Le géant américain Vanguard a annoncé ce 5 décembre le prochain lancement d’un nouveau fonds indiciel dédié à l’obligataire international Vanguard Total International Bond II. Cette nouvelle stratégie constituera la composante obligataire internationale pour les familles de fonds à horizonVanguard Target Retirement (Target Retirement Funds, Institutional Target Retirement Funds et Target Retirement Trusts) et les LifeStrategy Funds. Vanguard Total International Bond II Index Fund se présente comme le miroir de la stratégie d’investissement Total International Bond Index Fund et elle s’efforcera de répliquer le même indice de référence, Bloomberg Barclays Global Aggregate ex-USD Float Adjusted RIC Capped Index (USD Hedged). “Parallèlement à leur développement, les fonds Target Retirement et les LifeStrategy Funds sont devenus des actionnaires significatifs de leurs fonds indiciels sous-jacents. Nous estimons qu’il est dans l’intérêt des actionnaires de séparer les coûts de transaction produits par ces fonds de fonds des coûts générés par d’autres investisseurs dans le Total International Bond Index Fund”, a expliqué Greg Davis, responsable des investissements chez Vanguard. A l’occasion de son lancement début 2020, Vanguard Total International Bond II Index Fund bénéficiera de l’injection de capitaux en provenance des fonds Target Retirement series et des LifeStrategy Funds. Les avoirs des fonds de fonds dans le Vanguard Total International Bond Index Fund seront progressivement transférés dans le nouveau fonds. Les stratégies d’investissement des fonds de fonds ainsi que leurs principales caractéristiques ne seront pas modifiées. La famille des fonds Target Retirement, la plus importante dans le secteur des fonds à horizon, représente des actifs sous gestion de plus de 800 milliards de dollars.
BlackRock Real Assets a annoncé avoir finalisé la première clôture de son fonds Global Renewable Power III (GRP III), pour un montant d’un milliard de dollars. Cette levée de fonds a été réalisée auprès de 35 investisseurs institutionnels situés en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Il s’agit du troisième millésime du fonds mondial d’énergies renouvelables développé par BlackRock. Ce fonds investit dans des actifs d’infrastructures associés à la transition énergétique, avec une concentration sur les actifs en lien avec la production, le stockage et la distribution d'énergies renouvelables.
Amundi lance quatre ETF supplémentaires sur la Bourse de Milan. Parmi eux figurent deux ETF thématiques (Amundi Smart City Ucits ETF et Amundi Smart Factory Ucits ETF), qui viennent s’ajouter à celui sur l’intelligence artificielle déjà disponible en Italie. Amundi lance aussi un ETF obligataire ISR (Amundi Index Euro Corporate SRI 0-30Y – Ucits ETF DR) et un ETF destiné à donner accès aux attentes en matière d’inflation américaine par le biais d’une stratégie long/short (Amundi Index Breakeven Inflation USD 10y – Ucits ETF DR).
La société de gestion chinoise E Fund a choisi de s’allier au suisse Lemanik AM afin de développer une gamme de fonds offshore. Lemanik AM sera chargé de cogérer, avec la filiale hongkongaise E Fund Management, le format UCITS du fonds Greater China High Dividend Equity Fund. Ce fonds, lancé en 2015, gère environ 3,6 millions de dollars. Dans le détail, Lemanik AM apportera ses compétences en matière de supervision réglementaire, de contrôle, et de distribution de fonds.
