Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
Les députés russes ont définitivement approuvé mercredi un amendement qui permettra à Vladimir Poutine de briguer un nouveau mandat présidentiel en 2024. Le texte a été adopté en troisième et dernière lecture par 383 voix, avec 43 abstentions et 24 absents lors du vote. Cet amendement déposé par la députée Valentina Terechkova, membre du parti présidentiel Russie unie, pourrait permettre à Vladimir Poutine, sous réserve d’un feu vert de la Cour constitutionnelle et d’une approbation par référendum le 22 avril, d’effectuer deux mandats supplémentaires et de se maintenir au pouvoir jusqu’en 2036 - il aura alors 83 ans.
Les députés russes ont définitivement approuvé mercredi un amendement qui permettra à Vladimir Poutine, s’il le souhaite, de briguer un nouveau mandat présidentiel en 2024. Le texte a été adopté en troisième et dernière lecture par 383 voix, avec 43 abstentions et 24 absents au moment du vote.
La PBoC, qui a déjà ajusté sa politique monétaire ces dernières semaines, s’apprête à encore réduire le niveau des réserves obligatoires des banques prêtant aux PME.
En pleine crise politique, la Malaisie annonce des mesures de relance budgétaire face au risque du coronavirus sur sa croissance économique. Le premier ministre par intérim, Mahathir Mohamad, qui a démissionné de son poste en début de semaine, a annoncé un plan de soutien aux secteurs affectés par le coronavirus, notamment le tourisme, de 20 milliards de ringgits (4,6 milliards d’euros). Le gouvernement prévoit désormais une croissance comprise entre 3,2% et 4,2% cette année, après 4,8% en 2019. Il a par ailleurs revu et augmenté sa prévision de déficit budgétaire de 3,2% à 3,4%.
Le Parlement tunisien a voté jeudi la confiance à un nouveau gouvernement de coalition formé la semaine dernière par le Premier ministre désigné, Elyes Fakhfakh. Ceci met fin à une incertitude politique de plusieurs mois qui a nui aux efforts du pays pour lutter contre des problèmes économiques croissants. Le gouvernement de coalition présenté par Elyes Fakhfakh au terme d’un accord avec la formation islamiste modérée Ennahda, première force parlementaire, a obtenu 129 voix pour et 77 contre.
Alors que l’expansion rapide de l'épidémie de coronavirus continuait à paniquer les marchés jeudi, en Corée du Sud, où au moins 13 victimes ont été dénombrées sur désormais plus de 1.700 cas de contamination, la banque centrale (BOK) a surpris les marchés en maintenant son taux d’intérêt directeur stable, à 1,25%, alors que 80% des analystes anticipaient une baisse de 25 points de base mercredi. En Chine, les autorités craignent désormais davantage les possibles sources d’infection en provenance de l'étranger. La Banque populaire de Chine (PBoC) a en outre déclaré qu’elle assurerait une liquidité suffisante grâce à des baisses du ratio de réserves obligatoires (RRR) en temps voulu.
Le Parlement tunisien a voté jeudi la confiance à un nouveau gouvernement de coalition formé la semaine dernière par le Premier ministre désigné, Elyes Fakhfakh. Ceci met fin à une incertitude politique de plusieurs mois qui a nui aux efforts du pays pour lutter contre des problèmes économiques croissantes. Le gouvernement de coalition présenté par Elyes Fakhfakh au terme d’un accord avec la formation islamiste modérée Ennahda, première force parlementaire, a obtenu 129 voix pour et 77 contre.
En pleine crise politique, la Malaisie annonce des mesures de relance budgétaire pour faire face au risque du coronavirus sur la croissance économique. Le premier ministre par intérim, Mahatir Mohamad, qui a démissionné de son poste en début de semaine, a annoncé un plan de soutien aux secteurs affectés par le coronavirus, notamment le tourisme, de 20 milliards de ringgit (4,6 milliards d’euros).
La devise malaisienne a chuté à un plus bas de six mois après la démission du Premier ministre. La visibilité économique est déjà entachée par le coronavirus.
Le Liban aurait choisi Cleary Gottlieb Steen & Hamilton comme conseil juridique pour évaluer les différentes options concernant sa dette externe (Eurobonds), selon Reuters. Le gouvernement doit par ailleurs choisir son conseil financier parmi douze firmes pré-sélectionnées par le ministère des finances : Lazard, Rothschild & Co, Guggenheim Partners, Houlihan Lokey, Citibank, JPMorgan, PJT Partners, Newstate Partners, Standard Chartered, Global Sovereign Advisory, Deutsche Bank et White Oak. Les investisseurs et les agences de notations anticipent une restructuration de cette dette. Une échéance de 1,2 milliard de dollars attend le pays le 9 mars, qui a une dette publique de plus de 150% du PIB.
Le Liban, qui fait face à la plus grave crise économique et financière depuis quarante ans, aurait choisi Cleary Gottlieb Steen & Hamilton comme conseil juridique pour évaluer les différentes options concernant sa dette externe (Eurobonds), selon des sources gouvernementales citées par Reuters.
Le fonds de private equity new-yorkaisSycamore Partners a acquis 55% du capital de la célèbre marque de lingerie féminine Victoria’s Secret pour 525 millions de dollars (486 millions d’euros). L Brands conserve 45% du capital de la firme et a estimé la transaction nécessaire pour revigorer Victoria’s Secret ainsi que pourla ramener à ses niveaux de croissance et de rentabilité historiques.
Le gouvernement, en plein marasme économique et financier, doit rapidement décider s’il restructure son obligation mars 2020. Le FMI est arrivé à Beyrouth.
Les autorités de la province chinoise du Hubei, d’où est partie l’épidémie de coronavirus, ont ordonné jeudi aux entreprises de ne pas reprendre leurs activités avant le 11 mars. Seules les entreprises impliquées dans la prévention et le contrôle des épidémies ou les services publics indispensables sont autorisés à exercer. La reprise du travail était jusqu’ici fixée au 21 février.
La Chine a abaissé, comme prévu, les taux servant de référence aux emprunts bancaires. Le loan prime rate (LPR) à 1 an a été réduit de 10 points de base (pb), à 4,05%, et celui à 5 ans de 5 pb, à 4,75%.
La banque centrale turque a baissé, comme prévu, son taux repo à une semaine, son principal taux directeur, de 50 points de base, à 10,75%. C’est la sixième baisse depuis juillet 2019 quand ce même taux s’élevait à 24%. Cette nouvelle baisse, visant à dynamiser la croissance économique, porte encore davantage les taux réels en territoire négatif compte tenu d’un niveau d’inflation de 12,15% en janvier en rythme annuel, en forte baisse par rapport à un pic de plus de 25% en 2018.