Toute l’actualité du secteur du luxe, poids lourd de la Bourse parisienne et européenne, et de ses acteurs français (LVMH, Hermès, Kering, L’Oréal, Chanel) ou étrangers (Estée Lauder, Richemont, Swatch). Nos analyses de l’industrie et de ses évolutions (modes de consommation, zones géographiques).
L’Oréal a annoncé lundi avoir signé un accord en vue de l’acquisition du pôle fragrance de Clarins, qui comprend notamment les marques Mugler et Azzaro, pour un montant non communiqué. L’opération devrait être bouclée au cours du premier trimestre 2020, sous réserve des autorisations réglementaires, a précisé le groupe dans un communiqué. L’Oréal avait annoncé début juillet être entré en négociations exclusives avec Clarins en vue du rachat de ce pôle, qui a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 340 millions d’euros en 2018. L’acquisition porte sur les sociétés Mugler, Thierry Mugler (Mode), Clarins Fragrance Group (CFG), CFG France, Cosmeurop et CFG UK.
S&P Global Ratings et Moody’s relèvent d’un cran la note de crédit long terme de Pernod Ricard, à respectivement BBB+, perspective stable et Baa1, perspective stable. La note long-terme du groupe était jusqu’ici BBB avec une perspective positive par S&P Global Ratings depuis Novembre 2017 et Baa2 avec une perspective stable par Moody’s depuis mai 2016. Le numéro deux mondial des vins et spiritueux affiche un chiffre d’affaires consolidé de 9,18 milliards d’euros pour son dernier exercice annuel.
Le groupe de spiritueux anticipe une perte d’Ebitda de 20 à 25 millions d’euros cette année, pour un consensus à -14 millions. Il vise un Ebitda positif en 2020.
Marie Brizard Wine and Spirits (MBWS) a annoncé ce matin qu’il anticipait une perte d’Ebitda de 20 à 25 millions d’euros en 2019. Le groupe de spiritueux invoque notamment le marché polonais de la vodka toujours sous pression. Alors que la marge brute de sa filiale polonaise est très affectée, MBWS « envisage toutes mesures nécessaires afin d’assurer le redressement des performances de ses activités ». La dégradation de la rentabilité devrait être particulièrement forte au second semestre, alors que la perte d’Ebitda se limitait à 7,7 millions d’euros sur les six premiers mois de l’année. En 2018, la perte d’Ebitda s’était élevée à 28 millions d’euros.
LVMH a fait état mercredi d’une croissance de ses ventes bien meilleure qu’attendu au troisième trimestre en dépit du climat instable qui prévaut à Hong Kong, où de nombreuses marques ont fermé leurs points de vente. Le propriétaire de 70 marques dont Louis Vuitton, Dior, Bulgari ou Sephora, a réalisé 13,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires de juillet à septembre, soit une croissance de 17%. Hors effets de change et à périmètre comparable, la croissance des ventes s’est élevée à 11%. Dans le segment de la distribution sélective, qui compte notamment sa société de duty free DFS, les ventes ont toutefois enregistré un ralentissement plus marqué au troisième trimestre. En cause, notamment, les fermetures de magasins à l’aéroport de Hong Kong mi-août.
Le groupe de vins et spiritueux Pernod Ricard a annoncé mardi une réorganisation de ses activités en France, visant à regrouper les sociétés Pernod et Ricard au sein d’une seule entreprise, Pernod Ricard France, à compter du 1er juillet 2020. Ce projet de fusion amènerait à ouvrir environ 280 postes au départ volontaire, a précisé le groupe dans un communiqué. Il prévoit parallèlement la création d’environ 90 nouveaux postes. Le siège de cette nouvelle entité devrait être situé à Marseille, dans le nouveau centre d’affaires des Docks. Le groupe a indiqué avoir perdu en France 60 millions d’euros de chiffres d’affaires en deux ans. La réorganisation présentée mardi s’inscrit dans le cadre du plan stratégique à trois ans «Transform & Accelerate» du groupe. Le groupe Pernod Ricard a aussi annoncé un projet de cession de la marque de vin mousseux Café de Paris et de son site de production de Cubzac à InVivo Wine.
Le groupe suisse de joaillerie et d’horlogerie Richemont a annoncé lundi que son activité de vente en ligne d’articles de luxe, Net-A-Porter, ouvrait un magasin virtuel sur Tmall Luxury Pavilion, la place de marché de luxe d’Alibaba. Ce lancement constitue la première étape tangible de l’alliance annoncée en octobre dernier entre le groupe suisse et le géant du e-commerce sur le marché chinois. Le magasin virtuel propose déjà des marques comme Brunello Cucinelli, Jimmy Choo et Tom Ford, ainsi que des marques de Richemont, dont Cartier, et plusieurs marques de montres de luxe.
