Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
La croissance du secteur des services chinois, qui représente désormais la moitié de l’économie, a ralenti en décembre, après un fort rebond le mois précédent, selon la dernière enquête PMI Caixin/Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI des services est tombé à 52,5 en décembre, après 53,5 en octobre mais reste au-dessus de 50 dans la zone d’expansion. L’indice composite, qui regroupe à la fois les services et l’industrie, recule également et s’établit à 52,6 en décembre après 53,2 en novembre.
La croissance du secteur des services chinois, qui représente désormais la moitié de l’économie, a ralenti en décembre, après un fort rebond le mois précédent, selon la dernière enquête PMI Caixin/Markit auprès des directeurs d’achats. L’indice PMI des services est tombé à 52,5 en décembre, après 53,5 en octobre mais reste au-dessus de 50 dans la zone d’expansion. L’indice composite, qui regroupe à la fois les services et l’industrie, recule également et s’établit à 52,6 en décembre après 53,2 en novembre.
La Russie envisage d’émettre, cette année, un Eurobond, selon Bloomberg, ce qui serait sa première opération sur le marché international depuis les nouvelles sanctions imposées par les Etats-Unis en août 2019 interdisant aux investisseurs américains d’acheter des dettes russes non libellées en rouble. Le vice-ministre des Finances, Sergey Storchak, a déclaré avoir reçu le feu vert d’Euroclear pour émettre une obligation non libellée en dollars ou non destinée aux investisseurs américains. Il a précisé qu’elle pourrait être en euros tout en ajoutant que cette opération était possible mais pas nécessaire. Le pays affiche son plus important excédent budgétaire depuis la crise.
Le parlement brésilien a adopté son budget pour 2020 dans lequel il prévoit une croissance du PIB de 2,32%. Le gouvernement prévoit par ailleurs une inflation de 3,52%, un taux Selic (taux directeur de la banque centrale) de 4,4% (actuellement de 4,5%) et un taux de change moyen de 4 reals pour un dollar. Le budget, qui augmente le salaire minimum mensuel de 238 à 246 dollars, prévoit un déficit budgétaire primaire de 124,1 milliards de reals (29,6 milliards de dollars).
Le parlement brésilien a adopté son budget pour 2020 dans lequel il prévoit une croissance du PIB de 2,32%. Le gouvernement prévoit par ailleurs une inflation de 3,52%, un taux Selic (taux directeur de la banque centrale) de 4,4% (actuellement de 4,5%) et un taux de change moyen de 4 reals pour un dollar.
Le gouvernement mexicain a décidé de relever, pour la deuxième fois en deux ans, le salaire horaire minimum moyen de 20%. Ce dernier passera à 6,36 dollars en 2020. Il a déjà été augmenté de 16% cette année. 11 millions de Mexicains sont concernés par cette mesure. Le risque est que la banque centrale ne parvienne pas à maintenir ancrée l’inflation core (inflation hors prix les plus volatils). L’inflation totale est restée en novembre sous l’objectif de 3% de Banxico mais pas l’inflation core qui l’a dépassé à 3,65%. Cela pourrait freiner le processus de baisse des taux engagé en début d’année avec un taux directeur passé de 8,25% à 7,5%.
Une nouvelle hausse du salaire minimum au Mexique risque de compliquer la tâche de la banque centrale (Banxico). Le gouvernement a décidé de relever, pour la deuxième fois en deux ans, le salaire horaire minimum moyen de 20%. Ce dernier passera à 6,36 dollars en 2020. Il a déjà été augmenté de 16% cette année. 11 millions de mexicains sont concernés par cette mesure.
La banque centrale a baissé son taux Selic à un plus bas historique de 4,5%. S&P a salué la réforme des retraites en relevant la perspective de sa note.
Pour ses premières prévisions depuis le début de la contestation sociale, la banque centrale du Chili a revu en forte baisse ses prévisions de croissance pour 2019 et 2020, à 1% pour cette année (entre 2,25% et 2,75% auparavant) et entre 0,5% et 1,5% l’an prochain (de 2,75% à 3,75% précédemment). Fitch a indiqué cette semaine anticiper une récession technique au premier trimestre l’an prochain. La banque centrale prévoit en outre une hausse de l’inflation à 3,4% cette année (contre 2,7% prévu). Elle dit attendre un rebond en 2021 avec la fin des manifestations.
Pour ses premières prévisions depuis le début de la contestation sociale, la banque centrale du Chili a revu en forte baisse ses prévisions de croissance pour 2019 et 2020. Elle prévoit désormais une croissance de 1% cette année (entre 2,25% et 2,75% auparavant) et entre 0,5% et 1,5% l’an prochain (de 2,75% à 3,75% précédemment).
La banque centrale indienne, Reserve Bank of India (RBI), a pris de court les investisseurs en laissant ses taux directeurs inchangés. Les économistes attendaient une nouvelle baisse de taux, la sixième cette année.
L’industrie chinoise sort de la zone de contraction pour la première fois depuis sept mois. L’indice PMI manufacturier officiel a rebondi à 50,2 en novembre, contre 49,3 en octobre. La demande intérieure soutient l’amélioration du sentiment économique en Chine. L’indice PMI des services bondit à 54,4 contre 52,8 en octobre. L’indice PMI manufacturier Caixin/Markit, plus focalisé sur les entreprises exportatrices que l’indice officiel, qui était déjà revenu en zone d’expansion progresse également en novembre à 51,8 (51,7 un mois plus tôt), soit son rythme le plus élevé en trois ans.
L’industrie chinoise sort de la zone de contraction pour la première fois depuis sept mois. L’indice PMI manufacturier officiel a rebondi à 50,2 en novembre alors que les analystes interrogés par Dow Jones anticipaient un indice toujours sous la barre des 50, à 49,5. Le niveau de 50 sépare la zone d’expansion de la zone de contraction. En octobre, l’indice PMI était à 49,3. La demande intérieure soutient l’amélioration du sentiment économique en Chine. L’indice PMI des services bondit 54,4 contre 52,8 en octobre.
La banque centrale chilienne a annoncé un programme de 20 milliards de dollars visant à soutenir le peso chilien. Une intervention rare de sa part. Elle cherche à enrayer la chute de la devise qui s’échange à un plus bas historique de 828 pesos face au dollar. Sa dépréciation est désormais de plus de 12% depuis quele pays est confronté à une crise sociale sans précédent depuis le retour de la démocratie en 1990, qui ne faiblit pas. La banque centrale débutera ses interventions sur le marché ce lundi et jusqu’au 29 mai 2020. Elle devrait consacrer 10 milliards pour vendre des dollars et 10 milliards dans des instruments de couverture.
L’annonce était attendue. La banque centrale chilienne a annoncé un programme de 20 milliards de dollars visant à soutenir le peso chilien. Une intervention rare de sa part. Elle cherche à enrayer la chute de la devise qui s’échange à un plus bas historique de 828 pesos face au dollar. Sa dépréciation est désormais de plus de 12% depuis quele pays est confronté à une crise sociale sans précédent depuis le retour de la démocratie en 1990, qui ne faiblit pas.