Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
L’Allemagne a finalement activé jeudi le niveau 2 de son plan d’urgence sur l’approvisionnement en gaz en raison de la réduction des livraisons en provenance de Russie et de la flambée des prix, mais la clause qui permettrait aux compagnies de répercuter la hausse des coûts sur les clients ne sera pas encore mise en place, a déclaré le ministère de l’Economie. Ce niveau 2 («alarme»), est prévu lorsqu’il existe un risque élevé de pénurie de gaz à long terme. L’activation du niveau 2 permet à Berlin de fournir une ligne de crédit de 15 milliards d’euros destinée à remplir les installations de stockage de gaz. En outre, un modèle de vente aux enchères de gaz sera lancé cet été pour encourager les consommateurs industriels à économiser le gaz.
L’Allemagne a finalement activé jeudi le niveau 2 de son plan d’urgence sur l’approvisionnement en gaz en raison de la réduction des livraisons en provenance de Russie et de la flambée des prix, mais la clause qui permettrait aux compagnies de répercuter la hausse des coûts sur les clients ne sera pas encore mise en place, a déclaré le ministère de l’Economie.
Le gouvernement italien a dévoilé mardi une première série de mesures destinées à renforcer les capacités de stockage de gaz naturel du pays alors que la société énergétique Eni constate une baisse des livraisons russes depuis une semaine. Rome prévoit d’acheter du charbon pour pouvoir faire tourner si besoin ses centrales électriques au charbon à plein régime et économiser du gaz. Le ministre de la Transition écologique, Roberto Cingolani, a aussi demandé à l’opérateur de gazoducs Snam de prendre des mesures destinées à tenir l’objectif de remplissage des stocks de gaz ce mois-ci. L’Italie, qui importe environ 40% de ses besoins en gaz de Russie, a entrepris comme d’autres pays européens de diversifier ses sources d’approvisionnement depuis l’invasion de l’Ukraine. Le gouvernement de Mario Draghi vise un taux de remplissage de ses stocks de gaz à 90% en novembre, conformément aux instructions de l’Union européenne (UE), contre 55% ce mardi et un objectif de 60% à la fin du mois, selon une source au fait du dossier.
Le gouvernement italien a dévoilé mardi une première série de mesures destinées à renforcer les capacités de stockage de gaz naturel du pays alors que la société énergétique Eni constate une baisse des livraisons russes depuis une semaine. Rome prévoit d’acheter du charbon pour pouvoir faire tourner si besoin ses centrales électriques au charbon à plein régime et économiser du gaz.
L’inflation dans la zone euro a atteint en mai son plus haut niveau historique, l’envolée des prix de l'énergie et des produits alimentaires se propageant progressivement aux autres secteurs, ont confirmé vendredi les chiffres définitifs publiés par Eurostat. La hausse des prix à la consommation a bondi à 8,1% en rythme annuel, après +7,4% en avril. Par rapport à avril, elle ressort à 0,8%. L’inflation ‘core’, hors prix de l'énergie et des produits alimentaires non-transformés, s’est elle aussi accélérée à 4,4% après 3,9% en avril.
Les rendements obligataires italiens ont nettement reculé vendredi après les informations de la veille au soir sur les déclarations de Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), à l’Eurogroupe au sujet du mécanisme anti-fragmentation en cours d’élaboration.
Face aux grands défis du monde, l'Union européenne doit être unie pour être forte. L'analyse d'Isabelle Job-Bazille, directrice des études économiques, Groupe Crédit Agricole.
L’inflation dans la zone euro a atteint en mai son plus haut niveau historique, l’envolée des prix de l'énergie et des produits alimentaires se propageant progressivement aux autres secteurs, confirment vendredi les chiffres définitifs publiés par Eurostat.
L’économie allemande devrait connaître une croissance plus faible que prévu cette année en raison des conséquences économiques de la guerre en Ukraine, a annoncé mercredi l’institut économique Ifo. Il table désormais sur une croissance du PIB de 2,5% en 2022, au lieu de 3,1% anticipés en mars, avec un taux d’inflation moyen de 6,8% et non plus de 5,1%. «Au début de l’année, les prix élevés ont entraîné une perte de pouvoir d’achat des ménages et, par ricochet, une baisse de la consommation de biens, a déclaré Timo Wollmershäuser, économiste à l’Ifo. La croissance économique est actuellement toujours inférieure de 1% au niveau d’avant la pandémie fin 2019, mais nous nous attendons à un ralentissement progressif de la hausse des prix des matières premières et à une atténuation des goulets d’étranglement au cours du second semestre de cette année.» L’Ifo prévoit 3,7% de croissance en 2023. Par ailleurs, l’institut IfW a aussi relevé ses prévisions d’inflation en Allemagne à 7,4% en 2022, au lieu de 5,8% précédemment, et à 4,2% en 2023, au lieu de 3,4%. IfW, qui fait partie du panel d’instituts économiques conseillant le gouvernement allemand, a néanmoins maintenu son estimation de croissance du PIB à 2,1% pour l’année, avant une croissance de 3,3% en 2023.
L’économie allemande devrait connaître une croissance plus faible que prévu cette année en raison des conséquences économiques de la guerre en Ukraine, a annoncé mercredi l’institut économique Ifo. Il table désormais sur une croissance du PIB de 2,5% en 2022, au lieu de 3,1% anticipés en mars, avec un taux d’inflation moyen de 6,8% et non plus de 5,1%.
La BCE va appliquer une certaine flexibilité dans le réinvestissement des actifs acquis dans le cadre du Programme d'achat d'urgence pandémique. La détente des taux souverains se poursuit.
La Bundesbank a fortement abaissé vendredi ses prévisions de croissance pour l’économie allemande. La banque centrale table désormais sur une croissance de 1,9% du PIB en 2022, bien au-dessous de sa prévision d’une croissance de 4,2% donnée en décembre. Elle s’attend à ce que la croissance ressorte à 2,4% en 2023, au lieu de 3,2% auparavant. Dans le même temps, elle prévoit désormais une inflation à 7,1% en 2022, bien plus que les 3,6% donnés en décembre, puis encore à 4,5% en 2023, au lieu de 2,2% précédemment, et même 2,6% en 2024. «Le scénario de base des projections repose sur l’hypothèse que la guerre en Ukraine et ses conséquences ne s’intensifieront pas davantage», ajoute l’institution allemande.
La Bundesbank a fortement abaissé vendredi ses prévisions de croissance pour l’économie allemande et s’attend à une accélération de l’inflation en raison de la flambée des prix alimentaires et de l’énergie, ce qui devrait plomber davantage le pouvoir d’achat et la confiance des consommateurs.
La production industrielle allemande s’est redressée mais a augmenté moins que prévu en avril, les restrictions liées à la pandémie et à la guerre en Ukraine ayant perturbé les chaînes d’approvisionnement : selon des données officielles publiées mercredi par Destatis, la production industrielle a augmenté de 0,7% sur le mois, après une baisse de 3,7% (révisée en hausse) en mars. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une hausse de 1,0% en avril. Le ministère de l’Economie a prévenu que les perspectives restaient très incertaines, la guerre en Ukraine et la hausse des prix de l’énergie et des matières premières entraînant des pénuries dans l’industrie. Cette publication tombe après celle de commandes industrielles allemandes qui ont chuté plus que prévu en avril, et pour le troisième mois d’affilée, en raison de la faiblesse de la demande et de l’incertitude accrue liée à l’invasion russe de l’Ukraine. A moins d’une aggravation de la situation en Ukraine, les analystes évoquent une possibilité de stabilisation au cours de l’été.