Vanguard a annoncé des baisses de frais pour 82 classes de parts de fonds et ETF aux Etats-Unis. Cette baisse concerne notamment le Vanguard Total Stock Market Index Fund, un fonds de 550 milliards de dollars d’actifs. Quatre classes de parts voient leurs frais être réduits : la part «institutional» est diminuée d’un demi-point de base à 0,035 %, l’"admiral» et l’ETF, de 1 point à 0,04 % et l’"investor» de 1 point à 0,15 %. Le fonds Vanguard 500 Index, de 310 milliards de dollars, a aussi vu trois de ses classes de parts bénéficier de réductions de frais. L’admiral shares et l’ETF enregistrent une baisse de 1 point à 0,04 % et l’investor de deux points à 0,14 %. Ces deux stratégies font partie des principaux fonds actions à l’échelle mondiale. Un gros fonds obligataire est aussi concerné par ces baisses : le Vanguard Total Bond Market Index Fund de 178 milliards de dollars. La part institutional Plus est baissée de 1 point à 0,03 %, la part institutional de 1 point à 0,04 %, la part admiral et l’ETF de 1 point à 0,05 %, et la part investor de 1 point à 0,15 %.En outre, 14 ETF ont aussi bénéficié d’une baisse de leurs frais : FTSE Developed Markets (VEA), Value (VTV), Growth (VUG), Short-Term Bond (BSV), Mid-Cap (VO), Small-Cap (VB), Intermediate-Term Bond (BIV), Large-Cap (VV), Small-Cap Value (VBR), Mid-Cap Value (VOE), Small-Cap Growth (VBK), Extended Market (VXF), Long-Term Bond (BLV), and Mid-Cap Growth (VOT).
Le gestionnaire d’actifs britannique Jupiter Asset Management a décidé de fermer définitivement le fonds Jupiter JGF North American Equities, un fonds actions américaines, en raison de son faible niveau d’actifs sous gestion, a appris Citywire Selector. De fait, ce véhicule affiche modestement 5 millions d’euros d’encours. Géré depuis son lancement en novembre 2009 par Sebastian Radcliffe, le fonds doit être officiellement liquidé ce 28 avril 2017.
HSBC Global Asset Management va fermer le mois prochain le fonds HSBC GIF Asia ex Japan Equity smaller Companies suite à une forte demande qui a entraîné une augmentation des actifs sous gestion à 1,3 milliard de dollars. Le fonds, géré par Elina Fung et Alex Kwan, sera fermé à compter du 10 mai, indique le site spécialisé Investment Week. HSBC GAM souhaite ainsi protéger le fonds, qui investit dans un marché illiquide, surtout dans le contexte de volatilité des cinq dernières années. Cela dit, la fermeture pourrait être temporaire si des investisseurs décidaient d’en sortir. Le fonds, lancé en 2012, a dégagé une performance de 70% sur les trois ans au 26 avril, à comparer à une moyenne de 44% pour le secteur actions Asie-Pacifique hors Japon.
Le gestionnaire d’actifs immobiliers PGIM Real Estate a levé plus de 1 milliard de dollar pour son fonds PRECap VI (Pramerica Real Estate Capital VI), un fonds de dette immobilière européenne. La société de gestion a levé plus de 80% du capital de ce fonds durant les neuf mois qui ont suivi le référendum britannique sur l’Union européenne, précise PGIM Real Estate. Cette levée de fonds a été réalisée auprès des fonds de pension publics et privés, des fonds souverains et des compagnies d’assurance provenant du continent américain, d’Europe, du Moyen-Orient et d’Asie-Pacifique.
La société de gestion indépendante Comgest a fusionné le 21 avril sa SICAV domiciliée en France Comgest Japan dans le fonds Ucits domicilié à Dublin Comgest Growth Japan. Le fonds issu de la fusion conserve le nom de Comgest Growth Japan. Il garde aussi la même équipe de gestion et les mêmes objectifs d’investissement, qui sont d’investir dans des sociétés de croissance et de qualité basées ou opérant au Japon. Le nouveau fonds affiche des encours de 284 millions d’euros au 25 avril. Il offre aussi des classes de parts libellées en dollar, livre et euro, couvertes ou non du risque de change. « La fusion de nos deux fonds Japon est conforme à notre approche stratégique qui vise à renforcer l’offre internationale de Comgest », commente Arnaud Cosserat, CEO et CIO de Comgest.
