Après les labels ISR français et belge, La Financière de l’Echiquier obtient le label allemand pour deux fonds. Echiquier Major SRI Growth Europe et Echiquier Positive Impact Europe sont distingués pour la première fois par le label allemand FNG-Siegel, avec le plus haut niveau de qualité, 3 étoiles. La Financière de l’Échiquier (LFDE) a obtenu le label belge Towards Sustainability début novembre pour ces deux fonds, déjà détenteurs du label ISR français depuis 2016. Les 2 fonds intègrent aujourd’hui ce standard de qualité qui distinguent les fonds d’investissement responsable des pays germanophones (Allemagne, Autriche, Suisse). Le référentiel du label FNG, qui se fonde sur des critères de transparence et de qualité, comporte trois niveaux. Un fonds peut recevoir jusqu’à trois étoiles en conjuguant engagement ISR et actionnarial, ainsi qu’une recherche et des processus d’investissement rigoureux.
La société de gestion britannique Hermes GPE a annoncé le closing de son fonds de private equity PEC IV à 603,5 millions de dollars (648 millionsd’euros), largement au-dessus de sa cible initiale,fixée à 350 millions de dollars (318 millions d’euros). Parmi les souscripteurs, figurent notamment le régime de retraite à prestations définies des employés de British Telecom (BTPS),le fonds de pension des enseignants de l’Etat de l’Ohio, le Local Pensions Partnership, l’Office d’Investissement du Régime de pensions du Canada (OIRPC), le fonds de pension coréenKorean Teachers Credit Union, ou encorel’australien Hostplus Super. Pour l’heure, le fonds a investi environ 220 millions de dollars dans 24 entreprises, à l’activité «non corrélée aux cycles économiques». L'équipe d’Hermes GPE a également commencé à investir dans le cadre dunouveau mandat de capital-investissement attribué par BTPS. Les capitaux confiés par l’institutionnel, totalisant un milliard de dollars, seront investissur trois ans et répartisà parts égales entre co-investissements et fonds.
Natixis Investment Managers lance à l’international le fonds Global Emerging Markets Equity de sa société de gestion californienne WCM Investment Management. Il s’agit du premier fonds de cette société américaine commercialisé à travers la plateforme internationale du groupe français. Pour mémoire, WCM, qui gère 42,6 milliards de dollars d’encours, a conclu un accord de distribution international avec Natixis Investment Managers en avril 2019. Ce nouveau fonds est domicilié au Luxembourg et il est ouvert aux investisseurs institutionnels et particuliers. Il emploie une approche bottom-up pour constituer un portefeuille concentré d’actions émergentes à faible rotation. L’objectif est d’obtenir des rendements excédentaires à long-terme et ajustés au risque. WCM cherche à identifier des sociétés présentant des fondamentaux attrayants, tels que le rendement élevé ou croissant du capital investi, ou la croissance à long terme des revenus et des bénéfices. WCM cible en particulier les sociétés qui disposent d’avantages concurrentiels établis, soutenus par une forte culture d’entreprise, et qui bénéficient de tendances favorables dans la durée et à l’échelle mondiale. Le fonds est piloté par l’équipe de gestion WCM Emerging Markets, composée de Mike Trigg, Pete Hunkel, Sanjay Ayer, Mike Tian et Greg Ise, qui assurent chacun les fonctions de gérants de portefeuille et d’analystes commerciaux. L’équipe s’appuie sur six analystes généralistes internationaux et un analyste dédié à la culture d’entreprise.
Robeco lance le Robeco QI Global Multi-Factor Bonds, une stratégie d’investissement factorielle couvrant le marché obligataire. Le fonds est investi dans un portefeuille d’obligations d’entreprises et gouvernementales, avec une exposition diversifiée aux facteurs de risque suivant: faible risque, qualité, value, momentum et taille. Le processus d’investissement intègre des critères ESG. L’engagement et les exclusions sont menées par l’équipe Active Ownership de Robeco. Le nouveau fonds sera géré par Olaf Penninga et Patrick Houweling, qui dirigent l’activité crédit quantitatif.