Allianz Global Investors a annoncé ce 5 décembrela clôture de Allianz European Infrastructure Fund S.A. RAIF (AEIF) après seulement neuf mois. La demande des investisseurs institutionnels européens pour AEIF, qui est géré par Allianz Capital Partners (ACP), a largement dépassé les attentes, selon un communiqué. La taille totale du fonds a atteint 860 millions d’euros pour des prises de participation dans des projets d’infrastructure européens. En raison de la forte demande des investisseurs, l’objectif de taille du fonds a été porté de 500 à 750 millions d’euros. L’AEIF a atteint une première clôture supérieure à 600 millions d’euros en septembre 2019 et sa clôture finale a également dépassé la nouvelle taille cible, à 860 millions d’euros en novembre 2019. Le fonds a été largement sursouscrit. Grâce à l’AEIF, les clients institutionnels pourront pour la première fois prendre des participations aux côtés des compagnies d’assurance Allianz dans le cadre d’un programme de plusieurs milliards d’euros visant à investir dans les infrastructures européennes. Pour son premier investissement, AEIF détient une participation dans Elenia, la deuxième plus grande société de distribution d'électricité de Finlande, après Allianz. Les futures transactions en Europe seront financées à la fois par AEIF et par les compagnies d’assurance Allianz, ces dernières apportant au moins 50% du capital investi, créant ainsi un fort alignement. L’accent sera mis sur l’investissement dans les infrastructures d'énergie, de transport et de communication qui fournissent des services essentiels au public. «Cette levée de fonds réussie démontre la confiance que nos clients accordent à Allianz et à notre équipe. Nous sommes ravis de la réaction positive du marché, qui accélérera le développement de notre offre en matière de fonds propres d’infrastructure. Le marché offre des opportunités d’investissement intéressantes et nous nous réjouissons de les saisir en partenariat avec nos investisseurs qui partagent notre vision d’investir sur le long terme de manière durable ", a commentéChristian Fingerle, directeur des investissements d’Allianz Capital Partners, cité dans un communiqué. ACP, qui fait partie d’Allianz Global Investors, est un investisseur financier international important en matière d’infrastructure equity, avec plus de 12 milliards d’euros d’actifs sous gestion dans le secteur des infrastructures, investis pour le compte des compagnies d’assurance Allianz depuis plus d’une décennie. Au total, ACP gère plus de 32 milliards d’euros de participations alternatives dans le private equity, les infrastructures et les énergies renouvelables. ACP et AllianzGI gèrent ensemble plus de 80 milliards d’euros d’actifs alternatifs.
Les filiales de gestion d’actifs de JPMorgan et de China Merchant Bank (CMB) ont annoncé ce 4 décembre avoir noué un partenariat stratégique sur le marché chinois. L’américain est désormais un «fournisseur privilégié» de produits d’investissement de la China Merchant Bank Wealth Management, tant sur les véhicules onshores qu’offshores. Le partenariat comprend également le développement commun de produits, le partage de connaissances, et de la collaboration technologique, ce qui inclura une fintech. JPMorgan AM est la première société étrangère a avoir profité, cet été, de la récente possibilité de détenir majoritairement une société de gestion en Chine. Elle a, pour ce faire, dépassé les 50% de capitaux au sein de la joint-venture China International Fund Management, créée en 2004 avec la Shanghai International Trust.
La Française Real Estate Managers (REM) a annoncé ce 4 décembre l’acquisition d’immeuble de bureaux auprès de BMG. Entièrement loué, le bien se situe à l’ouest de Bordeaux au sein du parc tertiaire Cadéra Nord. Livré en septembre 2017, il comprend 4.650m² et bénéficie également de deux terrasses au 3ème étage et de 185 emplacements de stationnement, dont 43 en sous-sol. Cette acquisition a été réalisée pour le compte de l’OPCI Grand Public, LF OPSIS Patrimoine. Dans cette opération, La Française REM a été conseillé par l’office notarial Allez et Associés et le cabinet Jeantet ; le groupe BMG a été conseillé par l’office notarial de l’Estuaire et CBRE Bordeaux. L’acquisition a été partiellement financée par la banque Palatine.
M&G Investments a annoncé ce 4 décembre avoir suspendu dans la journée les retraits du fonds M&G Property Portfolio, ainsi que les retraits sur son fonds nourricier. Dans un courrier adressé aux porteurs de parts, la société invoque d’importants retraits au sein du véhicule, qu’elle ne peut honorer dans l’immédiat. Un montant qui s'élève à près d’un milliard de livres ces 12 derniers mois, sur les 2,5 milliards d’encours sous gestion, selon des données Morningstar. La déterioration des conditions de marché, née principalement du Brexit selon M&G, empêche l'équipe de vendre correctement les biens en portefeuille dans l’optique de satisfaire les demandes de retraits. Le niveau de cash se situe actuellement à environ 12,5% des encours, souligne Morningstar, dans un article du 4 décembre. Cette suspension semble être partie pour durer, la firme n’ayant aucun horizon à ce sujet. Une analyse mensuelle de la situation sera effectuée afin de décider si la liquidité du fonds est à nouveau suffisante. Néanmoins, dans un geste commercial, M&G va baisser ses frais de gestion de 30%. Le fonds possède environ 90 biens commerciaux, dont des bureaux et des centres commerciaux.
Le fonds Mandarine Active de Mandarine Gestion a reçu le label allemand FNG-Siegel. Ce label est un standard de qualité pour les fonds d’investissement responsables au sein des pays germanophones. Sa particularité consiste à exclure les entreprises qui font plus de 5% de leur chiffre d’affaires dans le nucléaire et le charbon, ou encore, celles qui violent les principes du Pacte Mondial de l’ONU. Le fonds a obtenu la note de qualité de 2 étoiles. Mandarine Gestion a une succursale à Francfort regroupant deux personnes. Mandarine Active détient en outre le label ISR de l’Etat français depuis janvier 2018, ainsi que l’écolabel autrichien, obtenu en juillet dernier. Le fonds sélectionne les sociétés de la zone euro offrant la capacité à réconcilier préoccupations actionnariale et sociétale dans leur stratégie de développement et utilisant l’action sociétale comme vecteur de croissance et de pérennité.