Un fonds monétaire créé par Alibaba, une société chinoise de technologies, en tant que dépôt pour les restes de liquidités des dépenses en ligne est devenu le plus gros fonds monétaire avec 165,6 milliards de dollars d’encours, rapporte le Financial Times. Lancé il y a quatre ans, le fonds appelé Yu’e Bao a dépassé le fonds monétaire US de JPMorgan qui gère 150 milliards de dollars. La filiale de paiements d’Alibaba, Ant Financial, s’est lancé dans la gestion de fonds lorsqu’elle a remarqué que les liquidités des dépôts de ses clients augmentaient.
Le cabinet Océanic Finance lance auprès de sa clientèle privée et de ses partenaires, Océanic Opportunités Monde dont la gestion a été confiée à Lazard Frères Gestion, Océanic Finance apportant son conseil sur l’allocation stratégique et tactique. Fonds de fonds flexible, la stratégie d’Océanic Opportunités Monde est discrétionnaire entre les différentes classes d’actifs, permettant une exposition de 0 à 100% maximum de son actif net par classe d’actifs. Cependant l’allocation cible devrait présenter, sur la durée de placement recommandée, les fourchettes d’exposition suivantes : de 50% à 100% de son actif net en actions internationales et, à l’inverse, entre 0 et 50% en obligations ou en instruments monétaires.Dans une perspective de diversification, sa stratégie discrétionnaire lui permettra de s’exposer aussi bien aux actions des pays émergents (entre 0 et 30%), qu’aux petites et moyennes capitalisations (entre 0 et 30% également). « Nous nous sommes fixé pour objectif de constituer un portefeuille concentré d’OPC, qui puisse s’exposer, via différents gérants sélectionnés par l’équipe de gérants analystes de Lazard Frères Gestion, à toutes les zones géographiques en fonction de l’analyse du cycle économique et de la valorisation des différentes classes d’actifs », détaille Colin Faivre, gérant du fonds Océanic Opportunités Monde. Le fonds est à ce jour investi à plus de 90% sur les marchés actions (au 31 mars 2017). Les marchés européens représentent 58% de la part actions du fonds, les marchés américains 21%, les marchés émergents 14% et le marché japonais 8%.
Allianz Global Investors a annoncé la promotion de Matthew au poste de cogérant principal aux côtés de Andrew Neville du fonds de moyennes capitalisations britanniques Allianz UK Mid-Cap, rapporte le site spécialisé Investment Week. La nomination prend effet à compter du 1er juin. Le fonds, dont les encours s’élèvent à 52 millions de livres, affiche une performance de 35,5% sur les trois ans au 25 avril, contre une moyenne de 24,2% pour l’indice de référence IA UK All Companies.
Le gestionnaire d’actifs britannique Schroders a annoncé le lancement du fonds Schroder US Equity Income Maximiser dont l’objectif de générer 5% de revenus par an, payés tous les trimestres. Ce nouveau véhicule investit dans certaines des plus grandes entreprises américaines. Son portefeuille sera constitué d’actions avec l’objectif d’offrir une exposition similaire à celle des plus grandes entreprises américaines pondérée par la capitalisation boursière. Ce fonds disposera d’un dispositif de couverture (« call option overlay ») afin d’améliorer son rendement.Ce nouveau produit sera géré par l’équipe « Risk Managed Investments » de Schroders. Mike Hodgson, le patron de cette équipe, sera responsable de la gestion du portefeuille et de la stratégie de couverture. Il sera assisté par une équipe de quatre gérants spécialisés dans les investissements structurés.
