L’euro a poursuivi sa baisse mercredi, à environ 1,02 dollar, toujours plus près de la parité avec le billet vert, notamment en raison des inquiétudes croissantes autour du fait que la Russie pourrait couper l’approvisionnement en gaz vers l’Europe et plonger la région dans la récession, et ce malgré l’arrêt des grèves sur les champs pétroliers et gaziers en Norvège – autre fournisseur important de la région. Par ailleurs, les commandes à l’industrie allemande, qui ont rebondi de 0,1% en mai contrairement aux attentes (-0,6) et après trois mois consécutifs de baisse, n’ont rien changé au pessimisme ambiant. Ce sentiment a été renforcé par les statistiques de consommation d’Eurostat, qui montrent que les consommateurs de la région ont réduit leurs dépenses essentielles pour le deuxième mois d’affilée, du fait de l’inflation galopante : les ventes d’aliments, de boissons et de tabac ont reculé de 0,3% en mai, de même que les dépenses en carburant (-0,2%).