Statistique. La Paris School of Economics (PSE) a annoncé fin octobre le lancement d’une nouvelle chaire de recherche, baptisée « Mesures de l’économie, nowcasting - au-delà du PIB ». Quatre autres fées se sont penchées sur son berceau : l’Insee, la Société Générale, le gestionnaire d’actifs Candriam et le spécialiste de l’intelligence artificielle QuantCube. L’objectif ? « Contribuer au progrès des méthodes de la statistique économique, en favorisant la mobilisation de nouvelles sources et le développement d’outils de prévision à très court terme (nowcasting) », expliquent ses promoteurs. La chaire poursuivra les réflexions engagées depuis la commission Stiglitz de 2008 sur la mesure statistique de la performance économique et du bien-être au-delà du seul produit intérieur brut (PIB).
C’est le nombre de recrues que Cantor Fitzgerald entend faire monter à son bord dans les prochains mois, sur son marché domestique américain mais aussi dans d’autres géographies, signe de l’effervescence des marchés actions. « A cette période de l’année, il est rare de voir ce programme de recrutement et cette accélération de la croissance, mais ce que nous observons nous encourage, alors nous allons de l’avant », a indiqué à Bloomberg Pascal Bandelier, le responsable mondial des actions pour le courtier. Depuis l’arrivée d’Anshu Jain, ex-Deutsche Bank, à sa tête en 2017, Cantor a recruté « plusieurs centaines » de collaborateurs et enregistré une croissance de 200 % dans les métiers actions. L’équipe equity devrait accueillir 25 personnes, dont des spécialistes des Spac, ces coquilles vides cotées en Bourse.
Vigilants. Ils ont le vent en poupe. A l’occasion du « cybermois », le Club des experts de la sécurité de l’information et du numérique (Cesin) dévoile les résultats d’un sondage mené par OpinionWay qui témoigne de la montée en puissance de la profession. Les directeurs cybersécurité et responsables sécurité des systèmes d’information (RSSI) gagnent en moyenne 95.800 euros par an, et 43 % d’entre eux alignent une rémunération à six chiffres – le mieux loti émargeant à 240.000 euros. C’est l’industrie qui paie le mieux ces profils (115.000 euros en moyenne), tandis que les secteurs de l’assurance et de la banque se situent au même niveau, à 96.000 euros.
C’est, en dollars, la somme que vient de lever 360Learning auprès de fonds de capital-investissement. La start-up française promeut une plateforme collaborative de formation en entreprise, avec pour ambition de rendre celle-ci « ascendante » et non pas descendante comme dans les modules classiques d’e-learning. « La plateforme permet aux apprenants de développer leurs propres compétences, de créer des cours en seulement 17 minutes et de partager leurs connaissances auprès de l’entreprise dans son ensemble », explique 360Learning, qui revendique 1.500 clients parmi lesquels LVMH, Veolia et les Galeries Lafayette. Les nouveaux fonds reçus de Sumeru, SoftBank, Silver Lake et Bpifrance doivent financer le développement international de la société et des investissements dans l’intelligence artificielle.
BNP Paribas déploie un service de conseil patrimonial attitré, Affinité, pour 12 euros par mois. Un enjeu de montée en compétences pour ses équipes en agences.
Fossé. HEC retrouve les sommets. L’école de commerce française domine en 2021 le classement annuel des executive MBA du Financial Times. Elle repasse devant la formation dispensée à Hong Kong par Kellogg et la HKUST Business School, qui l’avait délogée de la première place dans l’édition précédente. Pour évaluer ces diplômes réservés à des professionnels ayant déjà accumulé plusieurs années d’expérience, le quotidien britannique se base sur les réponses des élèves concernant leurs salaires et leur progression de carrière. Une approche déclarative complétée par l’évaluation des business schools et universités sur des critères tels que la diversité, la qualité de la recherche et le caractère international. Si les données sur les salaires, invérifiables, sont à prendre avec des pincettes, la rémunération moyenne serait passée d’environ 276.000 à 281.000 dollars en un an. Le nombre d’étudiants dans les 88 MBA classés parmi les 100 premiers à la fois en 2020 et 2021 a en revanche baissé de 4 %, alors que la pandémie a forcé les institutions à adapter leurs programmes pédagogiques et à développer en partie des formations en ligne.
