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Les gouvernements des 27 Etats membres de l’Union européenne (UE) ont, comme prévu mardi après leurs 27 ambassadeurs lundi, approuvé l’accord sur les futures relations commerciales avec le Royaume-Uni, ouvrant la voie à sa mise en oeuvre à partir du 1er janvier, a annoncé le ministre des Affaires étrangères allemand, Heiko Maas. L’accord permettra au Royaume-Uni, qui quittera effectivement l’Union vendredi au terme de la période de transition, de continuer à bénéficier d’un accès au marché unique sans droits de douane ni quotas sur les biens échangés. L’accord doit être promulgué ce mercredi par la présidente de la Commission et le président du Conseil européens.
Les ambassadeurs des Vingt-Sept auprès de l’Union européenne (UE) ont donné hier leur aval à une application provisoire à compter du 1er janvier de l’accord commercial trouvé jeudi avec le Royaume-Uni. «Les ambassadeurs de l’UE ont approuvé à l’unanimité l’application provisoire de l’Accord de commerce et de coopération entre l’UE et le Royaume-Uni à compter du 1er janvier 2021», a annoncé via Twitter le porte-parole de la présidence allemande du conseil de l’UE, Sebastian Fischer. L’accord de 1.246 pages doit à présent être approuvé par écrit par les gouvernements des 27 Etats membres de l’UE ce mardi avant 14h GMT, a-t-il précisé. Puis il devra être définitivement avalisé par le Parlement européen (PE), qui a commencé à l’examiner, dans les premières semaines de l’année 2021. De nombreux aspects des futures relations entre les deux blocs restent à définir et ce processus pourrait s'étaler sur des années.
La Russie a ouvert vendredi une procédure pénale contre Lioubov Sobol, une proche de Alexeï Navalny, qui s’est rendue au domicile d’un agent présumé des services spéciaux russes, accusé par l’opposant d’avoir participé à un complot visant à l’empoisonner. Selon les partisans de Navalny, Lioubov Sobol a sonné lundi soir à la porte de ce membre présumé des services de sécurité (FSB). Les autorités russes ont constamment démenti avoir cherché à tuer Alexeï Navalny, l’un des principaux opposants au président Vladimir Poutine, victime d’un malaise en août à bord d’un avion le ramenant de Sibérie vers Moscou.
L’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe a présenté ses excuses jeudi pour avoir nié les soupçons de violation des lois sur le financement politique par ses services, tout en rejetant son implication. Shinzo Abe, qui a démissionné en septembre dernier pour raisons de santé, a fait savoir lors d’une conférence de presse qu’il ne savait pas comment son bureau gérait les fonds, mais qu’il se sentait «lourdement responsable» de la situation. Les procureurs de Tokyo ont inculpé jeudi le secrétaire de Shinzo Abe mais ont décidé de ne pas porter plainte contre l’ancien Premier ministre, selon la presse locale. Les procureurs avaient monté un dossier contre ce dernier, âgé de 61 ans, sur des fonds non déclarés représentant jusqu'à 40 millions de yens (316.417 euros). L’affaire pourrait nuire à l’actuel Premier ministre, Yoshihide Suga, qui fut le bras droit de Shinzo Abe pendant huit ans et a défendu ce dernier devant le Parlement.
The deal is done ». C’est par ce tweet que Boris Johnson, le Premier ministre britannique, les bras en V et les pouces levés sur la photo, a annoncé la conclusion d’un accord entre l’Union européenne et la Grande-Bretagne sur les relations commerciales post Brexit.
La relance du dispositif encadrant le programme nucléaire iranien à l’aune de l'élection de Joe Biden nécessitera la conclusion d’un nouvel accord, a déclaré jeudi soir Rafael Grossi, directeur général de l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Donald Trump a dénoncé l’accord de Vienne en 2018, ce qui a ouvert la voie au rétablissement puis à l’alourdissement des sanctions américaines. En réaction, l’Iran a commencé l’année suivante à se soustraire à certaines clauses du Plan d’action global commun (JCPoA).
Emmanuel Macron été diagnostiqué positif au Covid-19 et placé à l’isolement, ce qui l’empêchera notamment de se rendre au Liban la semaine prochaine, a annoncé jeudi l’Elysée. «Il s’isolera pendant sept jours. Il continuera de travailler et d’assurer ses activités à distance», précise l’Elysée. Selon l’Elysée, le chef de l’Etat continue de gérer les affaires du pays par visioconférence. Les circonstances dans lesquelles Emmanuel Macron a contracté le coronavirus sont pour l’heure inconnues.
Emmanuel Macron été diagnostiqué positif au Covid-19 et placé à l’isolement, ce qui l’empêchera notamment de se rendre au Liban la semaine prochaine, a annoncé jeudi l’Elysée. «Ce diagnostic a été établi suite à un test RTPCR réalisé dès l’apparition de premiers symptômes», précise la présidence dans un communiqué.
Des groupes conservateurs accusant sans preuve le président élu Joe Biden d’avoir «volé» l'élection présidentielle américaine se sont rassemblés samedi à travers les Etats-Unis, notamment à Washington où les tensions en fin de journée laissaient craindre des heurts. Des rassemblements étaient aussi prévus notamment en Géorgie, Pennsylvanie, dans le Michigan et l’Arizona, des Etats décisifs pour l'élection présidentielle du 3 novembre où la campagne Trump a engagé des recours pour tenter de faire invalider les résultats du scrutin. La Cour suprême des Etats-Unis a rejeté vendredi un recours déposé par le Texas, appuyé par Donald Trump et 17 Etats, pour faire annuler les résultats dans quatre Etats.
La Chambre américaine des représentants a approuvé mercredi un texte prolongeant d’une semaine les financements fédéraux, afin d'éviter un «shutdown» de l’administration et d’offrir aux élus du Congrès davantage de temps pour s’accorder sur un plan de soutien plus global comprenant des aides au chômage et à la santé face à la crise du coronavirus. Il appartient désormais au Sénat de se prononcer sur le projet de loi, alors que l’enveloppe budgétaire actuelle arrive à expiration vendredi soir (5h00 GMT samedi). En cas de promulgation du texte, le Congrès disposera de sept jours supplémentaires pour parvenir à un accord sur un vaste projet de loi, prévoyant un plan de dépenses de 1.400 milliards de dollars, dont 908 milliards pour le plan de soutien à l’économie.
La Chambre américaine des représentants a approuvé mercredi un texte prolongeant d’une semaine les financements fédéraux, afin d'éviter un «shutdown» de l’administration et d’offrir aux élus du Congrès davantage de temps pour s’accorder sur un plan de soutien plus global comprenant des aides au chômage et à la santé face à la crise du coronavirus. Il appartient désormais au Sénat de se prononcer sur le projet de loi, alors que l’enveloppe budgétaire actuelle arrive à expiration vendredi soir (5h00 GMT samedi). Un vote devrait être organisé à la chambre haute ce jeudi.
La France juge « peu probable » qu’un accord puisse être trouvé cette nuit sur les relations futures entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, a déclaré mercredi à Reuters une source à la présidence française à quelques heures d’un dîner entre Ursula von der Leyen et Boris Johnson. « Les positions sont à ce point lointaines à l’heure où l’on parle qu’il est peu probable qu’un accord puisse être annoncé dans la nuit », a déclaré cette source, selon laquelle « La probabilité d’un no-deal grandit ».