Le taux de chômage en Espagne a nettement reculé au deuxième trimestre, atteignant 15,3% contre 16,7% au trimestre précédent, grâce notamment aux services et au tourisme, selon les statistiques officielles publiées hier. Malgré une croissance dynamique (+2,7% prévus en 2018), l’Espagne reste, après la Grèce, le pays de l’Union européenne le plus atteint par le chômage. La proportion de jeunes de moins de 25 ans au chômage se réduit tout en restant très élevée, à 34,7% environ contre 36,3% au trimestre précédent.
Le parc d’attractions Disneyland est parvenu à un accord salarial avec des syndicats aux Etats-Unis après des semaines de manifestations d’employés qui dénonçaient des rémunérations ne leur permettant pas de vivre décemment. Les termes de l’accord entre le parc et quatre syndicats représentant 9.500 employés n’ont pas été divulgués. Les employés du parc protestaient depuis plusieurs mois contre des salaires qu’ils estimaient insuffisants et avaient organisé des manifestations dans l’enceinte du parc, tandis qu’une pétition avait récolté plus de 120.000 signatures.
L’intersyndicale d’Air France a menacé hier de «reprendre» en septembre le conflit sur les salaires, après les grèves à répétition du premier semestre, si aucun accord sur les rémunérations n’est conclu d’ici la rentrée. «Avec ou sans PDG, dès le mois de septembre pour ne pas pénaliser nos passagers pendant l'été, le conflit pour les salaires reprendra. Et seul un accord pourra y mettre fin», prévient dans un tract l’intersyndicale de pilotes (SNPL, Spaf, Alter), de personnels au sol (CGT, FO, SUD) et d’hôtesses et stewards (SNPNC, Unsa-PNC, CFTC, SNGAF).
Le groupe d’audit vient de lancer Glee (Gay, Lesbians and Everyone Else), une initiative qui « vise à favoriser l’inclusion de tous les collaborateurs quelles que soient leur orientation sexuelle, identité de genre ou orientation de vie », précise-t-il dans un communiqué. « Nous avons déjà réalisé un premier événement Glee le 13 juin dernier, où chaque collaborateur était invité à échanger sur l’orientation sexuelle en entreprise et l’inclusion de tous, en particulier les collaborateurs LGBT », indique Laure Châtillon, associée et responsable de la promotion de la diversité au sein des équipes de PwC France. Le groupe veut favoriser la diversité et encourager le recrutement de talents LGBT. « L’objectif est également d’attirer plus largement les talents issus des nouvelles générations en répondant à leurs attentes : ces derniers ont à cœur de rejoindre une entreprise ouverte d’esprit », explique le membre du Big Four qui vient aussi de signer la charte d’engagement LGBT de l’Autre Cercle.
Avis d’orage pour les NAO (négociations annuelles obligatoires) 2018 dans les banques ? Selon la 7e édition annuelle de l’enquête de Mercer sur les NAO, seulement 7 % des entreprises (contre 17 % en 2017) prévoient d’attribuer une augmentation individuelle à l’ensemble de leurs collaborateurs. La tendance reste en faveur des revalorisations individuelles plutôt que générales, et deux axes forts se dégagent : « Les entreprises deviennent de plus en plus sélectives dans l’octroi des augmentations et activent de manière accrue d’autres leviers de négociation que la rémunération pour valoriser et retenir leurs talents », explique Mercer. L’étude confirme donc que la tendance n’est plus aux politiques de saupoudrage. « Bien au contraire, 93 % des entreprises sont sélectives dans l’attribution des augmentations individuelles. Au sein de ces sociétés, seuls 60 % des collaborateurs (en médiane) recevront une augmentation en salaire de base (contre 70 % en 2017) », avertit Mercer.
Malgré un climat économique plus porteur en France, les financiers en herbe choisissent souvent de faire leurs premiers pas professionnels en dehors des frontières de l’Hexagone.
