La banque publique d’investissement a annoncé vendredi un abondement de 1,5 milliard d’euros de sa souche obligataire d’échéance 2023, dont le montant initial s’élevait à 500 millions d’euros. La demande des investisseurs a «significativement» dépassé les 2 milliards d’euros, permettant à Bpifrance de resserrer la marge à 33 points de base au-dessus du taux de l’OAT, indique la banque publique d’investissement dans un communiqué. Les investisseurs étrangers ont représenté 70% des souscriptions, dont 20% pour l’Asie. Crédit Agricole CIB, Deutsche Bank, Natixis, Natwest Markets et la Société Générale ont agi comme chefs de file sur cette transaction, notée Aa2 par Moody’s et AA par Fitch.
La Commission européenne (CE) a annoncé jeudi avoir informé huit banques de l’Union qu’elle les soupçonnait de s'être entendues pour fausser la concurrence sur le marché des obligations d’Etat entre 2007 et 2012. Sans nommer les établissements visés, la CE précise dans un communiqué que certains traders des banques impliquées échangeaient des informations « sensibles sur le plan commercial » et ont « coordonné leurs stratégies de trading », entre autres par le biais de forums de discussion en ligne.
Le Trésor italien a adjugé mercredi 5,25 milliards d’euros d’obligations d’Etat à 5 et à 10 ans, de maturité respective octobre 2023 et décembre 2028. La couverture de l’abondement sur les deux lignes de titres concernées est restée stable, autour de 1,30 par rapport aux dernières adjudications italiennes. Mardi, les investisseurs avaient été frustrés de n’obtenir de la Grèce que 2,5 milliards d’euros à l’issue de sa syndication d’obligations 5 ans, après avoir formulé des offres totales supérieures à 10 milliards. Les obligations grecques et italiennes ont connu une détente supplémentaire respective de leurs rendements 10 ans, de 5 et de 3,5 points de base (pb). Le rendement italien est même repassé en dessous du seuil des 2,6% pour la première fois depuis juillet dernier, avec un niveau de spread contre le Bund allemand qui s’est resserré, pour revenir à 240 pb, son plus bas depuis septembre.
Après le succès de l’émission réalisée par la Grèce hier, le Trésor italien a adjugé aujourd’hui un montant total de 5,25 milliards d’euros d’obligations d’Etat à 5 et à 10 ans de maturités respectives octobre 2023 et décembre 2028, grâce à un appétit toujours élevé de la part des investisseurs. La couverture de l’abondement sur les deux lignes de titres concernées est ainsi restée stable autour de 1,30 par rapport aux dernières adjudications italiennes. Hier, les investisseurs avaient été frustrés de n’être servis par la Grèce qu’à hauteur de 2,5 milliards d’euros à l’issue de sa syndication d’obligations 5 ans, alors qu’ils avaient formulé des offres totales supérieures à 10 milliards.
Pour la première fois depuis la sortie de son plan d’aide, le pays a levé 2,5 milliards d’euros de titres à cinq ans, grâce à une demande supérieure à 10 milliards.
Environ cinq mois après la sortie de son programme d’aide internationale, la Grèce a surfé sur l’appétit actuel des investisseurs pour la dette d’Etat de la zone euro, en rassemblant un carnet d’ordres supérieur à 10 milliards d’euros pour son émission d’obligations à 5 ans de maturité avril 2024, réalisée par syndication par Bank of America Merrill Lynch, Goldman Sachs, Morgan Stanley, HSBC, JPMorgan et SG CIB. Cette forte demande, provenant notamment de grandes maisons européennes de la gestion d’actifs, et bien supérieure au montant levé (2,5 milliards), a permis au pays de concéder un rendement limité à 3,6%, alors que son objectif initial se situait entre 3,75% et 3,875%. Athènes espère en outre soigner la performance des nouveaux titres sur le marché secondaire, en ayant servi moins d’un quart de la demande.
Les obligations du sidérurgiste pour l’industrie du pétrole et du gaz sont retombées vers les niveaux du plus bas historique touché en novembre 2018 après la publication de résultats trimestriels qui avaient fait naître des inquiétudes sur la génération de trésorerie. Vendredi après-midi, le cours des obligations d'échéance 2022 perdait 5 points à 70,36 sous le pair, soit un rendement de 17,8%. Elles avaient chuté jusqu'à 69,9 en novembre. Plusieurs notes négatives d’analystes, parues la semaine dernière, pourraient expliquer ce regain de tension. Le groupe doit annoncer ses résultats annuels le 20 février.