Lombard Odier Investment Managers (Lombard Odier IM) doit annoncer, ce 27 avril, l’élargissement de son offre en matière d’« impact investing » avec le lancement du fonds LO Funds-Global Responsible Equity. Ce nouveau véhicule d’actions internationales a pour ambition de « délivrer un impact social et environnemental quantifiable en même temps qu’une performance financière supérieure à son indice de référence », précise le gestionnaire d’actifs suisse dans un communiqué.Concrètement, le fonds combine l’expertise de Lombard Odier en matière d’investissement responsable à une approche factorielle propriétaire afin de « viser une performance ajustée du risque robuste », note la société de gestion. Ainsi, « l’approche ESG du processus de gestion est étayée par un outil de mesure propriétaire qui se concentre sur les résultats tangibles avec pour objectif d’identifier les sociétés gérées de manière véritablement durable », souligne Lombard Odier IM. Le fonds a également pour objectif d’obtenir une empreinte carbone plus faible que le marché dans son ensemble. Lombard Odier ne part pas d’une feuille blanche, gérant à fin janvier 2017 plus de 1 milliard de francs suisses dans des portefeuilles responsables utilisant la gestion factoriellesLe fonds LO Funds-Global Responsible Equity est lancé avec 83 millions de dollars sous gestion. Il sera géré conjointement par Alexandre Déruaz, responsable « actions systématiques », et Nicolas Mieszkalski, cogérant. En parallèle, Robert de Guigné, directeur des solutions ESG, sera responsable de la fonction de conseil ESG, pleinement intégrée dans le processus d’investissement.Le fonds entend éviter les sociétés engagées dans des activités non éthiques, exposées à des risques réglementaires structurels ou sujettes à de sévères controverses, précise Lombard Odier IM. « En utilisant notre mesure ESG propriétaire, le fonds exclut les sociétés recevant le score le plus bas au sein de chaque secteur et essaie d’identifier celles dont la gestion est véritablement durable », poursuit la société de gestion. Par ailleurs, le fonds cherche à minimiser son empreinte carbone en se concentrant sur les plus faibles émetteurs de carbone au sein de chaque secteur et utilise une approche factorielle propriétaire pour identifier de manière systématique les sociétés aux fondamentaux financiers et économiques les plus solides, en plus d’un potentiel de croissance, ainsi que celles ayant les valorisations les plus attrayantes ou bénéficiant d’une tendance boursière favorable.Les frais de gestion du fonds sont de 0,60%. Conforme à la directive UCITS, ce produit est disponible au travers de classes de parts en dollar, en euro, en franc suisse et en livre sterling. Le nouveau fonds est distribué en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en Espagne, en France, en Finlande, en Italie, au Liechtenstein, en Norvège, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Suède et en Suisse.
Union Bancaire Privée va restructurer sa gamme de fonds dédiés aux actions européennes en fusionnant deux de ses fonds, rapporte le site spécialisé Citywire. Le fonds UBAM European Opportunities Equity, dont les encours étaient tombés à 2,8 millions d’euros, a été fermé la semaine dernière et ses actifs transférés dans le fonds UBAM Europe Equity dont les actifs sous gestion s'élèvent à 606 millions d’euros.Les gérants principaux du fonds fermé, Rupert Welchman et Rob Jones, resteront impliqués dans la gestion des stratégies actions européennes.
La banque italienne Monte dei Paschi di Siena propose à ses clients un fonds éligible au PIR, le plan d’épargne individuel italien, rapporte Bluerating. Le produit disponible est l’Anima Crescita Italia, un fonds diversifié créé et géré par Anima, et qui est investi en moyenne à 30 % en actions, à 5 % en liquidités et pour le reste en obligations. MPS précise que l’offre sera élargie à des fonds d’autres partenaires.
Le gestionnaire d’actifs britannique Crux Asset Management (Crux) a reçu le feu vert de l’autorité de régulation luxembourgeoise pour lancer le Crux Global Fund, un nouveau véhicule Ucits qui disposera d’un compartiment, le Crux European Special Situations Feeder. Ce fonds investira principalement, via une structure de fonds maître/nourricier, dans le fonds FP Crux European Special Situations (1,5 milliard de livres d’encours), co-géré par Richard Pease et James Milne.Ce nouveau fonds nourricier sera enregistré à la commercialisation au Luxembourg, en Suisse, en France, au Royaume-Uni et en Espagne. La période de souscription (« offer period ») va courir du 2 au 12 mai et le lancement officiel interviendra le 15 mai, précise Crux dans un communiqué. Au moins 85% de ses actifs seront investis dans les parts du fonds FP Crux European Special Situations. Il pourra toutefois investir jusqu’à 15% maximum dans des actifs liquides comme du cash. « La performance dépendra donc en grande partie de celle du fonds maître, avec toutefois quelques variations en raison de l’allocation en cash ou des coûts de transaction », avance la société de gestion.Le fonds Crux European Special Situations investit dans un portefeuille concentré d’entreprises européennes (hors Royaume-Uni) jugées sous-évaluées par l’équipe de gestion. Il adopte une approche d’investissement sans restriction en termes de capitalisation boursière ou de secteurs d’activités.