Le nombre de salariés progresse un peu dans le secteur de l’assurance. Selon le baromètre annuel 2018 de l’Observatoire de l’évolution des métiers de l’assurance, les effectifs à fin 2017 s’inscrivent en hausse de 0,4 % sur un an à 146.800 salariés pour l’ensemble de la branche. Sur l’année, les recrutements atteignent près de 13.700 contre 13.160 en 2016, soit un taux d’embauches de 9,3 %, contre 9 % un an auparavant. Les jeunes talents sont particulièrement prisés : la majorité des nouveaux entrants ont moins de 30 ans. Les acteurs de l’assurance privilégient par ailleurs de plus en plus les alternants pour recruter. Près de 26 % des embauches sont réalisés grâce à l’alternance, contre 23,3 % en 2016. Fin 2017, le nombre d’alternants en poste s’élevait à 5.100 personnes, contre 4.960 l’année précédente.
« Sur 7.500 équivalents temps plein (ETP), il faut distinguer le réseau, où chaque poste sera maintenu, du siège (2.000 ETP) où un sur deux sera remplacé. C’est aussi une manière de renouveler les compétences. »
La banque et l’audit plaisent aux diplômés des grandes écoles. Selon l’enquête annuelle menée par Universum auprès de 10.167 cadres, anciens diplômés des grandes écoles de commerce et d’ingénieurs en France (moyenne d’âge des répondants : 33 ans pour huit années d’expérience professionnelle), la majorité des entreprises du secteur bancaire monte dans les classements. Le groupe Crédit Agricole grimpe ainsi de 17 places chez les ingénieurs et de 6 chez les managers, tandis que Goldman Sachs monte respectivement de 12 et 18 places, JP Morgan de 16 et 17. Quant à l’audit, « la progression est très nette au sein des profils business, elle est en revanche en dents de scie pour les ingénieurs », souligne l’étude. KPMG, par exemple, gagne des places grâce à une présence et une communication forte sur les réseaux sociaux tandis qu’EY dégringole de 28 places.
Henri, 45 ans, conseiller particulier dans l’agence d’une grande banque mutualiste à Avignon, décrit un environnement de travail modifié par les outils nourris à l’intelligence artificielle.
Les partenaires sociaux pourront discuter de la création d’une allocation chômage de longue durée dans le cadre de la négociation de la nouvelle convention Unedic voulue par Emmanuel Macron, a déclaré hier la ministre du Travail. Le gouvernement prévoit de déposer un amendement dans son projet de loi réformant l’assurance chômage, la formation professionnelle et l’apprentissage afin d’ouvrir une négociation sur une nouvelle convention de l’Unedic. Elle a précisé que cette allocation irait «au-delà» de la limite de deux ans déjà prévue pour l’indemnisation du chômage, et ce «dans des modalités adaptées».
JPMorgan Chase a demandé à «plusieurs dizaines» d’employés de quitter la Grande-Bretagne pour l’Europe continentale d’ici au début de l’année prochaine, dans le cadre d’une première vague de transfert de personnel liée au Brexit, montre un document interne envoyé hier et consulté par plusieurs agences de presse. Signé par Daniel Pinto, patron de la banque d’investissement chez JPMorgan, et par Mary Erdoes, responsable de la gestion d’actifs et de fortune, ce courriel expose aussi les projets de la banque américaine pour renforcer sa présence dans plusieurs villes européennes, dont Paris, Madrid et Milan. Jusqu'à présent, elle était surtout supposée renforcer ses équipes à Francfort, Luxembourg et Dublin, où elle possède déjà des licences bancaires. Le document, adressé aux 16.000 employés de la banque américaine en Grande-Bretagne, montre les défis organisationnels auxquels sont confrontées les grandes banques internationales en vue du Brexit qui doit intervenir fin mars 2019.
JPMorgan Chase a demandé à «plusieurs dizaines» d’employés de quitter la Grande-Bretagne pour l’Europe continentale d’ici au début de l’année prochaine, dans le cadre d’une première vague de transfert de personnel liée au Brexit, montre un document interne envoyé ce jeudi et consulté par Reuters.
Le courtier interbancaire londonien a décidé de s’implanter à Paris et d’en faire sa base arrière en Europe afin de mieux résister aux conséquences du Brexit, rapportait hier le Financial Times de deux sources proches du dossier. Il discute actuellement de ce projet avec ses vingt principaux clients et compte ouvrir au premier trimestre 2019 cette base parisienne qui sera complémentaire à ses activités dans la City. TP Icap est également en contact avec l’Autorité des marchés financiers (AMF) afin de déterminer la taille de ses opérations dans la capitale française.