Entre les 30 septembre de 1999 et de 2009, l’indice MSCI World a accusé une perte de 7,54 % alors que pour cette même période les hedge funds affichaient une performance moyenne de 113 %, d’après CSFB/Tremont, rapporte Cinco Días. Le MSCI World ne prend pas en compte les dividendes versés par les entreprises. Cependant, le S&P 500 a perdu pendant la période sous revue 17,59 % sans les dividendes et 1,53 % avec.Et si les hedge funds n’ont pas pu échapper aux pertes durant la dernière crise, ils n’ont perdu que 19,07 % en 2008, toujours selon CSFB/Tremont, contre 42 % pour le MSCI World et 38,49 % pour le S&P 500.La moyenne de 113 % sur dix ans recouvre des performances époustouflantes comme celle de 13.247 % du UBAM Dynamic US Dollar. Trois fonds centrés sur la Russie affichent pour leur part des gains supérieurs à 800 %.
Les cessions de participation des fonds d’investissement opèrent un redémarrage, note l’Agefi qui rappelle qu’en fin de semaine passée, les fonds Blackstone et Lion Capital ont finalisé la cession, auprès de l’industriel japonais Suntory, du groupe Orangina Schweppes. Parallèlement, BC Partners et Apollo Management ont annoncé la cession du câblo-opérateur allemand Unitymedia...Cette tendance émerge dans le capital investissement, où les fonds privilégient encore les sorties industrielles face à la prudence du marché sur les IPO, note le quotidien. Les cessions à d’autres fonds d’investissement, restent rare. En France, selon l’Afic (Association française des investisseurs en capital), au premier semestre 2009, les cessions industrielles ont représenté 42% du montant des sorties, contre 21% pour les cessions de titres déjà cotés et 10% pour les sorties secondaires.
Confirmant la tendance observée pour les autres principaux indices de hedge funds, le Lyxor Global Hedge Fund Index a lui aussi accusé une perte en octobre, avec 0,96 %. Néanmoins, au 10 novembre, cet indice investissable affichait encore un gain de 5,38 % depuis le début de l’année.Les deux plus mauvais résultats du mois dernier ont été accusés par les marchés émergents (- 3,02 %) et par les CTA long terme (- 2,77 %).alors que l’arbitrage de crédit signait une performance de 4,54 % qui lui permet d’afficher le meilleur résultat depuis le début de l’année (+ 48,33 %). L’equity short bias accuse pour sa part la plus forte perte avec 27,43 %.
La boutique londonienne Emotional Assets Management & Resarch vient de lancer son premier fonds, Emotional Assets Fund I, investi sur quinze «actifs émotionnels», c’est-à-dire l’art, la photographie, le design contemporain, les vieux tapis, les instruments de musique, les bijoux anciens, les céramiques, l’architecture, les pièces de monnaie rare, les diamants, les timbres rares, les cartes et atlas, les manuscrits rares et les antiquités rares. L’objectif de ce fonds fermé d’une durée de cinq ans est de délivrer un taux de croissance de 15 % par an, avec une volatilité prévisible, tout en préservant le capital. Domicilié à Guernesey, le produit n’emploiera pas de levier. L’investissement minimum est de 100 000 livres.
D’après les statistiques de Vigeo, l’encours des fonds ISR britanniques avait diminué fin juin en raison d’une forte exposition aux actions (74 %) à 10,5 milliards d’euros contre 12,5 milliards douze mois plus tôt, l’actif moyen sous gestion se situant à 107 millions d’euros par fonds, rapporte Investment Week.
Les fonds monétaires s’aventurent désormais vers des instruments à duration plus longue, constate le Wall Street Journal. Ainsi, la maturité moyenne des 100 plus gros fonds monétaires aux Etats-Unis était de 47 jours en août 2008, puis a chuté à 43 jours pendant deux mois, selon les statistiques de Crane. En février, ce niveau était remonté à celui d’avant la crise et, actuellement, la maturité moyenne des 100 fonds est de 52 jours, soit un plus haut depuis avril 2006.
