L'été n’a pas été de tout repos pour le haut rendement. La classe d’actif a fait les frais de la défiance des investisseurs, qui craignent le retour d’une crise mondiale semblable à celle de 2008. En juillet et surtout en août, d’importants rachats sur les fonds high yield ont obligé les gérants de vendre pour répondre aux demandes de remboursement, ce qui a maintenu une pression importante sur le cours des obligations. Le fonds Pictet-EUR High Yield ne fait pas exception. Piloté par Roman Gaiser, head of high yield chez Pictet Asset Management, l’OPCVM est passé d’un encours de 900 millions d’euros fin avril à 371 millions d’euros actuellement. «Nous avons perdu 50 % des encours suite à des demandes de rachats», confirme Roman Gaiser. «Beaucoup de nos clients avaient bénéficié de points d’entrée favorables il y a un an, un an et demi, et ont décidé de sortir du fonds en réalisant une bonne performance», ajoute Hervé Thiard, responsable du bureau parisien de la société de gestion suisse. L’objectif numéro un pour Roman Gaiser est donc de «stabiliser les encours», comme il le souligne. Arrivé en avril en provenance de Threadneedle, le gérant ne se montre pas défaitiste. «Je pense que les grands flux de sortie sont derrière nous, les plus inquiets sont déjà sortis du produit. Nous constatons même un timide retour des investisseurs sur le fonds, certains ne voulant pas rater un revirement de tendance». Fidèle à sa philosophie de gestion, Roman Gaiser privilégie une approche combiné top down/bottom up et s’efforce petit à petit d’introduire une stratégie de gestion moins offensive, en réduisant par exemple le poids des obligations issues du secteur financier. Celles-ci représentent autour de 10 % du portefeuille actuellement. Ayant obtenu de bons résultats sur le segment, il continuera à privilégier les obligations high yield des entreprises de télécoms, des médias ou des jeux.
Le Fonds stratégique d’investissement (FSI) a annoncé avoir cédé les 18% qu’il détenait dans 3S Photonics à Eurazeo, qui acquiert l’entreprise aux côtés des deux dirigeants historiques. «Cette cession va permettre à un investisseur majoritaire de poursuivre le développement de 3S Photonics, issue de l’ancienne Alcatel Optronics, fabricant de composants optiques et opto-électroniques pour des applications télécoms sous-marines, des applications télécoms terrestres, et également pour les marchés industriels, médical et de défense», note un communiqué.Le FSI avait investi dans 3S Photonics en 2009 afin de soutenir le projet entrepreneurial d’Alexandre Krivine qui avait repris et redressé la société. Avec l’acquisition de la société canadienne Avensys début 2010, la société a doublé son chiffre d’affaires, supérieur à 50 millions d’euros.
Les investisseurs belges semblent blasés des produits à capital garanti. Selon L’Echo, leur part dans le marché total des fonds en Belgique est retombée de 30,8% en mars 2009 à 17,6% aujourd’hui. Fin juin 2011, à peine 22 milliards d’euros se trouvaient encore dans des fonds à capital garanti. Selon le leader de ce marché, KBC Asset Management, «un grand nombre de fonds à capital garanti sont arrivés à échéance, ce qui explique la baisse des encours. Les investisseurs ont placé temporairement une grande partie des capitaux libérés sur un compte d'épargne à terme». Par ailleurs, toujours selon KBC, une partie des fonds libérés a été investie dans des produits nouvelle génération, les fonds CPPI. Une des principales raisons pour ce changement reste la mauvais performance des fonds garantis. Selon L’Echo, sur les 1021 fonds qui sont arrivés à échéance ces huit dernières années, 334 n’ont enregistré aucune plus-value.
