Le fonds de place d’accélération de sociétés de gestion entrepreneuriales Emergence lance ce mardi Emergence techs for good, un fonds pour participer au financement des entreprises technologiques disruptives cotées, en France et en Europe. Ce nouveau compartiment, qui est son cinquième, dispose d’ores et déjà de 100 millions d’euros, levés auprès des investisseurs institutionnels. A l’occasion de ce lancement, la Sicav Emergence et son gérant délégataire NewAlpha Asset Management ont sélectionné les fonds Pluvalca Disruptive Opportunities de Financière Arbevel, et EdRS Tech Impact géré par Edmond de Rothschild Asset Management. Chaque fonds bénéficie d’un investissement de 20 millions d’euros. Créé début 2016, Pluvalca Disruptive Opportunities investit majoritairement dans des petites et moyennes capitalisations, essentiellement européennes, à fort potentiel de croissance grâce à un produit ou un service qui viendra remplacer une technologie dominante sur le marché. Les innovations dont elles sont porteuses doivent être susceptibles de changer durablement le comportement des agents économiques. Son actif s’élève à 196 millions d’euros au 13 juillet 2022, en comptant l’apport d’Emergence. L’approche d’investissement d’EdRS Tech Impact, lancé en juin 2020, se focalise sur les entreprises technologiques innovantes au niveau mondial qui favorisent un impact social et environnemental positif sur l’économie, avec l’objectif de recentrer de façon pragmatique et progressive le fonds sur l’écosystème technologique européen et français (qui représentera un minimum de 50% du portefeuille en 2025, alors que son poids se limite actuellement à 6% dans les indices technologiques mondiaux). Avec l’apport d’Emergence, EdRS Tech Impact atteint 55 millions d’euros d’encours au 13 juilllet 2022. Cette nouvelle initiative du fonds de Place Emergence veut s’inscrire dans les orientations préconisées dans le rapport de Philippe Tibi pour inviter les investisseurs institutionnels français à consacrer une part plus importante de leurs allocations au développement de fondsglobal tech, permettant la structuration en France d’une expertise de pointe sur le financement des entreprises technologiques. Les investissements réalisés sur un horizon de 4 ans soutiendront le développement des fonds thématiques technologiques de sociétés de gestion entrepreneuriales françaises disposant d’équipes d’analystes et de gérants expérimentés sur ce segment, et dont l’approche de développement durable place au cœur de leurs stratégies d’investissement la recherche d’impact social et environnemental positif sur l’économie.
La société de gestion américaine Artisan Partners vient de lancer un fonds dette émergente géré par l’ancienne équipe d’Eaton Vance que la société de gestion avait recrutée en septembre 2021. Le fonds, Artisan Emerging Markets Local Opportunities Strategy, est investi dans la dette émergente en devise locale. Il est géré par Michael Cirami, Michael O’Brien et Sarah Orvin, trois anciens d’Eaton Vance, société désormais dans le giron de Morgan Stanley. L’équipe gère également les fonds Artisan Global Unconstrained et Artisan Emerging Markets Debt Opportunities Strategies, également exposés à la dette émergente.
Moneta a levé 82,3 millions d’euros pour son fonds fermé de petites capitalisations européennes MME 2027 à l’issue d’une période de commercialisation de trois mois qui s’est achevée le 13 juillet. Les capitaux ont été recueillis auprès de distributeurs, particuliers éligibles et investisseurs institutionnels. Lors du lancement du fonds en avril, Moneta avait annoncé ne pas vouloir dépasser les 150 millions d’euros pour ce fonds, puisque la société gérait alors déjà 720 millions d’euros sur des petites valeurs. MME 2027 est un fonds fermé de type FIA investi principalement dans des petites et moyennes valeurs européennes. Il s’agit du troisième véhicule spécifiquement dédié à cet univers, après le FCP Moneta Micro Entreprises (fermé aux souscriptions depuis 2009) et le FPS MME 2027 (fermé aux souscriptions et aux rachats jusqu’en 2026). Directement inspiré de MME 2026, le nouveau fonds MME 2027 est fermé aux souscriptions et aux retraits pendant une période de cinq ans. L’objectif étant ainsi de pouvoir opter pour des paris tranchés et profiter d’éventuels stress de marché en ayant la capacité de prendre des positions importantes, notamment sur des valeurs peu liquides qui sont sous pression dans de tels cas de figure. «Ce nouveau fonds nous permettra de nous affranchir de la contrainte de liquidité et saisir des opportunités d’investissement d’actifs cotés, même peu liquides, qui ne pourraient pas être pleinement représentées dans un fonds ouvert », explique Andrzej Kawalec, directeur général de Moneta, dans un communiqué.