Groupama Asset Management (Groupama AM) a annoncé, ce 25 avril, le lancement de Groupama Optimum Actions Euro, un nouveau fonds d’actions couvertes. La stratégie du fonds vise « à atteindre l’équilibre entre coût en capital réglementaire Solvabilité 2 et exposition actions », précise la société de gestion dans un communiqué. Son objectif est, ainsi, d’offrir une exposition aux actions de la zone euro avec un SCR (« Solvency Capital Requirement ») inférieur à celui d’un fonds actions traditionnel. « Le recours aux actions couvertes permet de maîtriser la volatilité des fonds propres, de préserver les niveaux de plus-values latentes et de gérer les impacts comptables, des enjeux auxquels sont confrontés les investisseurs institutionnels », ajoute Groupama AM. La gestion du fonds intègre les questions du risque de base et d’éligibilité réglementaire, tout en cherchant à optimiser le coût de la couverture et préserver les plus-values latentes. La couverture est à la fois dynamique - elle varie en fonction des anticipations de marché de Groupama AM et d’éléments tactiques – et permanente afin de contenir le « SCR actions » à un niveau maximum de 25%. Le fonds Groupama Optimum Actions Euro est un fonds communs de placement (FCP) de droit français, classifié «diversifiés». Deux catégories de part sont ouvertes à la clientèle externe : une part M réservée aux investisseurs institutionnels et une part N ouverte à tous les souscripteurs.
Le gestionnaire d’actifs américain Artisan Partners a annoncé le lancement du fonds Artisan Thematic Strategy. Sa gestion a été confiée à Christopher Smith, gérant de portefeuille qui a rejoint la société en octobre 2016 pour mettre sur pied l’équipe d’investissement thématique. L’intéressé, qui compte 14 ans d’expérience professionnelle, a précédemment travaillé chez Karsch Capital, Soros Capital et Kingdon Capital. Il est notamment spécialiste des stratégies « long-only » et « long/short ». Cette nouvelle stratégie, la première de l’équipe thématique d’Artisan Partners, utilise «une approche unique pour capitaliser sur les tendances et les thématiques de long terme à travers un portefeuille de forte conviction», explique Eric Colson, directeur général d’Artisan Partners, cité dans un communiqué.
Robin Parbrook va confier la responsabilité du fonds Schroder ISF Asian Opportunities à Toby Hudson, rapporte Citywire. Cela intervient alors que Robin Parbrook, co-responsable des investissements alternatifs en actions asiatiques, va quitter Hong Kong pour rejoindre Londres. Il continuera à travailler avec l’équipe actions asiatiques de Schroders et à gérer ses autres fonds avec King Fuej Lee.
BlackRock a finalisé le closing de son fonds Europe Property Fund IV lancé en 2015 à 700 millions d’euros. D’après le communiqué, cette levée a été réalisée auprès de 30 investisseurs institutionnels tels que des fonds de pension publics et privés, des fonds souverains, des compagnies d’assurance et des family offices en Amérique du Nord et du Sud, en Europe, en Asie et en Australie. «Cela reflète la demande européenne importante pour les stratégies « value-add »", commente le communiqué. Certains de ces investisseurs ont également montré leur fort intérêt pour des co-investissements effectués au côté du fonds. Le fonds est déjà investi à 20% environ dans six transactions réalisées dans des villes européennes, comme Paris, Munich, Francfort et Dublin. Il est en phase d’investissement avec actuellement cinq transactions en exclusivité, assure BlackRock. Il cède en ce moment une première position avec «une performance supérieure aux attentes», selon Thomas Mueller, gérant du fonds.BlackRock Real Estate revendique 20 milliards de dollars sous gestion.
Le gestionnaire d’actifs néerlandais Kempen Capital Management (Kempen) a annoncé, ce 24 avril, le lancement du Diversified Structured Credit Pool, un nouveau fonds de fonds de crédits structurés. Ce véhicule ciblera principalement des fonds de crédits structurés « long-only » en provenance de trois sociétés spécialisées, à savoir GoldenTree, LibreMax et One Williams Street, précise la société de gestion dans un communiqué. Le Diversified Structured Credit Pool investira dans des obligations « investment grade » et « sub-investment grade », avec une duration de taux d’intérêt de 2 à 3 ans. Il ciblera les prêts résidentiels (RMBS), les prêts commerciaux (CMBS), les prêts seniors sécurisés (CLO) et les prêts à la consommation (« consumer loans » ou « Consumer ABS). D’un point de vue géographique, il investira entre 80% et 85% sur le marché américain et entre 15 et 20 % en Europe. Son objectif est dégager un rendement net compris entre 4 % et 6% par an. Kempen souligne que le marché des crédits structurés est l’un des plus importants marché au monde, représentant 2.800 milliards de dollars. « Ce marché est deux fois plus grand que le marché du high yield américain et 6 fois plus grand que le marché du high yield européen », note la société de gestion dans un communiqué.
