Toute l’actualité des introductions en Bourse (IPO) des entreprises françaises et internationales. L’analyse du marché et de ses dynamiques du point de vue des investisseurs, des émetteurs et des banques partenaires.
La collecte commerciale du réseau salarié de l’UFF s’est établie à 314 millions d’euros au premier trimestre, en hausse de 1% par rapport à 2018. Cette reprise touche principalement le secteur de l’immobilier (+12% pour l’immobilier direct et +20% pour les souscriptions en parts de SCPI), détaille le groupe. A contrario, les valeurs mobilières reculent de 44%, suivies par le secteur de l’entreprise qui affiche une baisse de 5%. L’assurance vie baisse de 1%, avec une diminution des investissements en unités de compte (54% contre 71% à fin mars 2018). La prévoyance progresse, quant à elle, de 11%. Ces chiffres n’intègrent pas la collecte commerciale issue des réseaux d’indépendants et des partenaires. Les commissions de placement sont en retrait de 8% alors que la collecte est quasiment stable et le mix produit très proche de celui constaté au premier trimestre 2018. Ce repli sur le trimestre trouve principalement son origine dans des variations de provisions comptables, explique l’UFF. A 46 millions d’euros, la collecte nette totale est en baisse par rapport au 1er trimestre 2018 (74 millions) en raison notamment d’une augmentation de 8% du volume de sorties et de la reprise des remboursements de fonds à échéance (7 millions d’euros contre 0 million à fin mars 2018). Les actifs administrés s’établissent à 11,9 milliards d’euros au 31 mars 2019, soit une baisse de 1% par rapport au 1er trimestre 2018. Les commissions sur encours s’élèvent à 27,2 millions d’euros contre 29,8 millions au 31 mars 2018, soit une baisse de 9% liée à la baisse des actifs moyens administrés (-3%) plus particulièrement marquée sur les actifs les mieux margés. Le PNB du premier trimestre est ressorti à 49,1 millions d’euros contre 53,4 millions l’an dernier.
Volkswagen prévoit d’introduire en Bourse sa division de poids lourds Traton SE, a annoncé lundi le constructeur allemand dans un communiqué. Le groupe a indiqué que l’opération devrait avoir lieu d’ici cet été mais qu’elle restait dépendante des conditions sur les marchés de capitaux. Volkswagen avait reporté l’introduction en Bourse de sa filiale en mars en invoquant des conditions de marché difficiles. Le groupe avait transformé Traton en une société anonyme distincte, filiale à 100% du groupe, pour une éventuelle cotation. Au cours du dernier trimestre, les ventes de véhicules de Traton ont augmenté de 7,4 % par rapport à l’année précédente.
Finablr, la firme de services financiers du milliardaire d’Abu Dhabi Bavaguthu Raghuram Shetty, s’efforce de trouver des investisseurs pour son introduction en Bourse à Londres, alors que l'échéance, prévue le 13 mai, approche, selon Bloomberg, qui cite des sources proches. La holding d’entreprises, telles Travelex Holdings et UAE Exchange, société d’envois de fonds basée aux Émirats arabes unis, pourrait réaménager ou reporter son IPO, selon les sources. Il n’y a pas encore eu de message aux marchés indiquant une demande sur toutes les actions. Finablr a ouvert sa vente aux investisseurs le 1er Mai, et comptait valoriser la société 2,4 milliards de dollars (2,14 milliards d’euros), et lever 677 millions de dollars.
Le groupe danois Abacus Medicine réactive le projet d’introduction à la Bourse de Francfort, mis en pause à l’automne 2018. Détenu à plus de 90% par son fondateur et directeur général, Flemming Wagner, Abacus Medicine prévoit de lever environ 50 millions d’euros par augmentation de capital. Flemming Wagner profitera de l’opération, attendue au premier semestre, pour vendre des actions afin d’aboutir à un capital flottant d’environ 45%. Abacus Medicine est spécialisé dans l’achat de médicaments dans des pays de l’Union européenne pour les revendre plus cher dans d’autres Etats membres. En 2018, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 332 millions d’euros.