Alphajet Fair Investors, la société de gestion fondée par Sébastien Lagarde et Thierry Le Clercq, des anciens de Mandarine, lance Alphajet Natural Resources, un fonds d’actions internationales investi dans des sociétés dont l’activité principale est liée à l’énergie, aux métaux, à l’eau ou à l’agriculture, sans contraintes géographiques. Corrélé aux marchés actions, ce fonds permet de s’exposer indirectement à certaines matières premières. «Ces dernières sont peu corrélées aux autres classes d’actifs, peuvent constituer une protection contre l’inflation, et sont portées par l’accroissement de la population mondiale», explique un communiqué. Le fonds sera investi de 75% à 110% de l’actif net en actions internationales de sociétés dont l’activité principale est liée à l’énergie, aux métaux, à l’eau ou à l’agriculture, sans contraintes géographiques. L’exposition aux pays émergents est limitée à 20% et les sociétés dont la capitalisation boursière est inférieure à 1 milliard d’euros représenteront au maximum 25% de l’actif net. AddAlpha, le modèle propriétaire d’Alphajet Fair Investors classe les sociétés selon 5 critères financiers : la croissance, le momentum, la qualité, le sentiment de marché et la valorisation. L’équipe de gestion, composée de Sébastien Lagarde, gérant principal, et de Thierry Le Clercq et Yassine Oussana, gérants suppléants, sélectionne les titres avec les meilleurs scores AddAlpha tout en veillant à construire un portefeuille diversifié, c’est-à-dire censé minimiser les risques spécifiques. L’univers d’investissement se compose de 1.600 valeurs. Un premier filtre de liquidité le réduit à 1.200 valeurs. Après application de la politique d’exclusion d’Alphajet Fair Investors, l’univers ne comporte plus que 750 valeurs. Le scoring AddAlpha et une étape de contrôle et d’analyse permettent d’arriver à une liste d’achat de 150 à 200 valeurs, dans laquelle est construit un portefeuille comportant de 70 à 100 titres.
DWS a annoncé ce 21 juillet le lancement de quatre fonds indiciels cotés (ETF) dédiés aux «moteurs de l’innovation dans les industries du futur». Ces véhicules, qui font partie de la gamme XTrackers, seront exposés aux fintech, à la génomique et à l’Internet nouvelle génération. Les indices de référence comprennent des actions qui se veulent décorrélées des répartitions sectorielles traditionnelles, avec des exclusions sur des bases ESG. Les actions sous-jacentes sont constituées de sociétés de grande, moyenne et petite capitalisation, issues des marchés développés et émergents. La pondération d’un titre dans l’indice dépend de la capitalisation boursière et de la pertinence de l’action, mesurée par les revenus générés par les thèmes d’investissement sélectionnés, avec une limite à 4,5 %. Sont exclues les sociétés qui dépassent un certain seuil de chiffre d’affaires dans des domaines comme le tabac, les combustibles fossiles et la fabrication d’armes, ainsi que les sociétés dont la notation ESG MSCI est « CCC » et les sociétés impliquées dans des armes controversées ou nucléaires. Le Xtrackers MSCI Fintech Innovation Ucits ETF se concentre sur les sociétés opérant dans le marché du paiement mobile ou numérique, et des plateformes numériques, entre autres. Le Xtrackers MSCI Genomic Healthcare Innovation Ucits ETF inclut notamment des sociétés ayant des activités de diagnostic moléculaire, de biotechnologie agricole et de bio-informatique. Le Xtrackers MSCI Next Generation Internet Innovation Ucits ETF vise à suivre un indice regroupant des sociétés axées sur des domaines tels que le cloud computing, l’internet des objets (interconnexion massive d’appareils), l’apprentissage automatique, les médias sociaux et l’intelligence artificielle. Enfin, le Xtrackers MSCI Innovation Ucits ETF est un produit unique composé de ces trois thèmes, plus celui de la Technologie Autonome et de l’Innovation Industrielle. Les fonds sont cotés sur Xetra depuis le 19 juillet 2022, et sur la Bourse de Londres depuis le 20 juillet 2022.
