Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
L’économie allemande est restée en croissance au premier trimestre, conformément aux attentes et en dépit de la guerre en Ukraine, montrent les chiffres de progression du PIB publiés mercredi. La hausse est de 0,2% par rapport aux trois mois précédents, et de 3,8% en rythme annuel en données corrigées des variations saisonnières (CVS), selon Destatis.
Le climat des affaires en Allemagne a bénéficié d’une embellie inattendue en mai grâce à la reprise de l’activité dans les services, qui a compensé l’impact de l’inflation, des tensions dans les chaînes d’approvisionnement et de la guerre en Ukraine dans l’industrie. L’indice IFO du climat des affaires est remonté à 93,0 après 91,9 (révisé) en avril alors que les économistes prévoyaient en moyenne une baisse à 91,4 après 91,8 annoncé initialement pour avril. L’institut d’études économiques n’observe pour l’instant «aucun signe mesurable d’une récession». L’indice mesurant les perspectives des entreprises est quasi stable, à 86,9.
Le climat des affaires en Allemagne a bénéficié d’une embellie inattendue en mai grâce à la reprise de l’activité dans les services, qui a compensé l’impact de l’inflation, des tensions dans les chaînes d’approvisionnement et de la guerre en Ukraine dans l’industrie. L’indice Ifo du climat des affaires est remonté à 93,0 après 91,9 (révisé) en avril alors que les économistes et analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une baisse à 91,4 après 91,8 annoncé initialement pour avril.
La commission des Finances du Bundestag, la chambre basse du Parlement allemand, s’est prononcée vendredi en faveur de près de 40 milliards d’euros d’emprunts supplémentaires cette année, afin de permettre à l’Allemagne d’atténuer les conséquences économiques de la guerre en Ukraine. Ce relèvement des montants empruntés, inscrit dans le projet de budget rectificatif en cours de discussion au Parlement, portera la dette nette de l’Allemagne à 139 milliards d’euros au titre de 2022, pour des dépenses publiques totales estimées à 496 milliards d’euros. En complément de cette rallonge budgétaire, le projet de budget rectificatif de l’Allemagne prévoit 100 milliards d’autorisations budgétaires pour un fonds dédié à des dépenses militaires.
La commission des Finances du Bundestag, la chambre basse du Parlement allemand, s’est prononcée vendredi en faveur de près de 40 milliards d’euros d’emprunts supplémentaires cette année, afin de permettre à l’Allemagne d’atténuer les conséquences économiques de la guerre en Ukraine.
La hausse des prix varie du simple au triple selon les pays, avec des effets sur la compétitivité des économies. Un facteur de fragmentation supplémentaire.
Pour Didier Borowski, responsable global views d'Amundi Institute, le Pacte de stabilité et de croissance est obsolète et de nouvelles règles permettant de connecter politiques monétaire et budgétaire doivent être mises en place.
La balance des comptes courants de la zone euro a enregistré en mars un déficit mensuel pour la première fois en dix ans en raison du déficit commercial et d’une augmentation des transferts de paiements hors du bloc monétaire. Le déficit s’élève à 1,57 milliard d’euros après ajustement des effets saisonniers, contre un excédent de 15,73 milliards en février, selon les données publiées jeudi par la Banque centrale européenne (BCE). Sur douze mois à fin mars, l’excédent des comptes courants a représenté 1,8% du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro, contre 2,6% au cours des douze mois précédents.
La balance des comptes courants de la zone euro a enregistré en mars un déficit mensuel pour la première fois en dix ans en raison du déficit commercial et d’une augmentation des transferts de paiements hors du bloc monétaire.
L’inflation dans la zone euro est restée stable en avril à 7,4% sur un an, un niveau record, en raison de l’envolée des prix de l’énergie et des produits alimentaires, montrent les chiffres définitifs publiés mercredi par Eurostat, revus en légère baisse par rapport à une estimation initiale de 7,5%. L’accélération de l’inflation touche désormais la quasi-totalité des catégories de prix, des matières premières aux produits industriels finis. L’inflation dite de base, qui exclut les prix plus volatils de l’énergie et des produits alimentaires non transformés, s’affiche ainsi à 3,9% sur un an en avril, après 3,2% en mars, donc près de deux fois l’objectif de 2% que s’est fixé la Banque centrale européenne (BCE). La Commission européenne a annoncé, lundi, tabler sur une inflation de 2,7% dans la zone euro en 2023, ce qui suggère que la hausse des prix pourrait être supérieure au niveau visé par la BCE.
L’inflation dans la zone euro est restée stable en avril à 7,4% sur un an, un niveau record, en raison de l’envolée des prix de l’énergie et des produits alimentaires, montrent les chiffres définitifs publiés mercredi par Eurostat, revus en légère baisse par rapport à une estimation initiale de 7,5%.
L’économie de la zone euro a progressé de 0,3% au premier trimestre par rapport aux trois mois précédents, soit légèrement plus qu’estimé, montrent les statistiques révisées publiées mardi par Eurostat. Les économistes prévoyaient plutôt une confirmation de l’estimation précédente, qui donnait une expansion de 0,2%. Par rapport au premier trimestre de 2021, le PIB des 19 pays a augmenté de 5,1% pour la période janvier-mars, légèrement plus qu’estimé auparavant (+5%).
L’économie de la zone euro a progressé de 0,3% au premier trimestre par rapport aux trois mois précédents, soit légèrement plus qu’estimé, montrent les statistiques révisées publiées mardi par Eurostat.
La flambée des prix et les hausses de taux qu'elle va entraîner pourraient provoquer des réactions imprévisibles de la part des différents agents économiques. L'analyse de William de Vijlder, directeur de la recherche économique, BNP Paribas.
La production industrielle en Allemagne a reculé nettement plus que prévu, de -3,9% en mars après une hausse de +0,1% en février selon les données publiées vendredi par Destatis. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une baisse de 1,0% en mars. Mais les restrictions liées à la pandémie de coronavirus et à la guerre en Ukraine ont pesé sur les chaînes d’approvisionnement. Sur un an, la production industrielle de l’Allemagne a reculé de 3,5% en mars, a ajouté Destatis.
La production industrielle en Allemagne a reculé nettement plus que prévu, de -3,9% en mars après une hausse de +0,1% en février selon les données publiées vendredi par Destatis.
Les commandes à l’industrie allemande ont accusé un recul plus marqué que prévu en mars, en raison principalement du ralentissement de la demande en provenance de l’étranger avec la guerre en Ukraine, montrent les données de Destatis publiées jeudi. La baisse des commandes a atteint 4,7% sur un mois, leur plus important recul depuis octobre 2021, après une progression de 0,8% (révisé) en février. Les économistes tablaient sur une baisse de 1,1% en moyenne. Les commandes reçues de l’étranger ont reculé de 6,7% en mars. Après le plongeon des exportations en mars, l’économie allemande devrait connaître un ralentissement et potentiellement une récession technique au deuxième trimestre.
Les commandes à l’industrie allemande ont accusé un recul plus marqué que prévu en mars, en raison principalement du ralentissement de la demande en provenance de l’étranger avec la guerre en Ukraine, montrent les données de Destatis publiées jeudi.