Threadneedle Investments vient de lancer un clone luxembourgeois du fonds américain Columbia Management Contrarian Core Fund, géré par sa société sœur basée aux Etats-Unis. Appelé Threadneedle (Lux) US Contrarian Core Equities Fund, ce compartiment de Sicav est géré par Guy W Pope, managing director et gérant de portefeuilles senior de Columbia Management. Comme le fonds qu’il réplique, qui représente un encours de 1,6 milliard de dollars, il est investi dans des sociétés de croissance versant des dividendes qui sont tombées en disgrâce. Concrètement, Guy W Pope et son assistant Harvey Liu utilisent une méthode propriétaire pour dénicher les grandes capitalisations américaines qui sont dans le dernier tiers de leur fourchette de cours sur 52 semaines. Les valeurs ensuite choisies sont celles qui sont sous-valorisées. «Ce fonds se base sur le pessimisme. Nous cherchons les entreprises qui sont tombées en disgrâce en raison d’un pessimisme exagéré concernant leur avenir», explique Guy W Pope. La création de ce compartiment va en tout cas permettre à Columbia de vendre sa stratégie en Europe, au Royaume-Uni et en Asie. Il a été enregistré auprès de la CSSF au Luxembourg et de l’AFM aux Pays-Bas, mais devrait être autorisé à la vente dans d’autres pays. Il s’agit du quatrième fonds Columbia sur la plateforme de Threadneedle. Les trois autres sont : le fonds Global Technology, le fonds Global Energy Equities et le fonds $ High Income Bonds. Pour l’instant, il n’est pas prévu d’en lancer d’autres mais cela n’est pas exclu si un autre fonds Columbia complémente l’offre existante de la société de gestion britannique.
Le 17 octobre, ING Investment Management a annoncé le lancement du ING (L) Emerging Market High Dividend Fund, qui reprend en fait le code Isin du fonds ING Invest Asia Pacific High Dividend (LU0300631982). Cette migration s’accompagne d’un élargissement de l’univers du fonds et d’un changement de gérants.Ce fonds coordonné (dont le lancement était prévu, lire Newsmanagers du 9 juin) est désormais confié à Manu Vandenbulck (senior investment manager) et Nicolas Simar (qui dirige l'équipe «high dividend» d’ING IM). Il était aupravant géré par Pranay Gupta et Bing Li. Il n’est pas encore distribué en France, mais a déjà obtenu l’agrément de commercialisation pour l’Allemagne et le Royaume-Uni.Ce fonds à gestion active pourra désormais investir dans tous les pays émergents, au lieu de se cantonner à ceux d’Asie-Pacifique, comme précédemment. Il se focalise sur les entreprises servant un dividende élevé et s’inspire du fonds fermé ING Emerging Markets High Dividend Equity, lancé cette année par ING IM aux Etats-Unis et qui a drainé 385 millions de dollars.L’objectif du nouveau fonds consiste à surperformer d’au moins 100 points de base par rapport au MSCI Emerging Markets, avec une volatilité faible et un risque de baisse limité. Le fonds d’origine Asie-Pacifique était géré en Asie selon une méthodologie quantitative. Il appliquera désormais la stratégie «high dividend» de l'équipe dédiée à cette thématique.