Mirabaud Asset Management a annoncé l’obtention du label ISR pour sa solution d’investissement en actions françaises, Mirabaud - Equities France. C’est la première fois qu’un fonds de l'établissement reçoit un label ISR. Le pôle gestion d’actifs de la banque genevoise rappelle dans un communiqué, qu’il avait nommé Hamid Amoura à la tête de l’équipe d’Investissement Socialement Responsable (ISR) en septembre 2018, et qu’il a poursuivi l’intégration des critères ESG dans la philosophie et le processus de ses différentes solutions d’investissement. Mirabaud AM avait également signé les Principes des Nations unies en faveur de l’investissement responsable (PRI) en 2010.
CA Indosuez Gestion a lancé le fonds Objectif Terre le 20 novembre dernier, a appris NewsManagers. Ce nouveau fonds actionsinvestit dans des sociétés répondant aux enjeux environnementaux et climatiques, en particulier celles s’inscrivant dans la luttecontre le réchauffement climatique et la préservation des ressources naturelles. A travers la thématique de la lutte contre le réchauffement climatique, le fondsviseentre autres les entreprises impliquées dans la mobilité alternative ; les énergies à faible intensité carbone et l’efficacité énergétique des bâtiments, des infrastructures ou des procédés. La thématiquede la préservation des ressources naturelles englobe, elle, la circularité des déchets et des ressources ; la gestion de l’eau ainsi que la gestion responsable des écosystèmes. Les sociétés retenues réaliseront a minima 20% de leur activité (chiffre d’affaires, EBITDA, génération d’énergie ou investissements selon les secteurs) dans l’un des sous-thèmes. La gestion du fonds est entre autres assurée par Severine Piot Deval, responsable des actions internationales et thématiques chez CA Indosuez Wealth Management.
Après le changement de marque, le changement de modèle. La société de capital investissement du Crédit Mutuel Alliance Fédérale, renommée Crédit Mutuel Equity (ex-CM-CIC Investissement) depuis le 20 novembre dernier, renoue avec la gestion pour compte de tiers, et plus spécifiquement pour les investisseurs institutionnels. Le bras armé de private equity du Crédit Mutuel Alliance Fédérale, qui investissait jusqu’ici uniquement en fonds propres, a annoncé ce 3 décembre le lancement d’un premier fonds d’infrastructure ouvert aux clients institutionnels de la banque mutualiste. La structure ambitionne de lever 500 millions d’euros, pour un premier investissement dès le printemps 2020. Et, d’ici 5 ans, de gérer 1 milliard d’euros dans le domaine des «infras». La levée de capitaux et la gestion du fonds sont confiées à Crédit Mutuel Capital Privé (ex-CM-CIC Capital Privé), filiale de Crédit Mutuel Equity jusqu’ici chargée de la gestion des FIP et FCPI de la maison. La moitié des 500 millions d’euros d’encours devrait être apportée par Crédit Mutuel Equity. Ce montant pourrait cependant évoluer à la hausse comme à la baisse, en fonction des capitaux externes levés, a précisé en conférence de presse Antoine Jarmak, le président du directoire de Crédit Mutuel Equity. La société va principalement approcher des caisses de retraite et des mutuelles, le véhicule ayant un horizon de placement d’environ 20 ans. Les tickets d’entrée seront compris entre 10 et 50 millions d’euros. Le fonds visera principalement les secteurs de l'énergie renouvelable, de la mobilité propre, et des infrastructures sociales, a indiqué Antoine Jarmak. Sur les énergies renouvelables, les investissements comprendront, entre autres, des infrastructures liées à l’hydrogène, l'éolien offshore, et le stockage d'électricité. Les infrastructures sociales concerneront, quant à elles, des biens liés à la santé. Plus des trois-quarts des investissements seront par ailleurs réalisés dans des infrastructures greenfields, et la totalité exclusivement en France. Le rendement attendu est d’environ 8 à 10% sur le greenfield, a précisé Antoine Jarmak. Crédit Mutuel Capital Privé étant quelque peu novice dans le domaine, le recrutement d’une dizaine de collaborateurs est en cours. L'équipe devrait être au complet d’ici le premier trimestre 2020, a indiqué le président du directoire. La dizaine de véhicules actuellement gérée par la filiale, des FCPI et des FIP, est actuellement en gestion extinctive, en raison de la suppression cette année de l’avantage fiscal lié à l’ISF. Ces fonds comptent encore une centaine de millions d’euros d’investissements.