CNP Assurances, le Fonds européen d’investissement (FEI), Bpifrance et Zencap, ont apporté à un fonds de prêt d’October (ex-Lendix) 100 millions d’euros, aux côtés d’autres investisseurs institutionnels européens, a annoncé le FEI ce 27 novembre. Tous sont déjà intervenus dans le cadre du troisième etdernier fonds institutionnel en date lancé en 2018, qui avait notamment réuniEiffel IM, Decaux Frères Investissements et Matmut. Ce nouvel engagement de 100 millions d’euros permettra à October de financer des PME à l’aide de nouveaux prêts allant de 30.000 d’euros à 5 millions d’euros, dans tous les secteurs, en France, en Espagne, en Italie, aux Pays-Bas et en Allemagne. La plateforme technologique October a été lancée en 2015 pour donner aux petites entreprises «un accès simple, rapide et direct aux prêts, et ce à grande échelle», rappelle un communiqué. À ce jour, October a financé plus de 700 projets de développement de PME de toutes tailles et de tous secteurs, pour un montant total de 360 millions d’euros.Dans le cadre de leur engagement, les investisseurs institutionnels prêtent automatiquement à tous les projets présentés sur la plateforme, aux côtés d’une communauté existante de 20.000 prêteurs de détail. L’engagement du FEI s’inscrit dans le cadre du programme «Crédit privé dédié aux PME», lancé en décembre 2018 dans le cadre duplan Juncker. Ce derniera pour objectif de promouvoir l’investissement institutionnel privé grâce à des solutions de financement davantage adaptées aux besoins des PME et des petites ETI européennes. «Les fonds de dette diversifiés offrent aux petites entreprises une source de financement autre que les prêts bancaires classiques et leur permettent ainsi de bénéficier, notamment, de crédits sur mesure, d’un déploiement rapide et d’une approche flexible», a commenté Pier Luigi Gilibert, directeur général du Fonds européen d’investissement.
La révision de Solvabilité 2 en 2020 représente d'importants enjeux sur le calibrage du risque de taux. Olivier Héreil, directeur général adjoint, responsable des gestions d'actifs de BNP Paribas Cardif, s'interroge également sur l'impact de la révision pour les actifs réels.
Barings a annoncé ce 26 novembre le lancement de son premier PFM («private fund management»), un type de fonds de droit local qui permet aux gérants étrangers de les distribuer auprès d’investisseurs qualifiés. Dénommé «Barings China A-share Private Securities Investment Fund No.1", le fonds sera géré par Nathan Jiang et investira dans les actions chinoises. Il suivra la philosophie de gestion «GARP» (Growth-at-a-Reasonable-Price). Le géant britannique, qui gère plus de 335 milliards de dollars, est présent en Chine depuis août 2018. Il dispose de nombreuses licences de gestion, dont la WFOE («Wholly Foreign Owned Enterprise», une forme juridique permettant aux sociétés étrangères d’établir des filiales sans partenaire local), et celles relatives à la distribution de fonds étrangers auprès d’institutionnels chinois.
La Française a annoncé ce 26 novembre le lancement du fonds La Française Carbon Impact 2026, un fonds obligataire à échéance avec une stratégie bas carbone. Il vise à financer les acteurs économiques «ayant une réelle ambition quant à leur transition énergétique, avec un objectif de réduction de leurs émissions carbone afin de lutter contre le réchauffement climatique», a précisé la société dans un communiqué. Le fonds a pour objectif de générer, sur la période de placement recommandée de 7 ans, une performance nette de frais supérieure à celle des obligations à échéance 2026 émises par l’Etat français. Le fonds investira dans un portefeuille cible de 120 à 200 titres, dont les émetteurs seront filtrés préalablement selon des critères ESG via une méthodologie développée par Inflection Point by La Française, puis soumis à une deuxième étape d’intégration thématique qui allie une analyse carbone à l’analyse financière. Le fonds s’engage à avoir une moyenne pondérée des émissions de gaz à effet de serre du portefeuille par euro investi au moins 50% inférieure à celle d’un univers d’investissement comparable. La stratégie de gestion du fonds est discrétionnaire. La Française Carbon Impact 2026 peut investir jusqu’à 100% de son actif net dans des obligations émises par des entreprises du secteur privé et ou semi public (dont des Green Bonds) de maturité inférieure ou égale au 31 décembre 2026, notées investment grade (jusqu’à 100%) ou high yield (jusqu’à 70%). L’allocation géographique peut aller jusqu’à 100% dans des émetteurs de l’OCDE et jusqu’à 10% dans des émetteurs de pays hors OCDE.