DWS Investments a lancé le 16 août le fonds luxembourgeois DWS Invest China Bonds qui investit en obligations libellées en yuans sur le marché «offshore» des emprunts en renminbi de Hong-Kong, qui représente actuellement un volume de 23 milliards d’euros ou 200 milliards de yuans.Avec ce nouveau produit, qui suit par exemple celui d’AllianceBernstein ou les ETF deVan Eck et Invesco, la filiale de la Deutsche Bank propose un produit à gestion active avec un portefeuille de 50 lignes maximum (des obligations de bonne signature et d'échéance à moyen terme) qui est géré par Philip Meier de l'équipe marchés émergents. Ce fonds est aussi un pari sur l’appréciation du yuan contre le dollar américain, et il comporte également des parts couvertes du risque de change euro/dollar.Philip Meier sera assisté par les spécialistes de la société de gestion chinoise Harvest, dont DWS détient 30 %.CaractéristiquesDénomination : DWS Invest China BondsCodes Isin :Part LCH en euros : LU0632805262Part FCH en euros (min. 0,4 million d’euros) : LU06322808951Part A2 en dollars : LU0616856422Part E2 en dollars (min. 0,4 millions de dollars) : LU0616856778Droit d’entrée :Parts LCH et A : 3 %Parts FCH et E2 : 0 %Commission de gestionParts LCH et A2 : 1,10 %Parts FCH et E2 : 0,60 %Banque dépositaire : State Street Bank Luxembourg SA
L’allemand Credit Suisse Asset Management Immobilien KAG a annoncé que son fonds immobilier offert au public CS Euroreal a vendu trois immeubles pour un montant non divulgué mais supérieur à la dernière valeur d’expertise.Depuis la suspension des rachats en mai 2010, le CS Euroreal a revendu 11 immeubles (tous au-dessus de la valeur vénale) pour 880 millions d’euros. Cela porte la liquidité disponible au 5 octobre pour d'éventuels rachats à 1,29 milliard d’euros, soit 21 % de l’encours. La liquidité brute se monte à 1,65 milliard d’euros ou 26,9 % des actifs gérés. Les trois dernières cessions portent sur un immeuble commercial/résidentiel situé à Leipzig, un immeuble commercial situé à Dresde et un immeuble de bureaux situé à Londres.L’acquéreur des deux actifs allemands est RREEF (Deutsche Bank), qui destine celui de Leipzig à son fonds offert au public grundbesitz europa et celui de Dresde à un fonds immobilier institutionnel. L’immeuble londonien, St Katherine’s Estate (18.000 mètres carrés) a été vendu au malaisien Employees Provident Fund.
Le gestionnaire d’actifs central des banques populaires allemandes, Union Investment va bientôt élargir sa gamme de fonds garantis (90 produits, 16,4 milliards d’euros d’encours à fin août) avec le UniGarantPlus: Erneuerbare Energien (2018), qui sera lancé le 14 décembre 2011 et dont la souscription est ouverte depuis le 17 octobre et jusqu’au 9 décembre.Ce nouveau fonds en euros se focalise sur les actions de sociétés du secteur des énergies renouvelables (éolien, solaire, géothermie, bio-carburants éthanol, etc). CaractéristiquesDénomination : UniGarantPlus: Erneuerbare Energien (2018)Code Isin : LU0661713296Echéance : 21 septembre 2018Garantie : 104 euros par part à l'échéanceDroit d’entrée 4 %Commission de gestion : 1 % (maximum 1,5 %)Droit de sortie anticipée : 2 % (acquise au fonds)Commission de banque dépositaire (DZ Privat Bank SA, Luxembourg) : 0,05 % (maximum)
Les craintes des investisseurs ne finissent pas de faire souffrir la gestion collective française. Selon les dernières données publiées par Europerformance SIX Telekurs, les rachats ont représenté au troisième trimestre 2011 24,2 milliards d’euros. Il s’agit du huitième trimestre consécutif de décollecte. Sur un an glissant, les retraits sur les OPCVM français atteignent au total 76 milliards d’euros. Et ils ont été particulièrement forts sur les produits de long terme. Les OPCVM actions ont ainsi subi des retraits de 8 milliards d’euros, notamment au cours du mois août. Dans le détail, sur le trimestre, les fonds «Actions France», «Actions Euro» et «Actions Europe» ont enregistré 4 milliards d’euros de rachats, les fonds «Actions Internationales» et les fonds «Actions Amérique» 1,4 milliard d’euros et 884 millions d’euros de retraits, les fonds «Actions Asie» ont décollecté de 471 millions d’euros. Toutes les catégories de fonds «Actions Sectorielles» ont également comptabilisé des rachats (-1,3 milliard d’euros) dont -492 millions d’euros de désengagements en fonds «Actions Or et Matières Premières».Par ailleurs, les mauvaises performances des marchés ont ajouté un impact négatif supplémentaire. L’effet de marché négatif a atteint 45,3 milliards d’euros au troisième trimestre. Avec une baisse de 8,9 % au cours des trois derniers mois, l’encours de la gestion collective français s'élève à fin septembre à 735,1 milliards d’euros, faisant retomber le marché des fonds français à son niveau d’avril 2005. En pièce jointe figure le tableau représentant l'évolution de l’encours des différentes catégories.