ARK Investment Management va fermer ce mois-ci son ETF ARK Transparency, rapporte le Wall Street Journal. Il s’agit de la première liquidation de fonds depuis que Cathie Wood a fondé sa société en 2014. L’ETF suivait l’indice Transparency, qui couvre les 100 entreprises mondiales les plus transparentes selon la définition du fournisseur d’indices Transparency Global. En début de mois, ce dernier a annoncé qu’il ne calculerait plus cet indice. ARK n’ayant pas été en mesure de trouver un autre fournisseur, il a été décidé de fermer le fonds. L’ETF n’avait que 12 millions de dollars d’actifs et avait chuté de près de 36 % depuis son lancement, selon FactSet.
Démarrée en pleine pandémie de Covid-19, la commercialisation du quatrième fonds d’Eurazeo PME est aujourd’hui bouclée avec des engagements atteignant un peu plus d’un milliard d’euros. Le véhicule dédié aux PME est deux fois plus gros que son prédécesseur. En 2006, Eurazeo PME (alors connu sous le nom d’Ofi Private Equity) ne disposait encore que de 50 millions d’euros. La part des investisseurs institutionnels et privés atteint aujourd’hui plus de 60% du fonds, contre 38% pour le précédent millésime. Parmi ses investisseurs partenaires figurent des institutionnels (gérants d’actifs, fonds souverains et compagnies d’assurance) et des familiaux en provenance de France (à hauteur de 64%), du reste de l’Europe (24%) et d’Asie (12%). Récemment, Eurazeo PME a procédé à plusieurs cessions avec des multiples élevés: celle d’Orolia (3,7 fois la mise initiale), de Vitaprotech (3,2 fois) et d’Intech Medical (3 fois). Le fonds, qui investit des tickets entre 70 et 120 millions d’euros, compte à ce stade cinq investissements représentant 40 % de l’enveloppe.
Mediolanum International Funds Ltd (MIFL), la plate-forme européenne de gestion d’actifs du groupe bancaire italien Mediolanum, vient de lancer deux fonds répondant à des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Il s’agit de Mediolanum Best Brands Multi-Asset ESG Selection, classé article 8, et de Mediolanum Best Brands Energy Transition, classé article 9. Mediolanum Best Brands Multi-Asset ESG Selection est une stratégie multi-classes d’actifs gérée par Schroders. Le fonds aura une allocation dynamique entre les classes d’actifs, afin de profiter des opportunités des marchés. Son gérant est Joseph Murphy. Mediolanum Best Brands Energy Transition est un fonds actions monde thématique investi dans des sociétés exerçant dans le secteur de l’énergie, qui favoriseront ou bénéficieront de la transition vers une économie plus durable. Ce fonds sera initialement délégué à trois gestionnaires: Schroders, KBIGI et Pictet. Son gérant est David Whitehead.