Le luxembourgeois Middlegame Ventures vient de lever 150 millions d’euros pour un fonds d’investissement en early stage dédié aux fintech, a appris Paperjam. Il a notamment reçu des encours du Fonds européen d’investissement et du Luxembourg Future Fund, a remarqué le site spécialisé Tech.eu. Le fonds investira dans des fintech européennes ou américaines en phase précoce de développement, notamment des sociétés de la regtech, de l’identité digitale, des findata, des infrastructures liées aux cryptomonnaies, dans la banque, l’assurance, la gestion d’avoirs, des paiements et des marchés de capitaux. Le fonds a déjà investi dans la plateforme digitale Nivaura, la plateforme bancaire Railsbank, et la société de big data Gardenia Technologies.
L’agence de presse espagnole EuropaPress rapporte que la société de gestion parisienne Lazard Frères Gestion a enregistré un fonds high yield, Lazard Euro Corp High Yield,auprès du régulateur hispanique CNMV. Le fonds, lancé en septembre 2007, investit sur de la dette à haut rendementémisepar des Etats, des entreprises et des institutions financières, basés dans lazone OCDE à hauteur de 75% minimum de l’actif net, et dans les autres zones à hauteur de 25% maximum de l’actif net.
Franklin Templeton lance le Franklin Innovation Fund sur la thématique de l’innovation. Ce fonds de droit luxembourgeois sera investi principalement dans des sociétés qui se présentent comme des chefs de file en matière d’innovation, s’engagent dans des technologies pionnières, sont dotées d’une équipe dirigeante hors pair et bénéficient de nouvelles conditions favorables dans leur secteur d’activité du fait de l'évolution des dynamiques économiques mondiales, détaille un communiqué. Ce nouveau produit sera dirigé par Matthew J. Moberg, gérant qui fait partie du Franklin Equity Group et est basé en Californie. Il investira à l'échelle internationale dans des sociétés de tous secteurs économiques et toutes capitalisations boursières, mais le marché américain devrait représenter sa principale exposition géographique. Afin de sélectionner les investissements en actions, l'équipe d’investissement s’appuie sur un processus de recherche bottom-up axé sur les fondamentaux, l’objectif étant d’identifier des sociétés répondant à ses critères de croissance durable ainsi qu’un vaste univers d’investissement dont le moteur est l’innovation.
La société de gestion néerlandaise Actiam, spécialisée dans la gestion durable, a lancé le fonds Actiam (L) Sustainable Emerging Markets Debt Fund, un fonds de dette émergente durable. Ce fonds géré activement est investi dans des obligations gouvernementales et des obligations d’entreprises publiques dans les marchés émergents. Tous les investissements ont une note ESG. La note ESG du portefeuille sera toujours supérieure à la note ESG de l’indice. Le fonds vise aussi à dégager un rendement au moins égal à celui de l’indice. L’équipe de gestion se base sur la solidité fondamentale des économies (et non leur poids dans le marché). Plusieurs sujets socio-éthiques sont étudiés lors de l’analyse du risque pays et des opportunités de croissance économiques à long terme: les droits humains, la liberté politique, la bonne gouvernance et les armes controversées. Le fonds exclut les sociétés pétrolières et gazières. Le fonds est géré par Ruben Smit et Pim Burggraeve, qui font partie de l’équipe obligataire et multi-classes d’actifs.
