Podium. Plus de la moitié des gérants actifs ont surperformé leur indice de référence au deuxième trimestre, selon l’étude de Lyxor AM consacrée à la performance des fonds actifs domiciliés en Europe (3.871 pour 1.300 milliards d’euros d’actifs). Ils étaient seulement 52 % au premier trimestre et 28 % à fin 2016. L’amélioration est attribuable aux gérants en actions, sur fond d’embellie économique et de politiques accommodantes des banques centrales. En Europe, la performance des gérants actifs est étroitement liée à la performance du facteur « low beta », ajoute Lyxor. Les small caps européennes, qui ont opéré un solide rebond, font partie des segments de marché moins liquides sur lesquels la gestion active s’avère plus efficace. Les gérants d’actions qui ont privilégié l’Europe ont aussi profité de la dépréciation du dollar face à l’euro.
Valorisations dépréciées, resserrement monétaire et vagues de réformes : le potentiel des devises émergentes et des marchés de dette locale est important.
Le taux de défaut sur la dette spéculative en Europe a reculé de 0,15 point en août pour revenir à 2,63% et devrait tomber à 1,5 mi-2018, selon Moody's.
Le relèvement de la note de crédit du Portugal en catégorie investissement vendredi par S&P Global Rating a fait chuter le rendement 10 ans de 30 pb hier sous les 2,5%.
Les « cat bonds » continuent à se diversifier. Après les loteries ou les risques opérationnels, ces obligations pourront désormais couvrir et même anticiper les épidémies majeures.
A l’approche des échéances d’entrée en vigueur de Bâle 3, Groupama AM et Axiom AI ont lancé un fonds consacré aux titres « legacy tier 1 » qui perdront leur éligibilité réglementaire.
Trompe-l’œil -On aurait pu penser qu’un semblant de reprise et des taux bas auraient porté les émissions obligataires des entreprises en ce début d’année mais elles sont finalement stables en volume à l’échelle mondiale sur les premiers huit mois, selon les statistiques de Dealogic : -1 % à 1.623 milliards de dollars, avec une chute de 10 % en nombre, à 4.270, signe d’une forte croissance de leur taille.
Depuis la fin de la crise financière mondiale, il y a eu au moins une correction significative sur le high yield lors de chaque année civile, sauf en 2017.
Recentrage sur trois devises, exclusion des obligations corporates et maturités limitées à 10 ans : Norges Bank IM change radicalement son indice de référence.