Jeunes sportifs issus de quartiers défavorisés, personnes réfugiées : en quête de compétences, le secteur bancaire est favorable à l’ouverture de tous les canaux de recrutement.
Envie d’ailleurs. Ils sont déjà une quarantaine de salariés de Boursorama sur 820 à travailler à temps plein en province : 25 y ont été recrutés directement et 15 sont partis d’Ile-de-France. Les collaborateurs de la banque en ligne affectés aux fonctions de production, soit la moitié de l’effectif, bénéficient depuis fin 2020 d’un accord de télétravail très particulier, le « 90/10 », qui impose seulement deux jours de présence par mois dans les locaux du groupe à Boulogne-Billancourt.
Un tiers des 375 dirigeants et administrateurs d’entreprises sondés par Herbert Smith Freehills jugent qu’une mauvaise prise en compte des enjeux sociaux peut menacer leur réputation. Dans son nouveau rapport Future of Work, le cabinet d’avocats montre comment le Covid-19 a renforcé les obligations sociales de l’employeur. « L’évolution des politiques RSE (46 %), le risque de fuite de données (37 %) et la manière de réagir à l’actualité internationale (36 %) semblent être des aspects auxquels les entreprises doivent rester vigilantes pour protéger leur réputation », indique Herbert Smith Freehills. D’après les personnes interrogées dans le cadre du rapport, les facteurs les plus susceptibles de générer inquiétude et tension auprès des salariés sont l’automatisation des tâches qui remplacerait la main-d’œuvre (41 %) et les inégalités de salaires et d’avantages sociaux (37 %).
Sienna Investment Managers (ex-Sienna Capital) a ouvert récemment une succursale à Paris dans la foulée du rachat de l’Etoile Properties annoncé début août. La filiale de gestion du groupe belge GBL a procédé à ses premiers recrutements qui viendront compléter l'équipe d’une douzaine de personnes de l’Etoile Properties. La succursale va ainsi accueillir : - Sophie Chipot-Kolosvari en tant que directrice juridique pour le groupe. Avocate et diplômée de Sciences-Po, Sophie Chipot-Kolosvari a 22 ans d’expérience chez Arthur Andersen, la Caisse des dépôts et consignations et Lagardère. - Banel Kane en tant que directrice Corporate Development. Elle est diplômée de Paris-Dauphine, et compte 12 ans d’expérience en M&A notamment chez Natixis et BNP Paribas. - Sébastien Lesueur sera le directeur Technologies et Systèmes d’Information (CTIO). Il est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts & Métiers et de l’ESSEC, et dispose de 21 ans d’expérience dans le domaine notamment chez UFF et La Banque Postale. La succursale sera dirigée par Philippe Renauld, actuel COO (Chief operating officer) du groupe qu’il a rejoint en décembre dernier. Diplômé de l’Ecole Centrale Paris, Philippe Renauld compte 25 ans d’expérience dans des fonctions corporate et en Asset Management (Fondations Capital, Eurazeo) «Ils devraient être rejoints dans quelques mois par l’équipe parisienne de l’Etoile Properties (Sienna Real Estate), à savoir une douzaine de collaborateurs à ce jour», indique un communiqué.
Facilitée par la réforme de la formation de 2018, la création de centres de formation d’apprentis internes démarre tout juste dans la banque et l’assurance.
La société de gestion espagnole Bestinver a recruté Jaime Ramos pour renforcer son équipe de gestion actions internationales. Jaime Ramos, qui travaillait précédemment chez Aviva Investors, sera cogérant du fonds Bestinver Megatendencias aux côtés d'Álvaro Llanza et de l’analysteRaquel Martínez.
Le salaire minimum (Smic) en France devrait connaître une augmentation automatique au 1er octobre, conséquence d’une progression de l’indice des prix à la consommation, selon les données publiées mercredi par l’Insee. L’indice des prix à la consommation hors tabac a augmenté de +2,2% par rapport à novembre dernier, mois de référence lors de la dernière revalorisation du Smic au 1er janvier 2021. Le Smic horaire brut passera ainsi au 1er octobre à 10,48 euros, contre 10,25 euros actuellement, soit une augmentation d’environ 34,89 euros par mois, a annoncé mercredi le gouvernement. Le Smic pour une personne travaillant à temps plein s'établira à compter du 1er octobre à 1.589,47 euros bruts.