AB InBev, le plus grand brasseur mondial, a déposé vendredi le document du projet de scission de ses activités asiatiques via une mise en Bourse à Hong Kong. Il compte lever au moins 5 milliards de dollars (4,45 milliards d’euros). Il a déclaré que la mise en Bourse de Budweiser Brewing Company APAC concernerait une participation minoritaire et qu’il conserverait une participation importante dans l’entité cotée. Aucun détail sur le prix ou la taille de l’offre n’a été donné. AB InBev vise une opération au cours de l'été. Le groupe s’efforce de réduire sa dette, qui atteint 102,5 milliards de dollars après l’acquisition fin 2016 de son rival britannique SABMiller pour environ 100 milliards de dollars.
Le groupe danois Abacus Medicine réactive le projet d’introduction à la Bourse de Francfort qui avait été mis en pause à l’automne 2018 en raison des mauvaises conditions de marché. Détenu à plus de 90% par son fondateur et directeur général, Flemming Wagner, Abacus Medicine prévoit de lever environ 50 millions d’euros par augmentation de capital. Flemming Wagner profitera de l’opération, attendue au premier semestre, pour vendre des actions afin d’aboutir à un capital flottant d’environ 45%.
Uber débute dans le rouge pour son entrée sur le New York Stock Exchange. Le cours du numéro un mondial des VTC a ouvert à 42 dollars, soit en dessous du prix de référence (45 dollars).
AB InBev, le plus grand brasseur mondial, a déposé ce vendredi le document du projet de scission de ses activités asiatiques via une mise en Bourse à Hong Kong, avec pour ambition, selon deux sources au fait du dossier, de lever au moins 5 milliards de dollars (4,45 milliards d’euros). Il a déclaré que la mise en Bourse de Budweiser Brewing Company APAC concernerait une participation minoritaire et qu’il conserverait une participation importante dans l’entité cotée.
Thyssenkrupp envisager une introduction en Bourse partielle de son activité d’ascenseurs après avoir abandonné son projet de scission du groupe avec une structure de participations croisées, a confirmé le conglomérat allemand suite à des informations de Reuters. Le groupe estime en effet désormais que son projet de coentreprise avec l’indien Tata Steel dans l’acier en Europe ne pourra pas être réalisé en raison des inquiétudes persistantes de la Commission européenne. A la Bourse de Francfort, l’action Thyssenkrupp bondissait de plus de 11% en fin de matinée suite à cette annonce.
Le fabricant français de bouteilles Verallia, contrôlé à 90% par la société de capital-investissement américaine Apollo, a choisi ses banques, à savoir BNP Paribas, Citi et Deutsche Bank, en vue de son introduction en Bourse (IPO) sur Euronext Paris prévue en septembre, selon Reuters. La transaction valorise l’entreprise à environ 4,5 milliards d’euros, dette incluse, ont-elles indiqué. L’ancienne division de Saint-Gobain compte parmi ses clients Pernod Ricard, Dom Pérignon (groupe LVMH) et Ferrero, le fabricant du Nutella. Selon les sources de Reuters, l’IPO de Verallia pourrait valoriser la société de huit à 8,5 fois son bénéfice brut (Ebitda). La société d’embouteillage devrait dégager cette année un Ebitda d’environ 550 millions d’euros.
Le groupe industriel suédois envisage d’introduire en Bourse sa division Materials Technology (SMT) après avoir annoncé hier son intention de scinder cette filiale dédiée aux aciers spéciaux. Elle est à la traîne en termes de rentabilité et de chiffre d’affaires du reste des activités du groupe qui produit des machines-outils et des équipements miniers. Sandvik avait auparavant annoncé qu’il dévoilerait ses projets concernant SMT dans le courant de l’année.
Le groupe industriel suédois envisage d’introduire en Bourse (IPO) sa division Materials Technology (SMT) après avoir annoncé ce lundi un projet de scission de cette activité. Cette filiale, dédiée aux aciers spéciaux, est considérée depuis des années comme un actif destiné à être scindé. Elle est à la traîne en termes de rentabilité et de chiffre d’affaires du reste des activités du groupe qui produit des machines-outils et des équipements miniers.
SoftBank réfléchit à introduire en Bourse son fonds d’investissement Vision Fund, une fois que celui-ci sera intégralement investi, probablement à l’automne, indique le Wall Street Journal. Cette opération viserait à faire de Vision Fund une sorte Berkshire Hathaway, le fonds coté de Warren Buffett, mais avec un portefeuille constitué uniquement de jeunes entreprises technologiques. « En tant que gestionnaire d’actifs au niveau international, nous étudions de nombreuses sources de capitaux », a déclaré un porte-parole de Vision Fund, ajoutant qu’aucune décision officielle n’a été prise.