Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
La Réserve fédérale a annoncé mardi le lancement d’une nouvelle facilité d’accès à des liquidités en dollars dédiée aux banques centrales étrangères, notamment des pays émergents, qui permettra à celles-ci d'échanger leurs avoirs en bons du Trésor américain contre des prêts de dollars au jour le jour. Ce nouveau programme, qui vise à prévenir des tensions sur l’accès au dollar pendant la crise liée à la pandémie de coronavirus, s’ajoute aux lignes de swaps déjà mises en place entre la Fed et plusieurs banques centrales, dont la BCE ou la BoJ. Ces lignes de swaps ont permis de réduire les tensions sur la liquidité en dollars comme le montrent les bases de changes (cross currency basis). Néanmoins de nombreux pays n’y ont pas accès. Le nouveau programme fonctionnera à partir du 6 avril et pour au moins six mois.
La Réserve fédérale a annoncé mardi le lancement d’une nouvelle facilité d’accès à des liquidités en dollars dédiée aux banques centrales étrangères, notamment des pays émergents, qui permettra à celles-ci d'échanger leurs avoirs en bons du Trésor américain contre des prêts de dollars au jour le jour.
Ces Etats sont particulièrement vulnérables face au coronavirus et à la chute du prix des matières premières. Ils ont sollicité l'aide du FMI et de la Banque Mondiale.
La banque centrale chinoise a surpris en abaissant ce matin un de ses taux d’intérêt court terme de 20 points de base, un mouvement important pour la Banque populaire de Chine (PBoC), pour tenter d’atténuer les effets dévastateurs du coronavirus. La deuxième économie mondiale, dont l’activité reprend doucement, doit désormais faire face à la baisse de la demande extérieureet à la perturbation des chaînes d’approvisionnement. Le pouvoir central craint en outre une deuxième vague de contamination venue de l’extérieur.
La Banque Mondiale a mis à jour sa communication sur les «obligations» relatives à sa Pandemic Emergency Financing Facility (PEF), qui devaient connaître cette semaine une échéance importante avec l’atteinte d’un nouveau critère de déclenchement du remboursement des sinistres en vue de refinancer des aides d’urgence aux pays en développement (programmes IDA/IRBD) face à l’épidémie de coronavirus. Son ajout rappelle que le Covid-19 est bien l’un des virus couverts par le dispositif d’assurance PEF et que l'étude du dernier critère d’activation, qui est relatif à l’expansion de l'épidémie, doit prendre deux à trois semaines.
La Banque Mondiale a mis à jour sa communication sur les «obligations» relatives à sa Pandemic Emergency Financing Facility (PEF), qui devaient connaître cette semaine une échéance importante avec l’atteinte d’un nouveau critère de déclenchement du remboursement des sinistres en vue de refinancer des aides d’urgence aux pays en développement (programmes IDA/IRBD) face à l’épidémie de coronavirus. Son ajout rappelle que le Covid-19 est bien l’un des virus couverts par le dispositif d’assurance PEF.
Alors que le bilan de l'épidémie covid-19 s'élève seulement à 536 cas et 9 décès en Inde, le Premier ministre a rappelé que le deuxième pays le plus peuplé du monde (1,3 milliard d’habitants) pourrait être rapidement confronté à un raz de marée. Narendra Modi avait décrété le confinement total pour trois semaines mardi soir, avec maintien des services essentiels et autorisations de sortie pour acheter des denrées alimentaires ou des médicaments. Ll’Inde compte 0,5 lit d’hôpital pour 1.000 habitants, contre 4,3 en Chine et 3,2 en Italie. Les conséquences économiques de l’arrêt de l’activité pour une économie de 2.900 milliards de dollars risquent également d'être considérables.
Alors que le bilan de l'épidémie covid-19 s'élève seulement à 536 cas et 9 décès en Inde, le Premier ministre a rappelé que le deuxième pays le plus peuplé du monde (1,3 milliard d’habitants) pourrait être rapidement confronté à un raz de marée faute de mesures drastiques de prévention. Narendra Modi avait décrété le confinement total pour trois semaines mardi soir, avec maintien des services essentiels et autorisations de sortie pour acheter des denrées alimentaires ou des médicaments. Ce qui a entraîné une précipitation des Indiens dans les magasins pour faire des stocks de provisions mercredi, en dépit du confinement.