Firmenich, la première entreprise privée de parfums et d’arômes au monde, s’apprête à racheter la participation de 17% de First Eagle Investment Management au capital de Robertet. Cette transaction se fera au prix de 683,30 euros par action, soit une prime de 1,2% sur le cours de mercredi. «Cette prise de participation traduit l’engagement de Firmenich d’accompagner sur le long terme la croissance de Robertet», a déclaré Patrick Firmenich, président du conseil d’administration de Firmenich.
Son nom même reflète le souhait de prendre soin de ses collaborateurs. Mêlant le caring anglais et le ker breton, qui désigne comme chacun sait un lieu de vie commun, Kering se veut berceau d’épanouissement. D’autant plus à compter du 1er janvier 2020, grâce au Congé Bébé, synonyme de 14 semaines de congés payés à 100 % pour tous les salariés du groupe dans le monde dans les 6 mois suivant une naissance ou une adoption. Un luxe réservé depuis 2017 aux congés maternité et adoption, demain accessible aux congés paternité et partenaire. C’est certain, l’ancien nom du groupe délaissé en 2013, PPR (pour Pinault-Printemps-Redoute), sonnait moins bien pour raconter de si jolies histoires.
Alors que l’Organisation mondiale du commerce (OMC) aurait approuvé une demande américaine visant à imposer de nouveaux droits de douane à des produits européens, le secteur de l’aérien et du luxe affichaient les pires performances du SBF 120 en fin de matinée : Airbus cédait 4,97%, Air France-KLM perdait 4,49% et LVMH reculait de 3,76%.
Rémy Cointreau est en passe de nommer Eric Vallat, qui vient de quitter ses fonctions de directeur de la mode et des accessoires chez Richemont, comme directeur général, rapporte Bloomberg. Eric Vallat a été le directeur général de la marque de cognac Rémy Martin entre 2014 et 2018. Le groupe français de spiritueux a annoncé début juillet, à la surprise générale, le départ d’ici la fin de l’année, pour motifs personnels, de sa directrice générale Valérie Chapoulaud-Floquet. Richemont, numéro deux mondial du luxe, a annoncé mardi qu’Eric Vallat, en poste depuis un peu plus d’un an, allait partir pour saisir une «formidable opportunité en dehors du groupe».
Rémy Cointreau est en passe de nommer Eric Vallat, qui vient de quitter ses fonctions de directeur de la mode et des accessoires chez Richemont, comme directeur général, rapporte Bloomberg. Eric Vallat connait bien le groupe de spiritueux français. Il a été le directeur général de la marque de cognac Rémy Martin entre 2014 et 2018.
Alibaba Group a signé un accord avec NetEase pour lui acheter pour 2 milliards de dollars (1,81 milliard d’euros) sa division spécialisée dans la vente de produits de luxe importés. Koala, créé en 2015, propose sur sa plate-forme en ligne des produits notamment de Gucci (groupe Kering), Shisheido et Burberry en provenance, pour la plupart, directement des fabricants. Alibaba est à la recherche de relais de croissance en raison du ralentissement de la progression de son chiffre d’affaires, son activité traditionnelle de e-commerce électronique ayant atteint un plateau. Alibaba et la société de capital investissement Yunfeng, soutenue par Jack Ma, le fondateur du groupe chinois, va aussi investir 700 millions de dollars pour prendre une participation minoritaire dans le service de streaming musical de NetEase.
Alibaba Group a signé un accord avec NetEase pour lui acheter pour 2 milliards de dollars (1,81 milliard d’euros) sa division spécialisée dans la vente de produits de luxe importés. Koala, créé en 2015, propose sur sa plate-forme en ligne des produits notamment de Gucci (groupe Kering), Shisheido et Burberry en provenance, pour la plupart, directement des fabricants.
Louis Vuitton, marque-phare de LVMH, a inauguré jeudi sa seizième maroquinerie en France, accroissant ses capacités de production pour pouvoir répondre à la hausse continue de la demande de la clientèle chinoise. Le maroquinier, qui emploie environ 4.500 personnes dans ses ateliers français, pense embaucher 1.500 personnes supplémentaires d’ici 2022, avec la montée en puissance des maroquineries existantes et l’ouverture prévue de deux nouveaux sites. Louis Vuitton compte aussi trois sites de production aux Etats-Unis, dédiés au marché américain, plusieurs en Espagne, ainsi que deux sites en Roumanie et au Portugal.
Louis Vuitton, marque-phare de LVMH, a inauguré jeudi sa seizième maroquinerie en France, accroissant ses capacités de production pour pouvoir répondre à la hausse continue de la demande de la clientèle chinoise. Le maroquinier, qui emploie environ 4.500 personnes dans ses ateliers français, pense embaucher 1.500 personnes supplémentaires d’ici 2022, avec la montée en puissance des maroquineries existantes et l’ouverture prévue de deux nouveaux sites.