Coltrane Asset Management, le hedge fund de Mandeep Manku, affiche un gain impressionnant de 223 % cette année à fin juin, soit l’une des plus fortes performances de 2022 pour un hedge fund, rapporte le Wall Street Journal. Et ce, grâce à une décision prise fin 2020. Il choisit alors de modifier radicalement son portefeuille. Jusque-là positionné sur des valeurs européennes bon marché, il décide de parier contre la tech et les autres entreprises de croissance aux Etats-Unis. 2020 ne lui donne pas raison. Les clients commencent à sortir et le fonds perd 56 % sur l’année. En 2021, il gagne 19 %, mais le hedge fund voit ses encours décliner. En janvier 2022, ces derniers ressortent à moins de 200 millions de dollars. Et puis, les valeurs de la tech ont chuté… et le vent a tourné pour Coltrane AM.
Peut-on concilier hedge funds et investissement durable ? Pour Quentin Dumortier, fondateur d’Atlas Responsible Investors, la réponse est affirmative. Sa société de gestion alternative vient de lancer un fonds actions long/short responsable et à impact, Atlas Responsible L/S Opportunities Fund. Ce fonds au format Ucits réplique une stratégie déployée depuis trois ans via des mandats pour le compte de family offices. Il s’agit du premier fonds d’Atlas Responsible Investors. La société de gestion, qui gère une cinquantaine de millions d’euros, a été créée en 2019 à Londres avant de se transférer à Paris en 2021 en réponse aux conséquences du Brexit. Son fondateur, Quentin Dumortier, est un ancien des forces spéciales, qui a travaillé dix ans dans les hedge funds à Londres. Il a souhaité «mettre les armes classiques des hedge funds au service de l’impact», selon une présentation de la société. «Aujourd’hui, les investisseurs privés veulent davantage aligner leurs investissements avec leurs aspirations sociales et environnementales. Les solutions qui leur sont proposées sont essentiellement des fonds long only thématiques qui ne correspondent pas forcément à leur profil de risque et à la volatilité qu’ils sont prêts à absorber », constate Quentin Dumortier, gérant du fonds, interrogé par NewsManagers. «Notre fonds long/short impact offre une stratégie prudente et décorrélée des mouvements de marché, il comble donc un vide dans l’offre», poursuit-il. Réduction de 80 % de l’univers d’investisseement La dimension durable du fonds, classé article 9, passe par la définition d’un univers d’investissement autour de onze objectifs d’investissement responsable. Ces derniers couvrent des thématiques majeures comme la transition énergétique, l’alimentation durable, la préservation de l’eau, la santé ou l’éducation, et sont alignés sur les objectifs de développement durable des Nations Unies. La sélection de titres est réalisée par Marie de Muizon, une ancienne de Danone qui est aujourd’hui directrice de l’impact d’Atlas, avec l’aide de plusieurs panels d’experts indépendants. Des données externes sont bien sûr utilisées, mais Quentin Dumortier insiste sur l’importance du regard humain ultime. Cette analyse permet de réduire de 80 % l’univers d’investissement, composé au départ de 3.000 entreprises européennes et d’Amérique du Nord. «Au lieu de chercher à justifier a posteriori nos investissements en portefeuille d’un point de vue ESG, nous effectuons en amont une sélection drastique avec des critères exigeants pour définir notre univers d’investissement initial. Nous évaluons l’impact et l’utilité des business models des entreprises ainsi que la qualité de leurs pratiques ESG. C’est l’originalité du process et cela constitue un gage d’authenticité», affirme Quentin Dumortier. Pour la partie longue du portefeuille, Quentin Dumortier choisit des entreprises appartenant à trois catégories: les pionniers (des entreprises bien établies qui ouvrent la voie en matière de développement durable dans leur secteur), les catalyseurs (qui permettent la transformation des grandes entreprises en résolvant certains enjeux de durabilité dans leurs chaînes de valeurs) et les disrupteurs (qui conçoivent de nouveaux modèles