La gamme des iShares «responsables» de Barclays Global Investors (BGI) sera bientôt complétée du iShares Genocide-Free ETF. L’objectif est de proposer sur la base d’un indice calculé par un fournisseur externe réputé la possibilité d’exclure tout investissement dans des sociétés du monde entier qui pourraient s’avérer fortement impliquées dans un génocide. La date de lancement n’est pas encore fixée.Noel Archard, head of iShares resserach & development chez BGI, a precisé avoir été convaincu qu’il peut y avoir une demande pour ce genre de produit à la suite de conversations récentes avec Investors Against Genocide, notamment.
Neuberger Berman prépare le lancement de Floating Rate Income Fund, un fonds investi dans de la dette bancaire senior garantie. Il sera géré par Tim Van Kirk. Neuberger espère mettre le produit en vente avant décembre, précise Mutual Fund Wire.
Van Eck Global lance un deuxième ETF sur les mines d’or. Le Market Vectors Junior Gold Miners ETF est coté depuis mercredi sur le NYSE Arca, suit les petites et moyennes capitalisations du secteur des mines d’or. Au 30 septembre, Van Eck propose 22 ETF et gère 9,7 milliards de dollars d’encours.
John Paulson, fondateur et président de la société de gestion alternative Paulson & Co, a fait un don de 20 millions de dollars à la New York University Stern School of Business dont il est diplômé, rapporte Hedge Week. Ce montant servira pour partie à financer des travaux de modernisation du campus, le reliquat étant affecté à la création des chaires Alan Greenspan et John A. Paulson.
TPG propose à ses investisseurs la possibilité de réduire leurs engagements à son fonds financier, ce qui reflète les difficultés qu’ont les sociétés de private equity cherchant à acquérir des banques «distresssed», rapporte le Financial Times. Ainsi, TPG Financial Partners a initialement reçu des engagements pour un fonds de 6 milliards de dollars en février 2008. La taille du fonds a été réduite à 4,6 milliards en janvier. Maintenant, les investisseurs peuvent ramener leurs engagements à 2,5 milliards.
Dans un courrier adressé le 14 novembre à Ferdinand Piëch, à la fois président du conseil de surveillance de Volkswagen et l’un des actionnaires les plus influents de Porsche, le gestionnaire britannique de fonds de pension Hermes a critiqué l’insuffisance des informations fournies aux minoritaires et s’est interrogé sur l’existence d'éventuels conflits d’intérêts dans l’acquisition projetée de Porsche par Volkswagen, rapporte le Financial Times.De son côté, l’Association of British Insurers (ABI) a également adressé une lettre à Ferdinand Piëch pour exiger des informations sur la manière dont Porsche est valorisé pour cette acquisition et sur la justification économique de la transaction.Le journal rapporte que, selon un analyste de la Commerzbank, Porsche fait l’objet d’une valorisation «ambitieuse» de 12,4 milliards d’euros, alors que sa juste valeur serait plutôt de 9 milliards.
Seuls quatre fonds immobiliers offerts au public maintiennent la suspension des remboursements édictée fin octobre 2008, rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le plus emblématique est le P2 Value de Morgan Stanley dont l’encours représente 1,4 milliard d’euros, mais dont les parts se traitent en Bourse à Stuttgart ou Hambourg à 42 euros alors que la valeur liquidative calculée par Morgan Stanley Real Estate Investment est d’environ 46 euros. En revanche, la décote est nettement plus faible pour le TMW Immobilien Weltfonds (1 milliard d’euros)..