Federal Finance, la société de gestion filiale du Crédit Mutuel Arkéa, a annoncé, lundi 17 octobre, le lancement d’un Fonds commun de placement (FCPI) et d’un Fonds d’investissement (FIP). Il s’agit du FCPI Pluriel Valeurs et du FIP Pluriel Ouest 3. Concernant la gestion de ces fonds, au sein de la poche relevant du quota de 60 % minimum du FCPI Pluriel Valeurs, les sociétés de gestion OTC Asset Management et Nextstage investissent dans des sociétés de croissance cotées qui présentent, selon Federal Finance, des opportunités intéressantes.Pour la poche relevant du quota de 60 % minimum du FIP Pluriel Ouest 3, Synergie Finance, UI Gestion et OTC Asset Management investissent dans des opérations de capital développement et de capital transmission dans des sociétés implantées au coeur des régions Bretagne, Pays de la Loire et Centre. Quant aux 40 % des portefeuilles qui restent, ils sont confiés à l’équipe multigestion de Federal Finance qui investit sur l’ensemble des classes d’actifs, sans aucun biais sectoriel (actions, taux, immobilier coté, matières premières et devises).Caractéristiques : Nom du fonds : FCPI Pluriel ValeursCode ISIN (Part A) : FR0011089283Minimum de souscription (Part A) : 500 euros (hors droits d’entrée)Valeur d’origine de la part A : 100 euros Période de souscription : Jusqu’au 31 décembre 2011 (1ère période de souscription)Durée de blocage : 5 ans minimum à compter de la fin de la période de souscription (31/08/2012), soit jusqu’au 31 août 2017, prorogeable une fois un an sur décision de la société de gestion, soit au plus tard le 31 août 2018.Nom du fonds : FIP Pluriel Ouest 3Code ISIN (Part A) : FR0011089051Minimum de souscription (Part A) : 500 euros (hors droits d’entrée)Valeur d’origine de la part A : 100 eurosPériode de souscription : Jusqu’au 31 décembre 2011 (1ère période de souscription)Durée de blocage : 8 ans minimum à compter de la date de constitution (31/12/2011), soit jusqu’au 31 décembre 2019, prorogeable deux fois un an sur décision de la société de gestion, soit au plus tard jusqu’au 31 décembre 2021.
Les 241 plus importants hedge funds américains (1 milliard de dollars ou plus d’actifs sous gestion) se sont accrus de 102 milliards de dollars au premier semestre, ce qui a porté l’encours à 1.399 milliards de dollars, selon la dernière enquête semestrielle «Billion Dollar Club» réalisée par AR. Malgré les résultats médiocres de nombre de gérants du secteur, plusieurs grands fonds ont été lancés au premier semestre, dont un de 5 milliards de dollars. Les jeunes sociétés réalisent également des croissances fortes, indique l’enquête. Leur nombre fin 2010 s'élevait à 225 pour un encours de 1.297 milliards de dollars.
Le groupe américain Franklin Templeton envisage de lancer un fonds immobilier dédié aux marchés émergents ou à la zone Asie-Pacifique, rapporte Asian InvestorFranklin propose déjà deux fonds immobiliers, l’un dédié à l’international, l’autre aux Etats-Unis. L’encours de ces deux véhicules s'élève à environ 1 milliard de dollars, dont 70% dans le fonds international.
Isam, le hedge fund fondé par l’ancien patron de Man Group, Stanley Fink, veut multiplier ses actifs sous gestion au moins par sept à court terme en se développant auprès des fonds souverains et des investisseurs institutionnels du Moyen Orient, rapporte l’agence Reuters.La société, dont les actifs sous gestion s'élèvent à un peu plus de 700 millions de dollars, est actuellement en discussion avec des fonds souverains, des fonds de pension et des clients fortunés dans la région, a précisé Stankey Fink à Reuters.