La banque centrale d’Afrique du Sud (SRAB) se joint au club des instituts d’émission qui ont lancé ces derniers jours des programmes de rachat d’actifs (quatitative easing – QE) pour tenter d’apaiser les tensions sur les marchés de taux et de crédit en raison des conséquences du coronavirus sur l’économie locale. Le pays est entré dans une période de vingt et un jours de confinement avec 700 cas de contagion confirmés.
Le Liban va cesser tous les paiements (coupons, principal) relatifs à ses dettes en devises étrangères (Eurobonds), principalement en dollars, a indiqué ce matin le ministère des Finances. Le pays, qui fait face à de fortes tensions sur ses réserves de changes, avait suspendu, début mars, le remboursement de 1,2 milliard de dollars d’obligations externes. Le gouvernement cherche à mettre en œuvre un plan de sauvetage pour sortir le Liban de cette crise financière. Le ministère des finances fera une présentation aux investisseurs le 27 mars.
La Banque centrale de Russie (CBR) a annoncé vendredi des mesures destinées à soutenir les entreprises, les consommateurs et le secteur financier face à l'épidémie de coronavirus, mais a préalablement choisi de maintenir inchangé son taux de repo à 7 jours, à 6,00%, interrompant son cycle d’assouplissement monétaire pour contrer une chute du rouble et s’adapter aux risques économiques accrus liés à la baisse des prix du pétrole et au coronavirus. Cette décision intervient après six baisses consécutives.
Le président sud-coréen Moon Jae-in a annoncé jeudi un ensemble budgétaire d’urgence de 39 milliards de dollars pour aider les PME et engager d’autres mesures de soutien à l'économie du pays, face à l'épidémie de coronavirus. Séoul a déjà pris une série de mesures, parmi lesquelles une baisse du taux d’intérêt. Le gouvernement va émettre des garanties de prêt pour les PME en difficulté réalisant un chiffre d’affaires annuel de moins de 78.000 dollars, afin de s’assurer que ces entreprises puissent bénéficier rapidement et à moindre coût d’un crédit.
Le président sud-coréen Moon Jae-in a annoncé jeudi un ensemble budgétaire d’urgence de 39 milliards de dollars pour aider les PME et engager d’autres mesures de soutien à l'économie du pays, durement touchée par l'épidémie de coronavirus. Cet ensemble est le dernier d’une série de mesures que Séoul a prises ces derniers jours pour tenter de compenser les pressions auxquelles fait face l'économie sud-coréenne, parmi lesquelles une baisse du taux d’intérêt.
Les actifs émergents sont affectés par le risque de récession, la baisse du pétrole et la diminution de la liquidité en dollar. Les «corporates» sont particulièrement vulnérables.
L’Iran a annoncé jeudi avoir demandé au Fonds monétaire international (FMI) une aide d’urgence de 5 milliards de dollars pour faire face à l'épidémie de coronavirus. La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a affirmé que «les pays affectés par le coronavirus seraient soutenus via son instrument de financement rapide (IFR). Notre banque centrale a déposé une requête pour y avoir immédiatement accès», a souligné le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif sur son compte Twitter. Avec plus de 9.000 cas et 354 décès, l’Iran est le troisième pays le plus touché par l'épidémie après la Chine et l’Italie.
L’Iran a annoncé jeudi avoir demandé au Fonds monétaire international (FMI) une aide d’urgence de 5 milliards de dollars pour faire face à l'épidémie de coronavirus. La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a affirmé que «les pays affectés par le coronavirus seraient soutenus via son instrument de financement rapide (IFR). Notre banque centrale a déposé une requête pour y avoir immédiatement accès», a souligné le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif sur son compte Twitter. Ce qu’a confirmé dans la foulée le gouverneur de la banque centrale iranienne, Abdolnaser Hemmati.