Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
La banque centrale turque a baissé, comme prévu, son taux repo à une semaine, son principal taux directeur, de 50 points de base, à 10,75%. C’est la sixième baisse depuis juillet 2019 quand ce même taux s’élevait à 24%. Cette nouvelle baisse, visant à dynamiser la croissance économique, porte encore davantage les taux réels en territoire négatif compte tenu d’un niveau d’inflation de 12,15% en janvier en rythme annuel, en forte baisse par rapport à un pic de plus de 25% en 2018.
La Chine est en mesure d’atteindre son objectif de croissance économique pour 2020 en dépit de l’impact de la crise du coronavirus, a affirmé le président chinois Xi Jinping, cité par la télévision publique chinoise. Les économistes anticipent pourtant une chute de la croissance au premier trimestre alors que l’épidémie a déjà un impact en Chine. Malgré la reprise progressive de l’activité (60% serait déjà opérationnelle selon les analystes d’UBS), la croissance devrait se contracter les trois premiers mois de l’année et donc sur l’ensemble de 2020. Les économistes d’UBS anticipent une croissance de 3,8% au premier trimestre (en rythme annuel ; -1,5% en rythme trimestriel) et de 5,4% en 2020. A condition que l’épidémie soit sous contrôle d’ici fin mars.
La Chine est en mesure d’atteindre son objectif de croissance économique pour 2020 en dépit de l’impact de la crise du coronavirus, a affirmé le président chinois Xi Jinping dont les propos ont été rapportés par la télévision publique chinoise. Objectif que le gouvernement est censé annoncer début mars. Xi Jinping a ajouté que l'économie du pays restait solide.
La banque centrale chinoise a, comme prévu, baissé son taux à moyen terme pour faire face au choc de l’épidémie de coronavirus. Une annonce accueillie favorablement sur les marchés financiers.
Le Liban va officiellement demander une aide technique au Fonds monétaire international (FMI) pour redresser sa situation économique et restructurer sa dette publique : «Il y a eu des contacts avec le FMI mais le Liban va adresser une demande officielle dans les prochaines heures», a déclaré une source gouvernementale à Reuters. Les autorités libanaises espèrent être conseillées par le FMI sur l’opportunité d’honorer ou non le paiement de 1,2 milliard d’euros d’obligations arrivant à échéance le 9 mars.
Le Liban va officiellement demander une aide technique au Fonds monétaire international (FMI) pour redresser sa situation économique et restructurer sa dette publique : «Il y a eu des contacts avec le FMI mais le Liban va adresser une demande officielle dans les prochaines heures», a déclaré une source gouvernementale à Reuters.
La Banque de Russie a de nouveau baissé son taux directeur, ce matin, de 25 points de base à 6% et n’exclut pas de nouvelles baisses. L’inflation a ralenti davantage que prévu et « les risques de désinflation dépassent toujours les risques pro-inflationnistes dans un horizon de court terme », a indiqué la banque, en ajoutant que « les risques d’un ralentissement marqué de l'économie mondiale persistent ». La Banque de Russie avait déjà baissé son taux directeur en décembre, pour la cinquième fois en 2019, et avait alors prévenu qu’elle étudierait la nécessité d’une nouvelle baisse des taux au premier semestre cette année.
Après plusieurs mois de contestation, le Liban fait face à sa plus grave crise économique et financière depuis la guerre civile (1975-1990). Le nouveau gouvernement doit agir vite.
La SCPI vise à constituer un patrimoine foncier agricole composé de différentes propriétés viticoles qui seront louées par bail rural à long terme à des exploitants
La banque centrale chinoise (PBoC) a annoncé que ses taux de référence LPR (loan-prime rate) restent inchangés pour le deuxième mois consécutif à 4,15% à un an et à 4,8% à cinq ans.
La Banque centrale d’Argentine a baissé jeudi soir son taux plancher pour la quatrième fois en un peu plus d’un mois, de 52% à 50%, bien au-dessous du taux d’inflation annuel du pays, qui a bouclé l’année 2019 à près de 54%. Depuis sa nomination en décembre, le président de la Banque centrale, Miguel Pesce, a abaissé ce taux plancher - les taux d’intérêt minimaux sont autorisés à baisser - de 13 points. La deuxième économie d’Amérique du Sud est en passe de se contracter pour une troisième année consécutive en 2020 et son taux de chômage reste supérieur à 10%. Le président Alberto Fernandez, intronisé en décembre, a promis de réduire les coûts d’emprunt et de rendre plus de crédit disponible tout en modérant l’effort de resserrement budgétaire impopulaire du gouvernement précédent.
La croissance de l'économie chinoise a ralenti en 2019 à un plus bas de vingt-neuf ans, sur fond de guerre commerciale avec les Etats-Unis et de morosité de l’investissement.
La Banque centrale d’Argentine a baissé jeudi soir son taux plancher pour la quatrième fois en un peu plus d’un mois, de 52% à 50%, bien au-dessous du taux d’inflation annuel du pays, qui a bouclé l’année 2019 à près de 54%. Depuis sa nomination en décembre, le président de la Banque centrale, Miguel Pesce, a abaissé ce taux plancher - les taux d’intérêt minimaux sont autorisés à baisser - de 13 points. «La réduction progressive du taux d’intérêt devrait contribuer à assouplir les conditions de crédit et à stimuler l’activité économique, a déclaré la banque dans un communiqué. Les taux d’intérêt réels élevés n’ont pas réussi à générer un processus de désinflation durable dans un passé récent.»