Vanguard lance le Vanguard Emerging Markets Bond Fund, un fonds actif investi dans la dette émergente. Le fonds sera géré par l’équipe de Vanguard spécialisée sur les obligations internationales, les marchés émergents et les obligations souveraines, dirigée par Daniel Shaykevich. L’équipe en charge des marchés émergents et de la dette souveraine a été formée en 2013 et gère activement plus de 10 milliards de dollars. La stratégie axée sur les marchés émergents domiciliée aux États-Unis compte environ 400 millions de dollars sous gestion à l’échelon mondial. Ce nouveau fonds vient s’ajouter au fonds géré activement Vanguard Global Credit Bond Fund et complète la gamme de fonds obligataires existante, qui comprend, notamment, le Vanguard USD Emerging Markets Government Bond UCIT ETF et le Vanguard Global Bond Index Fund.
BlackRock vient de lever 1,2 milliard d’euros dans le cadre du premier « closing » de son deuxième fonds de dette européen, et 300 millions d’euros supplémentaires en provenance de divers mandats, a appris Capital Finance. L’objectif final maximal s'élève à 2,5 milliards d’ici le premier semestre 2020. Le média spécialisé dans le M&A note que cette levée constituerait un «bond significatif» pour le géant américain, son premier véhicule, le «BlackRock European Middle Market Private Debt Fund I», ayant levé 1,1 milliard d’euros en 2017.
Le média Funds People rapporte que la société du gérant star des marchés émergents Mark Mobius, Mobius Capital Partners, a enregistré sa Sicav luxembourgeoise auprès du régulateur espagnol CNMV. La Sicav,représentée par Atrium,contient un fonds actions émergentes de haute conviction (20-35 positions) avec un focus sur l’investissement responsable. Sagestion est assurée par Mobius, Carlos Hardenberg et Greg Konieczny et son style se rapproche de l’approche private equity.
M&G Investments vient d’attribuer à Dave Perrett la gestion de deux fonds actions Asie, M&G Asian Fund et M&G (Lux) Asian Fund. L’actuel gérant des fonds Alastair Bruce se concentrera désormais sur la gestion de l'équipe actions émergentes. Les encours des fonds sont respectivement de 161 millions de livres et 90 millions d’euros. Dave Perrett est, avec Carl Vine, le cofondateur de Port Meadow Capital Management, une société rachetée par M&G et formellement intégrée depuis la rentrée. Ils co-dirigent ensemble, depuis septembre, l'équipe spécialisée sur les actions asiatiques, composée des ex-salariés de Port Meadow CM. Carl Vine est chargé, depuis la fusion, de la gestion des fonds actions japonaises.
Columbia Threadneedle Investments annonce la promotion de deux de ses professionnels de l’investissement à des postes de direction de gestion de portefeuille dans des fonds d’actions européennes. Mine Tezgul a été promu co-gérant des fonds Threadneedle (Lux) Pan European Small Cap Opportunities et Threadneedle European Smaller Companies à partir du 1er décembre 2019 aux côtés de Philip Dicken, responsable des actions européennes. Mine Tezgul a rejoint Columbia Threadneedle en 2018 en tant qu’analyste actions au sein de l'équipe Actions européennes. Avant de rejoindre la société, Mine Tezgul a passé dix ans en tant qu’analyste actions en se concentrant sur les actions des marchés développés. Elle a travaillé chez Lansdowne Partners, SAC Global Investors et Highbridge Capital Management. Elle a débuté sa carrière chez Citigroup en tant qu’analyste financière dans la division Investment Banking. Matthew Van de Schootbrugge a été promu chef de file du fonds Threadneedle (Lux) Pan European Equity Dividend à partir du 1er décembre 2019, en remplacement de Dan Ison qui reste le gérant adjoint du fonds. Matthew Van de Schootbrugge a rejoint l’entreprise en 2011 dans le cadre d’un programme de rotation des diplômés. Il a intégré l'équipe des actions européennes en tant qu’analyste en septembre 2015, couvrant les services publics, les services financiers diversifiés, l’immobilier et l'électricité. Avant de rejoindre Columbia Threadneedle, il a passé plus d’un an chez UBS Global Asset Management, où il a travaillé comme étudiant en Industrial Placement au sein de l'équipe Institutional Client Relationship Management.
