Toute l’actualité des introductions en Bourse (IPO) des entreprises françaises et internationales. L’analyse du marché et de ses dynamiques du point de vue des investisseurs, des émetteurs et des banques partenaires.
Alibaba a déposé une demande de cotation secondaire à la Bourse de Hong Kong, une opération qui pourrait intervenir au troisième trimestre, a révélé Bloomberg jeudi. La cotation à Hong Kong, en plus de celle à New York, permettrait à la plate-forme chinoise de commerce électronique de lever jusqu'à 20 milliards de dollars (17,9 milliards d’euros). Cela constituerait la plus importante opération à la Bourse de Hong Kong depuis 2010. Cette cotation donnerait aussi aux investisseurs de Chine continentale un accès direct à la première capitalisation boursière chinoise, via la connexion boursière Stock Connect entre Hong Kong, Shanghai et Shenzhen. L’IPO d’Alibaba à Wall Street avait permis en 2014 de lever un record de 25 milliards de dollars.
Alibaba a déposé une demande de cotation secondaire à la Bourse de Hong Kong, une opération qui pourrait intervenir au troisième trimestre, a révélé Bloomberg ce matin. Le dépôt confidentiel de ce document a été confirmé par Reuters.
La plate-forme de messagerie, qui vise une IPO le 20 juin, s’attend à une croissance de ses ventes annuelles de plus de 40%. Ses pertes atteindront plus de 180 millions de dollars en 2020.
En assemblée générale ce vendredi, Safe Orthopaedics demandera à ses actionnaires d’approuver le projet de radiation de la société d’Euronext Paris et son admission concomitante sur Euronext Growth. «La réalisation d’un tel transfert permettrait à Safe Orthopaedics d'être cotée sur un marché plus approprié à la taille du groupe, à sa capitalisation boursière et offrant un cadre réglementaire mieux adapté aux PME», précise la medtech, dont la capitalisation boursière s'élève à 6 millions d’euros. Elle compte ainsi réduire ses contraintes réglementaires et ses coûts de cotation. Ce transfert devrait intervenir à compter du 7 août 2019.
Lors de son assemblée générale du 7 juin, Safe Orthopaedics demandera à ses actionnaire d’approuver le projet de radiation de la société d’Euronext Paris et son admission concomitante sur Euronext Growth. « La réalisation d’un tel transfert permettrait à Safe Orthopaedics d'être cotée sur un marché plus approprié à la taille du groupe, à sa capitalisation boursière et offrant un cadre réglementaire mieux adapté aux PME », précise la medtech, dont la capitalisation boursière s'élève à 6 millions d’euros. Elle compte ainsi réduire ses contraintes réglementaires et ses coûts de cotation. Ce transfert devrait intervenir à compter du 7 août 2019.
Peloton, connue aux Etats-Unis pour ses appareils de fitness connectés, a déposé son dossier de demande d’introduction en Bourse auprès de la SEC, le gendarme boursier américain, a-t-elle indiqué mercredi. Elle est conseillée par les banques Goldman Sachs et JPMorgan Chase. Cette IPO pourrait la valoriser 8 milliards de dollars (7,12 milliards d’euros), rapporte Bloomberg, qui cite des sources proches. Elle a levé 550 millions de dollars lors d’un tour de table l’an dernier, mené par la firme de venture capital TCV, qui l’avait valorisée 4,15 milliards de dollars.
Global Fashion Group (GFG) a annoncé hier avoir déclenché son processus d’introduction à la Bourse de Francfort, avec l’objectif de lever de nouveaux fonds, jusqu'à 300 millions d’euros, pour financer son développement. Le site de e-commerce, actif essentiellement en Asie et en Amérique du Sud, est détenu à 35% par le fonds suédois Kinnevik. Rocket Internet détient pour sa part 20%. GFG compte plus de 11 millions de clients actifs. Le site a généré en 2018 un chiffre d’affaires de 1,16 milliard d’euros avec une marge d’Ebitda de 4,3%. Il vise plus de 1,3 milliard de chiffre d’affaires cette année. L’IPO sera dirigée par Goldman Sachs, Morgan Stanley et Berenberg, avec l’appui de HSBC.
Volkswagen (VW) a annoncé hier soir qu’il prévoyait de céder avant la pause estivale une participation minoritaire dans sa filiale de poids lourds, Traton, via une introduction en Bourse avec une double cotation à Francfort et à Stockholm. Il a confié à Citigroup, Deutsche Bank, Goldman Sachs et JPMorgan le rôle de coordinateurs mondiaux de cette IPO tandis que BoA Merrill Lynch, Barclays, BNP Paribas, SEB et UniCredit seront co-teneurs des livres d’ordres. Commerzbank, HSBC, LBBW et la Société Générale ont été désignés co-chefs de file de l’opération. Cette IPO devrait se faire uniquement par la vente de titres existants détenus par le constructeur automobile.