d’affaires durables qui transforment les modèles de consommation et de production existants). Pour la poche short, qui correspond à la partie longue en termes d’exposition, Atlas se concentre sur les sociétés qui font partie de ses domaines d’exclusion (énergies fossiles, tabac, armes controversées), celles qui n’ont pas pris le train en marche de la transition et celles qui font l’objet de controverses. «Avec les shorts, nous avons un rôle de lanceur d’alerte», justifie Marie de Muizon. «C’est un moyen de pression sur les dirigeants de l’entreprise, qui vont s’interroger sur la montée des shorts, mais aussi un moyen d’attirer l’attention des régulateurs et du marché sur d’éventuelles controverses sociales ou environnementales », explique-t-elle. Un engagement «constructif» La construction finale du portefeuille repose sur des considérations financières. «Une fois notre univers d’investissement défini, nous sélectionnons des titres en fonction de leur couple risque/rendement et du contexte macro-économique, afin de délivrer une performance positive indépendamment des conditions de marchés. Par exemple, fin 2021, nous avions très fortement réduit notre exposition aux valeurs de croissance. Nous étions plus orientés sur la santé et l’alimentation car l’environnement macro offrait des perspectives de rendement plus intéressantes dans ces secteurs», précise Quentin Dumortier. Le fonds n’a d’ailleurs pas vocation à être équipondéré sur les onze thèmes. Cette gestion s’accompagne d’un engagement «constructif», mais pas forcément public, avec les entreprises en portefeuille, y compris pour les «short». La taille de la société de gestion ne constitue pas, selon Marie de Muizon, un obstacle pour engager avec les entreprises et faire avancer certains sujets. «Dans l’engagement actionnarial, les plus gros fonds ont bien sur beaucoup de poids mais ils sont souvent moins indépendants dans leurs prises de position. Être une société de gestion indépendante nous rend plus agiles et libres de ton dans le dialogue actionnarial pour inciter les entreprises à accélérer leurs engagements sociaux et environnementaux ». Avec ce produit, Atlas Responsible Investors, qui est certifiée B Corp, espère attirer une clientèle de particuliers et d’investisseurs institutionnels en Europe continentale. Pour son lancement, la société a déjà obtenu le soutien de la banque suédoise SEB, qui a amorcé le fonds.
Banca Generali a lancé six stratégies dans le cadre du remaniement de sa Sicav Lux IM. La protection du portefeuille et la durabilité sont au cœur des nouveaux compartiments, affirme la banque. Le premier de la gamme, Lux IM Technologies Opportunities, a été confié à Fidelity. Il est investi dans des actions du secteur de la technologie, avec un biais durable. Le deuxième fonds, Lux IM Robeco Global Consumer Trends, est géré par Robeco. Il s’agit d’un fonds sur le thème des nouvelles habitudes de consommation liées à la révolution technologique. Nordea gère le troisième fonds de cette nouvelle gamme. Le Lux IM European Covered Bond est investi dans des covered bonds. Pictet s’occupe du Lux IM Pictet Conservative Allocation, une stratégie multi-classes d’actifs. Banca Generali s’est associé avec Banor pour gérer le fonds Lux Im Catholic Values, une stratégie qui se fonde sur des valeurs catholiques. Enfin, BG Fund Management pilote le Lux Im Global Equity Value, un fonds actions value.
Amundi Real Estate Italia Sgr vient de lancer Nexus 4, un fonds immobilier fermé de droit italien réservé aux investisseurs professionnels, pour investir sur le marché immobilier européen. Plus précisément, le fonds ciblera l’Italie, l’Allemagne et la France. Les secteurs de prédilection sont les bureaux, les hôtels, les biens immobiliers de santé, les résidences, la logistique. Nexus 4 a déjà obtenu un premier engagement de 100 millions d’euros, entièrement souscrit par Crédit Agricole Vita, ce qui lui permettra de réaliser rapidement de premiers investissements. Le fonds a une durée de 15 ans, renouvelable pour 10 ans de plus.
