice pour la banque centrale, en particulier sur le front de l’inflation importée, puisqu’une grande partie des achats d’énergie de l’Europe sont facturés en dollars. A court terme, cependant, toute indication que la BCE resserrera davantage les conditions monétaires devrait contribuer à endiguer de futures baisses.
Le ministère de l’Economie allemand a abaissé mercredi sa prévision de croissance pour cette année à 2,2%, au lieu de 3,6% attendu fin janvier, en raison des effets de la guerre en Ukraine et de l’augmentation des prix de l’énergie. Pour 2023, le ministère s’attend à une croissance de 2,5%, une prévision légèrement supérieure à celle de 2,3% présentée en début d’année. Le gouvernement allemand anticipe une inflation moyenne de 6,1% en 2022 et de 2,8% en 2023, la hausse des prix de l’énergie se répercutant sur l’ensemble des prix à la consommation, a ajouté le ministère. L’Allemagne n’a pas encore fait l’objet d’une coupure du gaz russe pour non paiement des approvisionnements en roubles, à la différence de la Pologne et de la Bulgarie depuis mercredi.
Le ministère de l’Economie allemand a abaissé mercredi sa prévision de croissance pour cette année à 2,2%, au lieu de 3,6% attendu fin janvier, en raison des effets de la guerre en Ukraine et de l’augmentation des prix de l’énergie.
La croissance de l’activité du secteur privé de la zone euro s’est accélérée en avril grâce au dynamisme des services. Celui-ci compense les difficultés de l’industrie, que les contraintes d’approvisionnement exacerbées par la guerre en Ukraine et les confinements en Chine ont pénalisée. Les indices PMI publiés vendredi montrent ainsi une économie à deux vitesses. L’indice PMI flash composite, qui regroupe les secteurs manufacturier et des services, progresse à 55,8 en avril, montrent les premiers résultats des enquêtes de S&P Global/IHS Markit, après 54,9 en mars, alors que le consensus Reuters le donnait en baisse à 53,9. L’indice PMI flash des services a atteint son plus haut niveau depuis huit mois, à 57,7 en avril après 55,6 en mars, mais l’indice PMI flash manufacturier a reculé à 55,3 en avril, après 56,5 en mars. Et le sous-indice de la production manufacturière est tombé à 50,4 après 53,1.
La croissance de l’activité du secteur privé de la zone euro s’est accélérée en avril grâce au dynamisme des services. Celui-ci compense les difficultés de l’industrie, que les contraintes d’approvisionnement exacerbées par la guerre en Ukraine et les confinements en Chine ont pénalisée.
Au lendemain du débat télévisé entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, la Bourse de Paris grimpe, l'euro monte et l'écart entre les taux des bons du trésor allemand et français a diminué.