La banque italienne a reconnu hier que des litiges dont le coût pourrait dépasser 8 milliards d’euros, la dégradation de sa liquidité et la possibilité de nouvelles dépréciations d’actifs figuraient parmi les multiples risques susceptibles de faire échouer son plan de redressement de 5 milliards d’euros. L’action a terminé la séance en repli de 13,8% à 17,24 euros. La possibilité d’un «bail in», un renflouement impliquant l’Etat après mise à contribution des actionnaires, des créanciers obligataires et des plus gros déposants, est évoquée à 30 reprises dans le prospectus de son offre de conversion de dette en actions, un document long de 146 pages. Cette offre de conversion, ouverte hier pour cinq jours, vise à lever un peu plus de un milliard d’euros, un objectif qui semble à portée de main puisque l’assureur Generali a décidé de convertir les titres qu’il détient, qui représentent environ 400 millions d’euros.