Selon les données provisoires d’Inverco,l’association des professionnels de la gestion d’actifs en Espagne, les encours des fonds disponibles sur le marché espagnolont atteint un nouveau record de272,97 milliards d’euros fin novembre. Depuis le début de l’année, le patrimoine total desfonds espagnols s’est accrude 15,46 milliards d’euros. En novembre, l’industrie des fonds espagnols a néanmoins décollecté à hauteur de 62 millions d’euros. Sur les 11 mois écoulés, les souscriptions nettes s'élèvent à 137 millions d’euros. Le mois de novembre a confirmé le retour des investisseurs hispaniques sur les actions, notamment les actions internationales, qui affichaientla meilleure collecte (+568,4M€). Les fonds obligataires diversifiés avaient également la cote en Espagne le mois dernier (+485,1M€). En revanche, les fonds obligataires ont été boudés par les investisseurs espagnols en novembre, ayant subi une décollecte de 453,28 millions d’euros. Les fonds obligatairesde court termeont été le plus touchés avec des sorties estimées à environ 700 millions d’euros par Inverco. Les flux obligataires de long terme, eux, sont restés positifs. Quant à la gestion passive, elle continue de décollecter avec de nouvelles sorties évaluées à 318 millions d’euros le mois dernier (-1,95Md€ depuis le début de l’année). Les fonds de performance absolue, monétaires et garantis ainsi que les stratégies investies en actions espagnoles ont également observé des retraits. Pris dans leur ensemble, les fonds espagnols ont enregistré un rendement moyen de 0,72% en novembre et ont accumulé un rendement moyen historique de 6.4% sur les 11 premiers mois. Les fonds investis en actions internationales présentaient notamment un rendement moyen de 18,55% entre fin décembre 2018 et fin novembre 2019.
CPR Asset Management va très prochainement lancer un fonds Social Impact sur la réduction des inégalités sociales, a annoncé sa directrice générale, Valérie Baudson, au cours du Climate Finance Day qui se tenait vendredi à Paris. La filiale d’Amundi a dans cette optique mis au point une méthodologie spécifique. «Quand on cherche à travailler sur les investissements qui favorisent la réduction des inégalités, il est compliqué d’accéder à des données, de comprendre, de modéliser, parce qu’on parle de l’humain», a expliqué Valérie Baudson. «Par ailleurs, c’est un sujet éminemment local, bien plus que le sujet environnemental», souligne-t-elle. «Il faut donc d’abord travailler sur une référence pays. Car si on veut avoir une idée des efforts que réalise une société, il me semble essentiel de comparer ces efforts par rapport à son pays de référence», souligne la dirigeante. «Si nous ne faisions pas cela et que nous voulions investir sur des sociétés bien-disantes sur le plan social, nous nous retrouverions avec des portefeuilles actions mondes remplis de sociétés suédoises, ce qui n’est pas possible!». Pour analyser les Etats sur les inégalités, cinq critères ont été passés au crible: les politiques fiscales de redistribution, les revenus moyens et le marché du travail, la santé et l’éducation, la diversité ainsi que les droits humains et les accès basiques. Ces cinq critères ont été adaptés aux entreprises afin de pouvoir les comparer aux Etats et les utiliser dans la gestion des portefeuilles. Ainsi, CPR AM étudie la politique fiscale d’une entreprise, sa politique salariale, sa politique santé, protection des employés et de formation, sa politique en matière de diversité et sa politique sur sa capacité à apporter des produits de base aux populations. «Ces cinq critères seront comparés à ceux des Etats et CPR AM cherchera à identifier les entreprises les mieux disantes par rapport aux pays dans lequel l’entreprise a son siège». Ce travail sur le social vient compléter celui réalisé sur l’environnement par CPR AM et qui, pour Valérie Baudson, sont indissociables. «Travailler uniquement sur l’environnement serait une énorme erreur», dit-elle. Sur l’environnement, CPR AM met aussi la dernière main à une méthodologie «2 degrés» qui lui permettra de calculer les émissions de gaz à effet de serre des entreprises et donner une température à chaque société en portefeuille et aux portefeuilles.
Kames Capital, une filiale d’Aegon, va réduire les frais des parts B de certains fonds obligataires basés à Dublin, a appris Das Investment. La baisse sera comprise entre 10 et 30 points de base sur les fonds high yield, investment grade, short dated high yield, et «strategic». Le nouveau niveau de frais, compris entre 0,40 et 0,69%, doit permettre à la société d'être davantage compétitive sur ce segment de parts rémunérant les intermédiaires. La société, qui gère près de 42 milliards d’euros sur différentes classes d’actifs, est distribuée uniquement par LBPAM (La Banque Postale Asset Management) en France.