Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
La production industrielle allemande s’est redressée mais a augmenté moins que prévu en avril, les restrictions liées à la pandémie et la guerre en Ukraine ayant perturbé les chaînes d’approvisionnement : selon des données officielles publiées mercredi par Destatis, la production industrielle a augmenté de 0,7% sur le mois après une baisse de 3,7% (révisé en hausse) en mars. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une hausse de 1,0% en avril.
Les ventes au détail dans la zone euro ont baissé de manière inattendue en avril, en repli de 1,3% en glissement mensuel (hausse de 3,9% en glissement annuel), selon des données publiées vendredi par Eurostat. Les économistes s’attendaient à une hausse mensuelle de 0,3%. Les ventes au détail étaient en hausse au cours des trois premiers mois de l’année. Ce recul s’explique principalement par la réduction des achats de produits alimentaires, de boissons et de tabac (-2,6% sur un mois). La baisse a été particulièrement marquée en Allemagne, où les ventes ont diminué de 5,4% au cours du mois.
Les ventes au détail dans la zone euro ont baissé de manière inattendue en avril, en repli de 1,3% en glissement mensuel (hausse de 3,9% en glissement annuel), selon des données publiées vendredi par Eurostat. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à une hausse mensuelle de 0,3%. Les ventes au détail étaient en hausse au cours des trois premiers mois de l’année.
La croissance de l’activité des entreprises privées de la zone euro est restée solide en mai mais elle est de plus en plus menacée, notamment par les tensions inflationnistes. L’indice PMI composite a reculé à 54,8 le mois dernier (proche d’une première estimation) après 55,8 en avril, montre l’enquête mensuelle de S&P Global auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI du seul secteur des services est revenu à 56,1 après 57,7 en avril, lui aussi sous l’estimation flash qui l’avait donné à 56,3.
La Commission européenne a estimé mercredi que la Croatie remplissait les conditions pour adopter l’euro au 1er janvier 2023. Son adhésion en ferait le vingtième membre de la zone euro, sept ans après l’entrée de la Lituanie. La décision finale relative à l’adoption de l’euro par la Croatie sera prise par les ministres des Finances de l’Union européenne au cours de la première quinzaine de juillet, après discussion au sein de l’Eurogroupe et du Conseil européen et après consultation du Parlement européen et de la Banque centrale européenne. Aucune opposition n’est à prévoir. Le taux de conversion entre la devise croate, la kuna, et l’euro sera ensuite fixé. Selon le rapport de convergence publié mercredi par Bruxelles, le pays de 4 millions d’habitants satisfaits aux quatre critères posés: la stabilité des prix, des finances publiques solides avec l’absence de procédure ouerte pour déficit excessif, des taux d’intérêt à long terme qui ne dépassent pas de plus de 2 points la moyenne des meilleurs élèves de la zone euro, une absence de tensions sur le taux de change. La législation croate est en outre totalement compatible avec les exigences du traité et des statuts du Système européen de banques centrales et de la BCE. La banque centrale a publié mercredi son propre rapport sur la Croatie, également favorable à une adoption de l’euro dès le 1er janvier 2023.
Deutsche Bank est la première banque à anticiper une hausse de 50 points de base (pb) sur une seule réunion d’ici la fin du troisième trimestre, selon une nouvelle prévision des économistes de la banque allemande. Le consensus anticipe des mouvements de 25 pb en juillet puis septembre après l’arrêt du programme d’achat d’actifs (APP) lors de la réunion de juin. La nouvelle prévision de Deutsche Bank intervient après la publication d’une inflation record de 8,1% dans la zone euro en mai et une vague de remarques de responsables hawkish de la BCE évoquant la possibilité d’une telle augmentation. Ses économistes prévoient une hausse de 50 pb en septembre voire en juillet, alors qu’ils étaient jusqu’à mardi en ligne avec le consensus.
La Commission européenne a estimé mercredi que la Croatie remplissait les conditions pour adopter l’euro au 1er janvier 2023. Son adhésion en ferait le vingtième membre de la zone euro, sept ans après l’entrée de la Lituanie.
La croissance de l’activité manufacturière dans la zone euro a ralenti en mai. L’indice PMI du secteur revenant à 54,6 (légèrement plus élevé que l’estimation flash) après 55,5 en avril, soit au plus bas depuis novembre 2020, montre l’enquête mensuelle de S&P Global.
Deutsche Bank est la première banque à anticiper une hausse de 50 points de base (pb) sur une seule réunion d’ici la fin du troisième trimestre, selon une nouvelle prévision des économistes de la banque allemande. Le consensus anticipe des mouvements de 25 pb en juillet puis septembre après l’arrêt du programme d’achat d’actifs (APP) lors de la réunion de juin.
L’indice du sentiment économique (ESI) dans la zone euro reste quasiment inchangé en mai, à 105, contre 104,9 en avril, selon les données publiées lundi par la Commission européenne. Cela est en ligne avec les anticipations d’un chiffre étale de la part des économistes. Dans l’industrie, le sentiment s’est détérioré, à 6,3 points, contre 7,7 en avril, mais l’optimisme dans les services, le secteur le plus important de l’économie de la zone euro, a augmenté, à 14 points, contre 13,6 le mois précédent. L’indicateur de confiance du consommateur s’est également amélioré, passant de -22,0 en avril à -21,1 en mai. L’indice mesurant les anticipations d’inflation des consommateurs, qui a atteint un niveau record en mars, a continué à baisser, passant de 50,0 en avril à 45,6 en mai. Il a également baissé chez les producteurs, à 56,1, après avoir atteint un niveau record de 60 en avril.
L’inflation en Allemagne a atteint en mai son plus haut niveau depuis l’hiver 1973-1974, au moment du premier choc pétrolier, soit près d’un demi-siècle.
L’indice du sentiment économique (ESI) dans la zone euro reste quasiment inchangé en mai, 105,0 en mai, contre 104,9 en avril, selon les données publiées lundi par la Commission européenne. Ceci est en ligne avec les anticipations d’un chiffre étale de la part des économistes.
Les ventes au détail en Espagne ont augmenté de 1,5% en glissement annuel en avril, rebondissant après une baisse révisée à la baisse de 4,1% en mars, et par rapport aux attentes du marché d’une baisse de 1,9%, selon l’Institut national de la statistique (INE). Les ventes de produits non alimentaires ont augmenté de 0,2%, et la hausse des achats d’équipements personnels (+32,3%) ayant plus que compensé les baisses des achats d’équipements ménagers (-3,3%) et d’autres biens durables (-1,1%). Parallèlement, les ventes de produits alimentaires ont diminué de 3%.
Les ventes au détail en Espagne ont augmenté de 1,5% en glissement annuel en avril, rebondissant après une baisse révisée à la baisse de 4,1% en mars, et par rapport aux attentes du marché d’une baisse de 1,9%, selon l’Institut national de la statistique (INE).
L’économie allemande a progressé au premier trimestre 2022, conformément aux attentes et en dépit de la guerre en Ukraine, montrent les chiffres publiés mercredi. La hausse du PIB est de 0,2% par rapport aux trois mois précédents, et de 3,8% en rythme annuel en données corrigées des variations saisonnières (CVS), selon Destatis. Malgré un contexte économique difficile, tendu par la remontée des contaminations au Covid et des restrictions en Chine, l’économie allemande a commencé l’année 2022 par une légère croissance, après avoir reculé de -0,3% au quatrième trimestre 2021. La croissance de janvier-mars évite une entrée en récession, définie par deux trimestres consécutifs de recul de l’activité.