Bank of China a placé vendredi 40 milliards de yuans (5,2 milliards d’euros) d’obligations perpétuelles à un rendement de 4,5%. Il réalise ainsi la première émission d’instruments perpétuels d’une banque chinoise. La transaction devrait renforcer de 0,3 point son ratio de solvabilité. Le développement de ce compartiment est encouragé: la banque centrale (PBoC) a mis en place vendredi une ligne de swap pour assurer la liquidité des obligations perpétuelles, tandis que le régulateur avait autorisé la veille les assureurs du pays à investir dans des titres tier 2 émis par des banques.
Le marché obligataire recommence à s’inquiéter pour Vallourec. Les obligations du sidérurgiste pour l’industrie du pétrole et du gaz sont retombées vers les niveaux du plus bas historique touché en novembre 2018 après la publication de résultats trimestriels qui avaient fait naître des inquiétudes sur la génération de trésorerie. Vendredi après-midi, le cours des obligations d'échéance 2022 perdait 5 points à 70,36 sous le pair, soit un rendement de 17,8%. Elles avaient chuté jusqu'à 69,9 en novembre.
L’Etablissement de retraite additionnelle de la fonction publique (Erafp) vient d’attribuer trois mandats de gestion d’obligations crédit de pays émergents, «dans le cadre de sa politique d’élargissement de son univers d’investissement et en conformité avec son dispositif ISR». Il s’agit d’un mandat actif à Aberdeen Asset Management Limited, et de deux mandats «stand-by» à Amundi et BFT IM – Investec AM. «Les montants engagés initialement seront de l’ordre de 160 millions d’euros», précise l’Erafp dans un communiqué. Les mandats attribués sont d’une durée initiale de cinq ans.
L’Etablissement de retraite additionnelle de la fonction publique (Erafp) vient d’attribuer trois mandats de gestion d’obligations crédit de pays émergents, «dans le cadre de sa politique d’élargissement de son univers d’investissement et en conformité avec son dispositif ISR». Il s’agit d’un mandat actif à Aberdeen Asset Management Limited, et de deux mandats « stand-by » à Amundi et BFT IM – Investec AM.
L’Espagne a réussi à réunir ce matin un carnet d’ordres record supérieur à 50 milliards pour la syndication d’une nouvelle ligne de titres d’Etat (Bonos) à 10 ans de maturité 30 avril 2029. Les précédentes émissions espagnoles à 10 ans avait attiré une demande proche des 10 milliards en moyenne, avec un ratio de couverture allant de 3,2 à 4,7 fois le montant levé. L’ampleur de la demande pour cette nouvelle émission, qui a été menée conjointement par BBVA, Crédit Agricole CIB, Citigroup, HSBC, JPMorgan, et la Société Générale, a permis au pays de concéder un niveau de spread de 65 points de base (pb) au-dessus du taux de référence mid-swap, inférieur à son objectif initial compris de 70 pb. Le montant final levé par l’Espagne, et les conditions définitives, sont attendus vers 17h00, selon des sources proches de l’opération.
Generali a reçu plus de 5 milliards d’euros de demande lundi pour son émission de titres tier 2, la première émission de dette subordonnée du secteur de l’assurance en 2019 en euros. Ce fort appétit des investisseurs a permis à la compagnie de resserrer d’environ 75 points de base le prix des titres, placés à un rendement de 3,875%. Generali a levé au total 500 millions d’euros à 10 euros. Sa dernière émission sur ce compartiment du marché remontait à mai 2016, avec 850 millions d’euros de titres tier 2.
Generali a reçu plus de 5 milliards d’euros de demande lundi pour son émission de titres tier 2, la première émission de dette subordonnée du secteur de l’assurance en 2019 en euros. Ce fort appétit des investisseurs a permis à la compagnie de resserrer d’environ 75 points de base le prix des titres, placés à un rendement de 3,875%. Generali a levé au total 500 millions d’euros à 10 euros. Sa dernière émission sur ce compartiment du marché remontait à mai 2016, avec 850 millions d’euros de titres tier 2.