Fox Gestion d’Actifs, qui va bientôt fusionner avec Flornoy & Associés, a annoncé ce 21 novembre le lancement d’un fonds dédié aux sociétés cotées dirigées exclusivement par une femme CEO. Ce fonds «Valeurs féminines globales» appliquera donc un filtre visant à ne choisir que les sociétés dirigées par des femmes, ce qui représente seulement 3% des titres au sein des 19 pays de l’OCDE couverts. L'équipe de gestion appliquera également des filtres environnementaux et sociaux, en sus de la gouvernance. Le nom de ce fonds ne manque pas de rappeler celui de «Valeurs Féminines» de la société CPG rachetée cet été par Fox Gestion. Mais une porte parole interrogée par NewsManagers que le process de gestion est totalement différent et que l’ex-"Valeurs Féminines» a été fusionné dans «Fox Sélection». La société de gestion s’est par ailleurs engagée à reverser 10% des revenus annuels du fonds aux organisations caritatives favorisant la parité dans le monde du travail. Parmi les associations sélectionnées se trouvent déjà International Women’s Forum France et Professional Women’s Network. Pour rappel, Groupe Premium, la maison-mère de Fox Gestion d’Actifs, a acquis Flornoy & Associés fin octobre. La fusion des deux sociétés de gestion devrait totaliser 1,2 milliard d’euros d’encours.
LaSalle Investment Management lance un fonds immobilier privé core à capital variable sur le Japon appelé LaSalle Japan Property Fund. Le fonds sera investi dans des actifs immobiliers core au Japon, essentiellement à Tokyo, Osaka, Nagoya et Fukuoka, dans l’immobilier multirésidentiel, commercial, industriel et de bureau. Son objectif est d’attirer des investisseurs internationaux et d’atteindre 1,6milliard d’euros en trois ans et 2,4milliards d’euros d’ici cinq ans. Doté d’un capital initial de 505millions d’euros provenant d’investisseurs japonais et de prêts accordés par les principales institutions financières du pays, il dispose déjà d’un portefeuille composé de six actifs sélectionnés sur la base des critères DTU (Démographie, Technologie et Urbanisation) définis par les équipes Recherche et Stratégie de LaSalle, pour un prix d’acquisition de 870millions d’euros.
Les plans d’épargne individuels italiens (PIR) ont une fois de plus décollecté au troisième trimestre, et vu sortir 354 millions d’euros, rapporte Il Sole 24 Ore, citant Assogestioni. Les encours sont restés stables à 18,5 milliards d’euros. Bien que le gouvernement prépare une réforme des PIR, nombre d’investisseurs s’éloignent de ce secteur. L’encéphalogramme des PIR est plat depuis janvier. Aucun nouveau produit n’a vu le jour (leur nombre a même diminué, de 72 à 69) et aucun flux n’entre dans le secteur. Même les souscripteurs de ces produits n’y investissent plus. Pire, les clients de la première version des PIR (qui ne prévoyaient pas l’obligation d’investir 3,5 % dans le venture capital et l’AIM) sortent également de ces produits, renonçant à l’avantage fiscal qu’ils obtiendraient s’ils restaient cinq ans.
Crédit Agricole a lancé officiellement mercredi 20 novembre CA Indosuez Wealth Italy, faisant disparaître la marque Banca Leonardo acquise en 2018, rapporte Il Sole 24 Ore. Les actifs s’élèvent à plus de 6,4 milliards d’euros et l’objectif est de gérer 10 milliards d’euros d’ici à 2021. Indosuez Wealth Management se concentre sur la clientèle très fortunée (plus de 1 million d’euros de patrimoine), alors que Crédit Agricole Private Banking est dédié aux clients avec des actifs plus faibles. En tout, la clientèle privée du groupe Crédit Agricole en Italie représente 23 milliards d’encours sous gestion.
Goldman Sachs Asset Management a annoncé le 20 novembre avoir coté pour la première fois ses ETF sur Borsa Italiana. Cela fait suite au lancement de son activité ETF en Europe en septembre dernier. Les trois premiers ETF cotés en Italie sont les suivants: Goldman Sachs ActiveBeta® U.S. Large Cap Equity UCITS ETF, Goldman Sachs Access China Government Bond UCITS ETF et Goldman Sachs ActiveBeta® Emerging Markets Equity UCITS ETF. GSAM continuera à élargir son offre d’ETF européens dans les prochains mois. La société de gestion a commencé à proposer des ETF aux Etats-Unis en septembre 2014 et y compte désormais 19 ETF, avec des encours sous gestion supérieurs à 14 milliards de dollars.