Global Fashion Group (GFG) a annoncé ce matin avoir déclenché son processus d’introduction à la Bourse de Francfort, avec l’objectif de lever de nouveaux fonds, jusqu'à 300 millions d’euros, pour financer son développement. Le site de e-commerce, actif essentiellement en Asie et en Amérique du Sud, est détenu à 35% par le fonds suédois Kinnevik. Rocket Internet détient pour sa part 20%.
Le géant chinois du e-commerce Alibaba envisage de s’introduire en Bourse à Hong Kong, selon l’agence Bloomberg. Il compterait lever jusqu'à 20 milliards de dollars (17,9 milliards d’euros) via une cotation secondaire à Hong Kong. Depuis son introduction à Wall Street, Alibaba a presque doublé de taille pour devenir la plus grande société chinoise cotée en Bourse, avec une valeur de marché de 402 milliards de dollars. Il avait dépassé les 500 milliards l'été dernier. Son introduction à la Bourse de New York lui avait permis en 2014 de lever un record de 25 milliards de dollars.
Volkswagen pourrait lancer officiellement la semaine prochaine l’introduction en Bourse de sa division poids lourds, Traton, selon Reuters, qui cite des sources proches du dossier. Le constructeur automobile allemand avait relancé plus tôt dans le mois le projet d’IPO de Traton, qu’il avait suspendu en mars. Le groupe pourrait désormais placer seulement 10 à 15% des actions Traton, contre jusqu'à 25% initialement prévus. L’opération, qui lui permettrait de lever 2 milliards d’euros, valoriserait la filiale plus de 15 milliards d’euros. Le nombre d’actions prévu pour l’IPO n’a pas encore été décidé.
Le géant chinois du e-commerce Alibaba étudie la possibilité de s’introduire en Bourse à Hong Kong, selon l’agence Bloomberg. Il envisage de lever jusqu'à 20 milliards de dollars (17,9 milliards d’euros) via une cotation secondaire à Hong Kong. Depuis son introduction à Wall Street, Alibaba a presque doublé de taille pour devenir la plus grande société chinoise cotée en Bourse, avec une valeur de marché de 402 milliards de dollars. Il avait dépassé les 500 milliards de dollars l'été dernier.
Les décrets d’application de la loi Pacte relatifs au Plan d’épargne en actions (PEA) pour les jeunes devraient être publiés d’ici «en juin ou au plus tard en juillet», a indiqué la député LREM Nadia Hai aux Echos ce vendredi. Pour rappel, le produit permettra à un enfant âgé de 18 à 25 ans, rattaché au foyer fiscal de ses parents, d’ouvrir un PEA en son nom propre. Les versements seront plafonnés à hauteur de 20.000 euros et seront imputé sur le calcul des versements des parents auxquels l'épargnant est rattaché fiscalement. Le produit offrira les mêmes avantages fiscaux qu’un PEA classique.
Rothschild & Cie souhaite doubler la taille de ses actifs dans le capital-investissement et la dette privée d’ici cinq ans, a déclaré, ce 16 mai, son président exécutif, Alexandre de Rothschild, dans une interview accordée aux Echos. Cette expansion se ferait par un développement en Amérique du nord, sans toutefois passer par des rachats de concurrents. «Dans ces géographies, nous avons encore un vaste champ d’investissement qui s’ouvre à nous», a-t-il expliqué. Le doublement de ces encours, actuellement de 11 milliards d’euros, se ferait dans les «stratégies coeur» du groupe : «le private equity ; le secondaire ; les fonds de fonds ; la dette (senior et junior)». Pour réussir, Rothschild & Cie se dit prêt à intégrer de nouvelles équipes pour développer de nouvelles stratégies, mais pas à racheter des sociétés. «Une approche prudente dans cette classe d’actifs est nécessaire», a estimé le président exécutif. Par ailleurs, l’Asie ne fait pas partie de ses priorités dans ces métiers, malgré le développement économique de la région. «Nous intensifions nos efforts dans les activités de conseil dans cette région», a précisé M. de Rothschild.
Dara Khosrowshahi, directeur général d’Uber (deuxième en partant de la droite) avait le sourire, ce 10 mai, pour sonner la cloche du New York Stock Exchange. Il n’a pas dû le garder longtemps. La cotation du spécialiste du transport s’est soldée par un plongeon de 18 % de l’action en deux jours. De quoi raviver les critiques sur le travail des banques chargées de fixer le prix de l’introduction en Bourse et de placer les titres chez des investisseurs de confiance. Principal teneur de livre, Morgan Stanley se retrouve sur le banc des accusés. Pas rancunier, Dara Khosrowshahi a mis ce flop sur le compte des marchés financiers. Il pourra se consoler en se rappelant que Facebook, autre IPO menée par Morgan Stanley, avait aussi connu des débuts difficiles en Bourse, avant le succès que l’on sait.
La banque, qui a récolté 41 millions de dollars de commissions lors de l’IPO d’Uber, est vivement critiquée pour son pilotage de l’opération et la chute du cours.