Les fonds d’actions émergentes ont subi une nouvelle semaine de rachats, selon les dernières estimations d’EPFR Global. Depuis le début de l’année, la décollecte nette de ces fonds atteint 40,5 milliards de dollars.Cela dit, les marchés d’actions semblent un peu moins pessimistes que durant les dernières semaines. «Un certain équilibre semble s’installer entre optimistes et pessimistes. Et si vous regardez les flux sur les ETF, plus imméditament sensibles aux changements d’humeur des investisseurs, les optimistes semblent prendre le dessus», remarque le managing director d’EPFR Global, Brad Durham. La décollecte de l’ensemble des fonds actions s’est malgré tout inscrite à 1,37 milliard de dollars.
Au mois d’août, les fonds Ucits ont enregistré une décollecte nette de 20 milliards d’euros, après 14 milliards de retraits en juillet, selon les dernières statistiques communiquées par l’Association européenne de la gestion financière (Efama), qui regroupe 23 associations professionnelles représentant plus de 97% des fonds coordonnées ou non. Les fonds Ucits de long terme (c’est-à-dire hors fonds monétaires) ont enregistré des sorties nettes de 53 milliards d’euros. Les fonds diversifiés ont ainsi enregistré des rachats de 11 milliards, les fonds obligataires de 13 milliards. Les fonds actions ont quant à eux terminé le mois d’août en décollecte de 26 milliards d’euros, contre des rachats de 1 milliards en juillet. Les fonds monétaires ont accusé une décollecte nette de 33 milliards d’euros en août, contre 25 milliards en juillet. Pour leur part, les fonds dédiés ont enregistré une collecte nette de 8 milliards d’euros en août. Les fonds Ucits terminent le mois d’août avec un encours total de 5.556 milliards d’euros, en baisse de 4,7 % depuis fin juillet.
La CNMV a enregistré le 29 septembre le fonds flexible Banesto Fondored Global Ambicioso créé par Santander Asset Management le 26 août. Ce produit «ambitieux», dont la durée de détention recommandée est de trois ans, sera investi au mimimum à 50 % dans d’autres fonds (dont au maximum 10 % de performance absolue) et utilisera comme références l’Euro Stoxx 50, le S&P 500 et l’Eonia. La duration moyenne du portefeuille sera comprise entre - 2 et + 7 ans.L’exposition aux obligations pourra varier entre 30 et 100 %, celle aux actions étant plafonnée à 60 %. Le prospectus précise que 75 % au moins de la poche obligataire sera constituée de titres de catégorie investissement tandis que la poche actions pourra comporter au maximum 15 % de titres émergents. Le fonds ne pourra pas dépasser 30 % de placements en devises autres que l’euro.CaractéristiquesDénomination : Banesto Fondored Global AmbiciosoCode Isin : ES0113731006Commission de gestion directe : 1,6 %Commission de gestion indirecte : 2,15 %Commission de banque dépositaire directe 0,1 %Commission de banque dépositaire indirecte : 1 %Souscription minimale initiale : 10.000 euros
Amundi a récemment obtenu l’agrément de commercialisation pour le marché allemand de son compartiment de Sicav luxembourgeoise Amundi Amundi Money Market Short Term (USD). Ce produit monétaire à court terme (LU05627780712) s’adresse principalement aux entreprises qui facturent en dollars et qui souhaitent donc placer leur trésorerie en monnaie américaine. Pour le moment, ce fonds n’est pas agréé en France.
Le groupe d’investissement Perceva Capital vient de réaliser le cinquième investissement de son FCPR de 150 millions d’euros France Special Situations 1, désormais investi à 40%. Le groupe vient d’entrer à hauteur de 70% au capital de Mariteam, société de mareyage qui réalise 80 millions de chiffre d’affaires, rapporte L’Agefi.