A fin septembre, les fonds de valeurs mobilières commercialisés en Allemagne ont accusé des remboursements nets de 4,7 milliards d’euros depuis le début de l’année. Mais les promoteurs d’ETF ont affiché dans le même temps des souscriptions nettes de 8,37 milliards d’euros, à raison de 2,88 pour Commerz Derivatives (les fonds ComState) avec 573 millions, db x-trackers (Deutsche Bank) avec 3,75 milliards, ETFlab (Deka) aec 1,51 milliard et BGI (iShares) avec 237,3 millions d’euros.Des grandes maisons, seule DWS/DB (Deutsche Bank) affiche des rentrées nettes (1,47 milliard). Les autres sont dans le rouge : Allianz Global investors affiche des retraits nets de 2,61 milliards d’euros malgré des souscriptions netttes de 3,56 milliards d’euros pour Pimco Europe et Deka subit des sorties nettes de 6,1 milliards d’euros. Pioneer (UniCredit) et Union Investment (banques populaires) affichent de leur côté de remboursements nets de 993,9 millions et de 792,8 millions d’euros.
Selon Hedge Fund Research, au cours du deuxième trimestre, 182 nouveaux hedge funds ont vu le jour dans le monde (148 au cours des trois premiers mois de l’année).
Clive Capital, le plus gros hedge fund de matières premières dans le monde, ferme ses portes à de nouveaux investisseurs, deux ans seulement après son lancement, rapporte le Financial Times. Des personnes proches du dossier expliquent que le fonds souhaite rester maniable dans un marché des matières premières relativement petit. Le fonds a atteint 3,5 milliards de dollars d’encours.
Jeudi, ETF Securities (ETFS) a annoncé le lancement de quatre ETF «longs» sur la cacao, le plomb, l’étain et le platine qui sont cotés sur le London Stock Exchange (LSE). Ces nouveaux produits portent à 148 le nombre d’ETC dans la gamme d’ETFS, dont la plate-forme matières premières dépasse les 16 milliards de dollars d’encours, grâce à triplement sur les douze derniers mois.
La société de gestion GLG Partners envisage de lancer sur le marché britannique cinq fonds de performance absolue, selon Money Marketing, qu’elle compte prendre dans sa gamme de douze fonds Ucits III domiciliés à Dublin. Il s’agit de quatre fonds marchés émergents, emerging markets credit opportunity, equity, fixed income et devises, et du fonds alpha long/short paneuropéen.
Les compartiments Global Classic, Global Dynamic, Global Challenge, Gobal Balance, Global Discovery et Stable value de la Sicav luxembourgeoise BG Umbrella Fund seront liquidés au premier janvier 2010 en raison de l’affaire Madoff et les souscripteurs pourront récupérer à ce moment là leurs actifs, indique LRI Invest .
Les investisseurs les plus éthiques en Europe sont les Belges, les Français et les Suisses, si l’on mesure la part des encours des fonds responsables (qui ont une approche positive, comme le «best in class») par rapport à la taille de chaque secteur national de la gestion d’actifs, indique Lipper. Néanmoins, les proportions restent modestes, à 6 %, 2 % et 2 % respectivement. En termes de souscriptions, la France et la Suisse ont été rejointes cette année par le Royaume-Uni, tandis que la Belgique est passée dans le rouge. A l’autre bout du classement, les moins bons élèves en matière de fonds responsables sont les Espagnols et les Italiens, avec moins de 0,5 %. Et cela ne fait qu’empirer, puisque les deux nations ont retiré des fonds responsables davantage que ce qu’ils ont investi, indique Lipper. Au total, près de 5 milliards d’euros ont été investis depuis le début de l’année dans des fonds d’investissement responsable, soit 65 % de plus que sur l’ensemble de 2008, indique Lipper. Le niveau des encours dans ces fonds ont augmenté de plus de 25 % à 48,8 milliards d’euros cette année. Plus de 1,4 milliard d’euros ont été placés dans 47 nouveaux fonds, sachant qu’il y a au total 671 fonds. Les plus grands groupes européens en matière de fonds responsables par encours sont KBC, Allianz, BNP Paribas, Natixis et Dexia.