Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
L’accord sur le nucléaire iranien doit être relancé dans les semaines à venir, a déclaré à Reuters le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, ne cachant pas l’urgence du dossier, alors que Téhéran vient de recommencer officiellement à enrichir l’uranium à 20% et menace d’expulser les inspecteurs des Nations unies si les sanctions à son encontre ne sont pas levées. La violation de l’engagement de l’Iran quant au seuil de 5% (pour un usage civil contre 90% pour un usage militaire) fixé par l’accord de Vienne (JCPoA) en 2015 pour l’enrichissement de l’uranium pourrait contrarier la volonté du futur président américain Joe Biden de ramener les Etats-Unis (sortis en 2018) dans cet accord. Le Parlement iranien a fixé au 21 février la date-butoir de la levée des sanctions américaines.
Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a annoncé samedi la levée des restrictions de contacts entre représentants américains et taïwanais. Une décision saluée par Joseph Wu, le ministre taiwanais des Affaires étrangères, qui y voit une étape majeure pour accroître les liens avec Washington, principal soutien de l'île sur la scène internationale, mais fermement condamnée par Pékin, qui revendique Taiwan comme son propre territoire. A onze jours de la fin de l’administration Trump, le locataire de la Maison-Blanche continue d’exacerber les tensions avec la Chine. Avec la levée des restrictions, les représentants de Taiwan sont désormais en mesure de se rendre au département d’Etat américain ou à la Maison blanche pour des réunions, plutôt que dans des lieux non officiels comme des hôtels.
Le nombre de cas de covid-19 recensé a dépassé lundi les 90 millions à l'échelle mondiale, selon les décomptes de Reuters comme de la base de la Johns Hopkins University, témoignant d’une progression toujours plus rapide du virus également lié à l’augmentation des tests. Le Royaume-Uni, le pays le plus touché en Europe, a franchi vendredi le cap des 3 millions de cas, tandis que les Etats-Unis, le pays le plus touché dans le monde, a enregistré plus de 22 millions de cas depuis le début de la pandémie, avec en moyenne plus de 245.000 nouvelles infections quotidiennes la semaine dernière selon Reuters.
Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a annoncé samedi la levée des restrictions de contacts entre représentants américains et taïwanais. Une décision saluée par Joseph Wu, le ministre taiwanais des Affaires étrangères, qui y voit une étape majeure pour accroître les liens avec Washington, principal soutien de l'île sur la scène internationale, mais fermement condamnée par Pékin, qui revendique Taiwan comme son propre territoire. A onze jours de la fin de l’administration Trump, le locataire de la Maison-Blanche continue d’exacerber les tensions avec la Chine.
Après avoir chiffré à plus de 200 milliards d’euros les aides qu’elle toucherait en provenance de divers fonds européens pour relancer son économie, l’Italie cherche un compromis sur la gestion de ces aides qui a mené l’ancien premier ministre Matteo Renzi (Italia Viva) à menacer de ne pas voter le Plan de relance dont les programmes d’investissement peuvent stimuler la croissance de 3 points de pourcentage d’ici à 2026 selon Reuters. Le président du Conseil Giuseppe Conte a fait des propositions pour tenter de résoudre cette crise susceptible de mettre en danger la coalition M5S-Parti démocrate-Italia Viva, acceptant a priori de revenir sur une gouvernance du plan décentralisée et un possible remaniement ministériel. Une réunion des trois partis est prévue en début de semaine. Matteo Renzi aimerait également que le gouvernement fasse appel au Mécanisme européen de stabilité (MES) pour financer les hôpitaux du pays. L’Italie devrait voir son PIB se contracter de -9% en 2020 avant de rebondir de 6% en 2021.
A quelques jours de la fin de son mandat, le président américain Donald Trump, privé de Twitter et lâché par un nombre croissant de responsables républicains, fait face à une nouvelle tentative des Démocrates de le démettre de ses fonctions après avoir incité ses partisans à envahir le Capitole. Les élus démocrates de la Chambre des représentants déposeront lundi une procédure de destitution visant Donald Trump, a fait savoir sur Twitter leur représentant Ted Lieu. La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a menacé Donald Trump de destitution à moins que ce dernier ne démissionne «immédiatement». Nancy Pelosi a également demandé à des membres de la Chambre des représentants de préparer un projet de loi visant à invoquer le 25ème amendement de la constitution américaine qui permet de révoquer un président inapte de remplir ses fonctions.
Donald Trump a annoncé vendredi qu’il n’assisterait pas à l’investiture de Joe Biden le 20 janvier. « A tous ceux qui ont posé la question, je n’irai pas à l’inauguration le 20 janvier », écrit-il sur Twitter. Le président des Etats-Unis sortant avait promis quelques heures plus tôt de faire en sorte que la transition ait lieu en bonne et due forme. Il est question qu’il quitte Washington le 19 janvier pour se rendre dans sa résidence de Floride.