Trois cessions, dont deux en cours de finalisation, la vente du Groupe Bertrand (chaîne Bert’s, brasserie Lipp et Angelina) et celle de Siem-Flexitallic, doivent se financer non par du crédit bancaire mais par des émissions obligataires privées, avec à la clef des crédits d’investissement, rapporte Les Echos.Selon le quotidien, LCapital (groupe Arnault) et Olivier Bertrand, les actionnaires du groupe de restauration Bertrand, négocient actuellement avec Naxicap et ICG une ouverture de capital, moyennant un financement obligataire avec bon de souscription d’actions.De même, alors qu’OFI Private Equity (devenu Eurazeo PME) a interrompu la vente de Siem-Flexitallic, le fonds travaille à une reprise de l’entreprise de joints d'étanchéité avec Eurazeo sur ce mode de financement.Enfin, Equistone (ex-Barclays Private Equity) a signé la reprise de l’un des leaders du façonnage pharmaceutique en Europe, Unither, monnayant ce montage à hauteur de 90 millions d’euros environ, soit un peu moins de la valeur d’entreprise.
Alain Dubois, le président de Lyxor AM, évoque des raccourcis. Et sans doute une appellation malheureuse contribuant à donner un aspect artificiel – donc négatif – au produit. Mais dans tous les cas, rien qui ne justifie l’attaque en règle dont les ETF à réplication synthétique sont victimes actuellement et dont sa maison fait les frais. Et ce d’autant que, côté régulation, «le Financial Stability Board est chargé de réaliser une étude sur les risques systémiques et s’intéresse naturellement aux ETF, tant à réplication synthétique qu'à réplication physique. Cependant, ces travaux ne sont pas achevés et les risques sur les ETF ne sont pas avérés», tient-il à préciser à Newsmanagers. Quant à la consultation de l’Esma (cf. Newsmanagers du 30/09/2011), elle concerne tous les OPCVM «Ucits» et n’est pas dirigée contre les ETF ou les fonds structurés. Tout ce qui se dit actuellement sur ces placements ne reposerait donc sur rien... Dans ce cadre, chez Lyxor AM, la riposte s’organise et revêt deux formes. La première consiste à démontrer que les ETF à réplication synthétique de la maison sont «les plus transparents du monde». Et de rappeler que sur le site de la société de gestion, pour chaque ETF, les actifs détenus sont détaillés quotidiennement, comme la contrepartie et le poids du swap entrant dans la construction du produit. La sécurité est également mise en avant puisqu’il s’agit de répondre aux préoccupations des investisseurs. A l’occasion d’un récent Lyxor ETF Investor Day, la société a ainsi rappelé que tous les swaps étaient traités en «back to back» avec la maison mère, la Société Générale, et ce, quelle que soit la contrepartie finale. Autrement dit, au sein d’un ETF de Lyxor, le risque de contrepartie lié aux swaps – que la réglementation limite à 10% maximum de l’actif du fonds - est assumé par la SocGen. En outre, Lyxor AM insiste sur le fait qu’elle opère désormais un «rebalancement» quotidien des swaps à 0 %, annulant de facto les risques de pertes en cas de faillite de la banque se posant en contrepartie. «Et ce mode de fonctionnement est pérenne», insiste Alain Dubois. La seconde forme de riposte pour Lyxor AM consiste à rappeler que la concurrence directe – les fonds à réplication physique – ne présentent pas une transparence équivalente tandis qu’ils bénéficient d’une meilleure image auprès des investisseurs. «Certaines informations sur ces ETF ne sont pas publiées, relève le président de Lyxor, notamment sur les établissements à qui les titres détenus sont prêtés, et sur les rémunérations du gérant et de son «lending agent», qui ne font pas partie du total des frais retracés dans le DICI» (Ndlr : Document d’Information Clé pour l’Investisseur).Quant aux risques de contrepartie pour les investisseurs, ils sont identiques dans le cas d’un ETF à réplication synthétique et dans le cas d’un ETF à réplication physique qui prête ses titres. «C’est la même chose avec des contrats différents», résume-t-on chez Lyxor AM. «A une exception près cependant, note Alain Dubois, qui porte sur la «tracking error» – écart de suivi entre la performance de l’ETF et de sa référence. Compte tenu du fonctionnement de la réplication physique, le risque de tracking error y est plus élevé. Et dans ce dernier cas, il est subi par l’investisseur.»