La société de gestion écossaise abrdn vient de lancer un fonds ciblant les 30% de valeurs les plus petites du marché actions chinois onshore et offshore. Baptisé China Next Generation Fund, ce véhicule permettra également aux investisseurs d’accéder au Shanghai Star Market, marché fondé en 2019 pour les valeurs de la science et la technologie. Ce véhicule sera géré par Nicholas Yeo et son équipe d’actions chinoises comptant 14 membres, basées à Hong Kong et Shanghai. Il aura pour référence le MSCI China All Shares Smid Cap Index (USD). Selon abrdn, 88% des entreprises chinoises appartiennent au marché des petites et moyennes entreprises (PME). Ce fonds investira dans 30 à 60 valeurs axées sur la nouvelle économie et l’innovation, notamment dans quatre thématiques principales. La première se concentrera sur l’augmentation de la richesse qui entraîne une croissance rapide de la consommation de produits haut de gamme notamment des produits cosmétiques et les voitures de luxe. La seconde thématique est la transition verte, dont le green tech dans la production de l’énergie solaire, les stations de recharge pour les véhicules électriques et le stockage de batterie. La santé et la technologie sont les deux autres thématiques ciblées par abrdn dans le marché d’actions chinoises. Abrdn gérait 464 milliards de livres sterlings au 31 décembre 2021.
La société de gestion néerlandaise Robeco vient d’annoncer ce 18 juillet le lancement d’une stratégie sur la transition climatique dénommée RobecoSAM Net Zero 2050 Climate Equities. Cette stratégie investira dans des actions d’entreprises jugées à la pointe de la transition vers une économie bas carbone. Chris Berkouwer et Yanxin Liu vont gérer cette stratégie. Ils cibleront des entreprises qui contribuent activement à l’atténuation du changement climatique, en suivant une trajectoire de décarbonation d’environ 7% par an en moyenne.Outre les secteurs du clean tech, des véhicules électriques et les solutions de stockage des batteries, ce fonds investira également dans les fournisseurs d’équipements miniers ou les actifs fondés sur la nature par exemple. Le portefeuille aura environ 40 titres. Classé article 9 du nouveau règlement européen Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR), ce véhicule utilise l’indice de référence MSCI World Climate Change Index pour évaluer l’empreinte carbone ainsi que mesurer la performance. Robeco gérait 201 milliards d’euros d’encours au 31 décembre 2021.
En début de mois, les régulateurs boursiers de Hong Kong et de la Chine ont approuvé l’inclusion de dizaines d’ETF dans Stock Connect, rapporte le Wall Street Journal. Les autorités espèrent doper le marché naissant des ETF avec des capitaux étrangers. Les échanges d’ETF via Stock Connect ont plus que quadruplé la semaine dernière pour atteindre 314 millions de dollars, après une première semaine modeste, selon les données des bourses. Les analystes de Goldman Sachs prévoient qu’au cours de la prochaine décennie, le programme pourrait injecter jusqu'à 130 milliards de dollars dans des ETF cotés en Chine continentale et 50 milliards de dollars dans des ETF cotés à Hong Kong, si d’autres produits sont ajoutés dans les années à venir. Quelque 83 fonds cotés en Chine continentale et quatre fonds cotés à Hong Kong, représentant un total de 120 milliards de dollars d’actifs, peuvent actuellement être négociés via Stock Connect.