3i Group a levé 155 millions d’euros pour son fonds 3i European Operational Projects auprès de plusieurs investisseurs européens, à l’occasion de la première clôture du véhicule. La société a elle-même investi 40 millions d’euros.Le fonds investira dans des projets de partenariat public-privé déjà opérationnels à travers l’Europe, et plus particulièrement en France, au Benelux, en Allemagne, en Italie et en Ibérie. Les secteurs privilégiés sont les infrastructures sociales et le transport. Le fonds, géré par l’équipe infrastructures de 3i, va acquérir un portefeuille de départ de 11 projets opérationnels. Au total, 3i gère ou conseille 3,5 milliards de livres d’actifs infrastructures par le biais de six véhicules d’investissement.
La Société Financière Internationale ou International Finance Corporation (SFI ou IFC), membre du groupe de la Banque Mondiale, et le français Amundi ont annoncé la création du plus grand fonds d’obligations vertes dédié aux marchés émergents. Un projet de 2 milliards de dollars qui vise à davantage développer les marchés locaux et à accroître les financements en faveur des projets d’investissement liés au réchauffement climatique. IFC apportera jusqu'à 325 millions de dollars dans le nouveau fonds d’obligations « Green Cornerstone », qui investira dans des obligations vertes émises par les banques dans les pays en voie de développement. Pour sa part, Amundi lèvera le reste des 2 milliards de dollars auprès d’investisseurs institutionnels à travers le monde et «apportera son expertise dans la gestion des dettes émergentes». Un communiqué relève que le marché mondial des obligations vertes a rapidement crû au cours des dernières années - plus de 100 milliards de dollars d’obligations ont été émises en 2016 – mais qu’il existe encore d’importantes disparités : peu de banques dans les pays en développement ont émis de tels emprunts. IFC et Amundi prévoient que le nouveau fonds encourage les institutions financières locales à émettre davantage d’obligations vertes en stimulant la demande pour créer ainsi des marchés locaux. Avec le support de plusieurs donateurs internationaux, ils travailleront ensemble avec les institutions financières locales pour renforcer leur capacité à émettre des obligations vertes, en leur offrant une formation et en partageant avec elles les meilleures pratiques internationales. Le fonds vise à être entièrement investi dans des obligations vertes dans les sept ans et être disponible pour les banques en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique latine, en Europe de l’Est et en Asie centrale. Amundi a été sélectionnée à l’issue d’un appel d’offres, et ce fonds est le premier produit d’une coentreprise qui sera détenue entre IFC et Amundi et dont l’objectif sera de développer le financement vert dans les marchés émergents. «Ce fonds obligataire vert réduira le risque pour le secteur privé et attirera de nouveaux investisseurs - en créant un marché où il n’y en a pas», a déclaré Philippe Le Houérou, PDG d’IFC. «Nous avons déjà identifié des dizaines de banques dans de nombreux pays en voie de développement qui pourraient être intéressés par ce fonds. C’est une opération gagnant-gagnant : soutenir l'économie verte et développer l’accès aux marchés internationaux pour les émetteurs émergents «Selon Xavier Musca, président du conseil d’administration d’Amundi, « ce projet constitue une bonne illustration des capacités d’innovation financière verte du groupe Crédit Agricole. Ce projet fait évoluer les règles du jeu : il s’agit à la fois d’une opportunité d’investissement pour les investisseurs institutionnels et cela aura un impact positif sur la société en accélérant le mouvement des marchés émergents en faveur d’une économie verte. » Initialement, le fonds se concentrera sur les pays et les banques qui ont un fort potentiel à émettre des obligations vertes avant de s’étendre sur d’autres marchés. En plus de son investissement, IFC fournira une garantie de première perte, contribuant ainsi à réduire les risques et à accroître la mobilisation du secteur privé tout en veillant à ce que le fonds puisse opérer sur des marchés plus difficiles, y compris les pays les plus pauvres et les zones touchées par les conflits. Le fonds contribuera également de manière significative aux objectifs climatiques du World Bank Group et à l’objectif de l’IFC de porter à 28 % les investissements réalisés de son compte propre dans le secteur du climat tout en mobilisant 13 milliards de dollars par an en financements privés d’ici 2020. Jusqu'à présent, la Banque mondiale, qui compte parmi les plus gros émetteurs d’obligations vertes, a émis 8,5 milliards de dollars en obligations vertes dans 18 devises. L’IFC a émis 5,8 milliards de dollars en 12 devises.