Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
La croissance de l’agrégat monétaire M3, considéré comme un bon indicateur avancé de l’inflation, a légèrement accéléré en septembre tout comme la progression du crédit bancaire aux entreprises, a annoncé jeudi la Banque centrale européenne (BCE). Le rythme de croissance annuel de M3 dans les 19 pays de la zone euro s’est établi à 5,1% après 5,0% en août, qui avait marqué un rebond par rapport à juillet où il était tombé à 4,5%, soit son plus bas niveau depuis octobre 2016. Les économistes interrogés par Reuters avaient anticipé une progression de 5,0% en septembre.
La Cour constitutionnelle allemande a rejeté mercredi un nouveau recours contre le programme de rachat d’actifs de 2.300 milliards d’euros de la Banque centrale européenne, dit d’assouplissement quantitatif (QE), renvoyant l’affaire devant la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), comme elle l’avait déjà fait en août. Bien que la plus haute juridiction allemande ait exprimé dans le passé des réserves sur ces achats d’actifs, elle a fait valoir qu’elle n’avait pas à se prononcer avant la CJUE qui a été saisie et qu’une injonction réduirait fortement la capacité de la BCE à conduire ses achats d’actifs. De nombreux Allemands contestent ce programme qu’ils considèrent comme un plan de sauvetage qui ne dit pas son nom de certains Etats lourdement endettés du sud de l’Europe.
Une correction des prix des actifs pourrait intervenir sur les marchés financiers internationaux, a prévenu mardi Vitor Constancio, le vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), alors que les investisseurs n’en font selon lui pas assez pour anticiper les futurs changements en matière de politique monétaire. A l’occasion d’un discours à Lisbonne, Vitor Constancio a mis en garde contre un «possible retournement de l'évaluation des risques sur les marché financiers internationaux, avec pour corollaire une correction des prix des actifs».
Dans une lettre adressée au président du Parlement européen, Danièle Nouy, en charge de la supervision bancaire au sein de la BCE, a défendu les mesures récemment annoncées sur le traitement prudentiel des créances douteuses. Le président du Parlement, l’italien Antonio Tajani, avait critiqué ce qu’il considérait comme une sortie du cadre règlementaire. Danièle Nouy explique ainsi que ces mesures «ne constituent pas des exigences supplémentaires pour les banques, et donc ne vont pas au-delà du cadre règlementaire actuel», et cite un récent rapport de la Commission appelant à «mettre en œuvre l’entière panoplie de pouvoirs de supervision pour tacler les risques à travers les pouvoirs les mieux appropriés».
Les revenus d’intérêts issus des emprunts d’Etat grecs entre 2012 et 2016, rachetés dans le cadre du SMP ont atteint 7,8 milliards d’euros, selon un courrier envoyé par Mario Draghi au député européen Nikolaos Chountis, qui avait interrogé la BCE. Les plus gros revenus ont été enregistrés en 2012 (2,4 milliards). Ces profits reviennent aux banques centrales nationales, en fonction de leur participation au capital de la BCE.
Alors que s’amorce une période de resserrement de la politique monétaire, la banque centrale va sensibiliser les banques sur les risques d’arbitrage des déposants.
Les banques de la zone euro sont bien préparées à une forte volatilité sur les taux d’intérêt, indique lundi la Banque centrale européenne (BCE) après avoir simulé différents scénarios allant d’un resserrement monétaire soudain à une paralysie du marché interbancaire comme celle qui avait suivi la faillite de Lehman Brothers en 2008. Les résultats de ces tests de résistance 2017 sont publiés au moment où la BCE s’apprête à commencer à réduire sa politique accommodante après des années de taux d’intérêt ultra-bas et d’achats massifs d’obligations. Elle vient par ailleurs de publier des exigences renforcées de provisionnement des nouvelles créances douteuses.
France et Allemagne ont été les pays les plus représentés dans les rachats par la Banque centrale européenne (BCE) d’obligations émises par les entreprises, ces dernières étant susceptibles de gagner en importance dans son programme d’assouplissement quantitatif (QE) l’an prochain. Les entreprises allemandes et françaises ont représenté 54% des 114,7 milliards d’euros de dette corporate rachetés par la BCE depuis juin 2016, suivant les données de l’institut d'émission publiées aujourd’hui. La BCE, qui avait publié des données similaires en juin, les mettra à jour deux fois par an dorénavant. La France, dont les entreprises représentent 31% de la totalité des obligations éligibles, est un peu sous-représentée, à 29% des achats de la BCE, de même que l’Italie, alors que l’Espagne et les Pays-Bas sont légèrement sur-représentés.
France et Allemagne ont été les pays les plus représentés dans les rachats par la Banque centrale européenne (BCE) d’obligations émises par les entreprises, ces dernières étant susceptibles de gagner en importance dans son programme d’assouplissement quantitatif (QE) l’an prochain. Les entreprises allemandes et françaises ont représenté 54% des 114,7 milliards d’euros de dette corporate rachetés par la BCE depuis juin 2016, suivant les données de l’institut d'émission publiées aujourd’hui. La BCE, qui avait publié des données similaires en juin, les mettra à jour deux fois par an dorénavant.
Les minutes ont révélé que l'institution souhaite conserver de la flexibilité pendant la phase de tapering, et compte jouer sur les réinvestissements de ses coupons.
En durcissant les règles des provisions bancaires, l'institution pénalise les juridictions les plus lentes en matière de faillites, notamment l’Italie.
A partir du 1er janvier, les banques européennes auront deux ans pour provisionner toutes leurs créances non garanties nouvellement qualifiées en catégories douteuses et irrécouvrables.
La Banque centrale européenne (BCE) est de plus en plus confiante sur un retour de l’inflation vers son objectif, a déclaré hier le président de l’institution monétaire Mario Draghi, devant les députés européens. «Dans l’ensemble, nous devenons de plus en plus confiants sur le fait que l’inflation va finalement atteindre des niveaux conformes à notre objectif, mais nous savons aussi qu’un degré très substantiel d’accommodation monétaire reste nécessaire pour que la trajectoire haussière de l’inflation se matérialise», a-t-il déclaré devant la commission des affaires économiques du Parlement européen.