Après les obligations vertes, les obligations sociales. NN Investment Partners lance une stratégie «social bond». Cette dernière cible un double objectif: un impact social positif et un rendement financier attrayant. Les capitaux de la stratégie seront consacrés à «des projets prédéfinis qui procurent des bénéfices sociaux clairs pour une population cible spécifique», selon la société de gestion néerlandaise qui fait désormais partie du groupe Goldman Sachs. La stratégie investit principalement dans des obligations sociales mondiales et dans des instruments du marché monétaire de qualité supérieure (dont la notation va de AAA à BBB-) libellés en euro. Elle peut également comprendre des obligations de durabilité qui allouent au moins la moitié des capitaux récoltés à des projets sociaux. Elle se concentre spécifiquement sur les investissements en obligations sociales et de durabilité qui financent des projets sociaux promouvant des infrastructures de base abordables telles que l’eau et les systèmes sanitaires, l’accès à des services essentiels en matière d’éducation et de santé, des logements abordables, l’emploi, la sécurité alimentaire, de l’émancipation et les progrès socioéconomiques. «Tous les investissements feront l’objet d’un examen ESG détaillé au niveau de l’émetteur et d’une analyse rigoureuse de l’obligation sociale couvrant l’utilisation des capitaux récoltés, l’évaluation du projet, la gestion des capitaux récoltés et le reporting de l’impact social estimé. En outre, nous dialoguons en permanence avec les émetteurs afin d’éviter le « social washing », en nous basant sur notre expérience du marché des obligations vertes afin d’effectuer cela de façon efficace», souligne Roel van Broekhuizen, gérant obligations vertes, sociales et d’impact chez NN Investment Partners. Ce lancement intervient dans un contexte porteur pour les social bonds selon la société de gestion. « Les émissions d’obligations sociales ont affiché un rebond en 2020 et 2021, en particulier pour le financement de projets sociaux permettant de faire face aux effets à long terme de la pandémie», constate Bram Bos, gérant principal, obligations vertes, sociales et d’impact chez NN Investment Partners. «Au cours de cette période, le marché des obligations sociales a rattrapé son retard par rapport à d’autres obligations d’impact et il affiche aujourd’hui une capitalisation de plus de 400 milliards d’euros, offrant ainsi des opportunités d’investissement pour un portefeuille d’obligations sociales bien diversifié. En 2022, nous nous attendons à des émissions à hauteur de 250 milliards d’euros. Nos perspectives pour la croissance de ce marché sont positives et nous nous réjouissons d’avance de pouvoir exploiter le marché des obligations sociales pour contribuer à un avenir meilleur», poursuit-il. Cette nouvelle stratégie vient compléter la gamme existante d’obligations à impact de NN IP et applique un processus d’investissement similaire à celui des stratégies d’obligations vertes de NN IP.
AXS Investments a lancé jeudi une série d’ETF liés chacun aux actions d’une seule entreprise, en l’occurrence PayPal, Nike, Pfizer et Nvidia, rapporte le Wall Street Journal. Ces ETF sont destinés à amplifier la performance quotidienne de ces valeurs, ou l’inverse de cette performance. Un autre fonds cherche à produire l’inverse du rendement quotidien de Tesla, sans levier. AXS Investments précise que ces fonds sont destinés à être utilisés comme des véhicules de transaction de court terme, et qu’ils ne sont pas appropriés aux investisseurs qui ne prévoient pas de gérer activement leurs portefeuilles. Greg Bassuk, le directeur général d’AXS Investments, indique que ces fonds sont les premiers ETF single stock à être négociés aux Etats-Unis. Ils existent déjà en Europe. Le fonds utilisera des contrats de dérivés.
La société de gestion britannique Varuna Technologies vient de lancer le fonds VARUNA Navigator. Domicilié aux Pays-Bas, ce fonds quantitatif multistratégies utilisera une approche de trading de moyenne fréquence, avec environ 500 opérations par jour sur 1 200 instruments éligibles dans les univers des taux, des commodités, des actions, du forex, et des produits de volatilité. Il se concentrera principalement sur les Etats-Unis et le Japon.
Groupama Asset Management, société de gestion de l’assureur français éponyme, a procédé à l’absorption de sa filiale italienne Groupama Asset Management SGR, qu’elle détient entièrement et basée à Rome ainsi qu'à Milan, a appris NewsManagers. Le projet de fusion transfrontalière a été déposé fin juin.Sollicité, Groupama AM précise à NewsManagers qu’il s’agit d’une formalité juridique à vocation de simplification opérationnelle et administrative qui amène le gestionnaire à transformer sa filiale en succursale.L’ensemble des équipes est maintenu dans ses fonctions. Les ambitions sur le marché italien sont elles aussi maintenues et se renforcentavec le déploiement d’une équipe dédiée à la distribution et installée à Milan, indique Groupama AM. La société de gestionaccompagne la Compagnie d’Assurance Italienne depuis cette année, dans le déploiement de la solution de gestion déléguée dans le cadre du développement des unités de compte.