Donald Trump a annoncé vendredi qu’il n’assisterait pas à l’investiture de Joe Biden le 20 janvier. « A tous ceux qui ont posé la question, je n’irai pas à l’inauguration le 20 janvier », écrit-il sur Twitter.
Le dirigeant nord-coréen a reconnu auprès de l’agence de presse officielle KCNA que le plan économique sur cinq ans établi par Pyongyang et qui devait aboutir l’an dernier «a grandement échoué à atteindre ses objectifs dans presque tous les secteurs». Cette déclaration a animé son discours d’ouverture du congrès du parti au pouvoir, un rassemblement politique qui avait précédemment seulement eu lieu en 2016 et sera très surveillé par la communauté internationale car Kim Jong-un devrait y dévoiler un nouveau plan économique sur cinq ans et une nouvelle ligne de politique étrangère.
Le Parti démocrate a remporté l’un des deux sièges en jeu mardi en Géorgie pour le Sénat américain et paraissait en mesure de gagner le deuxième, ce qui lui permettrait de prendre de fait le contrôle de la chambre haute du Congrès des Etats-Unis et faciliterait la mise en oeuvre des projets du futur président Joe Biden. Il contrôle déjà la Chambre des représentants.
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohamed ben Salman, a salué l’accord en vue d’une réconciliation avec le Qatar, mardi à l’ouverture du sommet annuel du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Ce geste illustre la détente obtenue par les Etats-Unis entre leurs deux alliés, deux semaines avant la fin du mandat du président américain sortant, Donald Trump. L’Arabie, suivie par les Emirats arabes unis, Bahreïn et l’Egypte, impose depuis juin 2017 un embargo économique et diplomatique au Qatar, qu’ils jugent trop proche de l’Iran, grand rival régional de Ryad. Le Koweït et les Etats-Unis, pour lesquels ces tensions sont néfastes à la lutte contre l’influence iranienne, ont entrepris une médiation qui a porté ses fruits.
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohamed ben Salman, a salué l’accord en vue d’une réconciliation avec le Qatar mardi à l’ouverture du sommet annuel du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Mohamed ben Salman a donné une accolade à l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al Thani, en l’accueillant sur le tarmac de l’aéroport de la cité historique d’Al Ula, en Arabie.
Nancy Pelosi a été réélue, dimanche, à la présidence de la Chambre des représentants américaine, lors de la première séance de la nouvelle session du Congrès. Les démocrates conservent le contrôle de la Chambre mais avec une majorité resserrée, de 222 sièges seulement sur 435, puisqu’ils ont perdu 11 sièges lors des élections de novembre. Le Sénat, lui, demeure pour l’instant aux mains des républicains, en attendant les deux élections qui se tiendront mardi en Géorgie, susceptibles de leur faire perdre leur majorité. Une partie des sénateurs et des représentants républicains prévoient par ailleurs de contester, mercredi, la victoire de Joe Biden à la présidentielle à l’occasion de la ratification des résultats du Collège électoral, d’habitude purement symbolique.
Nancy Pelosi a été réélue dimanche à la présidence de la Chambre des représentants américaine, lors de la première séance de la nouvelle session du Congrès. Les représentants ont voté par 216 voix en faveur de la «speaker» sortante. Les démocrates conservent le contrôle de la Chambre mais avec une majorité resserrée de 222 sièges seulement sur 435, puisqu’ils ont perdu 11 sièges lors des élections de novembre.
Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé mercredi avoir convoqué l’ambassadrice britannique à Moscou et élargi la liste des représentants britanniques interdits d’entrer sur son territoire en réponse aux sanctions de Londres dans l’affaire Alexeï Navalny. La Russie n’a pas publié les noms des fonctionnaires, hommes politiques et autres individus britanniques sanctionnés mais a les a qualifiés de complices de la mise en place des sanctions à son encontre. Moscou a ajouté avoir remis à Deborah Bronnert, l’ambassadrice britannique en Russie, une lettre expliquant sa position.
Michel Barnier, qui a mené à bien les négociations européennes avec le Royaume-Uni sur le Brexit, veut désormais être «utile» à la France, a-t-il déclaré hier sur France Info. Il souhaiterait revenir plus pleinement dans le débat national et apporter sa pierre à sa famille politique (Les Républicains, LR), peut-être à l’occasion de l'échéance présidentielle de 2022. «Soulagé» par ce Brexit économique et commercial après le Brexit politique acté en février 2020, cet ancien député et sénateur et commissaire européen, également plusieurs fois ministres, a par avance écarté toute critique relative à son âge – il aura 70 ans le 9 janvier.