Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Pour sa dernière réunion de l’année, l'institution ne devrait rien faire demain pour éviter de casser la baisse des rendements et la stabilisation de l’euro depuis le mois d’octobre.
La Banque centrale européenne (BCE) a mis en garde hier contre une possible forte correction des prix des actifs au plan mondial, en raison d’une prise de risque accrue de la part des investisseurs et de l’orientation des grandes banques centrales vers une hausse de leurs taux d’intérêt. Les primes que demandent les investisseurs pour détenir des actifs risqués «sont restées faibles tout au long de 2017 bien qu’un certain nombre de banques centrales aient commencé à préparer les marchés à un recalibrage de leur politique», a expliqué la BCE dans son rapport sur la stabilité financière. Selon l’institution, il est possible que les valorisations sur certains marchés de l’immobilier, notamment commercial, soient excessives et certaines obligations d’entreprises de la zone euro pourraient être surévaluées. «Les spreads des obligations de certaines entreprises émettrices faiblement notées semblent de plus en plus bas par rapport aux fondamentaux», a observé la BCE.
La Banque centrale européenne (BCE) a ouvert hier une consultation sur les caractéristiques principales du nouveau taux d’intérêt de référence au jour le jour qu’elle compte publier d’ici 2020. Le public est appelé à se prononcer notamment sur l’heure de publication envisagée, les données utilisées parmi celles issues des statistiques relatives aux marchés monétaires ou encore sur la définition de l’intérêt sous-jacent. La consultation est ouverte jusqu’au 12 janvier 2018.
La Banque centrale européenne (BCE) ne compte pas conserver dans les obligations acquises via son programme d’achats d’actifs de titres de sociétés ayant déménagé hors de la zone euro, si sa gestion des obligations Glencore fait date. Glencore Finance Europe a en effet déménagé du Luxembourg à l’île de Jersey le 1er septembre dernier, sortant ainsi de la zone euro. La BCE publie chaque semaine une liste des obligations détenues dans le cadre de ce programme, sans détailler les montants acquis. Or 5 obligations Glencore auparavant inscrites sur cette liste ont depuis disparu.
La Banque centrale européenne (BCE) ne dispose pas du mandat pour imposer à l’ensemble des banques de la zone euro un renforcement de leurs fonds propres pour couvrir leurs créances douteuses, affirme le Conseil européen dans un avis juridique. Cette prise de position de l’instance représentant les gouvernements de l’Union s’ajoute aux nombreuses critiques déjà émises, en particulier par l’autre instance législative du bloc, le Parlement européen, contre les projets de la BCE.
Plusieurs membres du comité de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) se sont inquiétés de générer des attentes parmi les investisseurs concernant une nouvelle extension du programme d’achats d’actifs en 2018, montrent les minutes de la réunion des 25 et 26 octobre publiées mercredi.
Dans un avis consultatif cité par Reuters, le service juridique du Parlement européen affirme que le mécanisme de surveillance unique de la BCE «n’est pas compétent» pour adopter son projet portant sur le traitement des créances douteuses dans sa forme actuelle parce qu’il impose «des règles contraignantes de portée générale applicables à toutes les banques» supervisées par Francfort. Les propositions de la BCE font actuellement l’objet d’une consultation, mais l’institut de Francfort a indiqué ne pas prévoir de changements significatifs à son projet initial. Danièle Nouy, chargée de la supervision bancaire au sein de la BCE doit s’adresser ce jour à la commission des Affaires économiques du Parlement européen à Bruxelles.
Le président de la Banque centrale européenne (BCE) a cherché hier à dissiper les tensions aussi bien avec Rome qu’avec les institutions de l’Union européenne sur la question du traitement des créances bancaires douteuses, ouvrant la voie à une approche collaborative dans le traitement de ce problème considéré comme l’un des freins à la reprise économique au sein de la zone euro. «La question la plus importante actuellement est de s’attaquer à cette question des prêts non performants (NPL)», a déclaré Mario Draghi, qui intervenait à l’occasion d’un colloque organisé par la BCE. «Nous avons besoin d’un effort conjoint des banques, des superviseurs, des régulateurs et des autorités nationales pour régler ce problème de manière ordonnée», a poursuivi Mario Draghi.
Le président de la Banque centrale européenne (BCE) a cherché mardi à dissiper les tensions aussi bien avec Rome qu’avec les institutions de l’Union européenne sur la question du traitement des créances bancaires douteuses, ouvrant la voie à une approche collaborative dans le traitement de ce problème considéré comme l’un des freins à la reprise économique au sein de la zone euro.
La Banque Centrale européenne (BCE) devra réinvestir un montant proche de 130 milliards d’euros d’obligations arrivant à maturité au sein de son portefeuille au cours des 12 prochains mois, selon les chiffres publiés cet après-midi par la banque centrale. Le montant à réinvestir par l’autorité sera ainsi d’un peu moins de 11 milliards tous les mois, avec des pics de 24,3 milliards en avril et de 23,6 milliards en octobre 2018 et des points bas au cours des deux derniers mois de l’année et en août prochain et se situe à un niveau inférieur à celui d’environ 15 milliards anticipé par les consensus. «Les remboursements des titres achetés dans le cadre du programme PSPP sont réinvestis par l’Eurosystème d’une manière flexible et régulière au cours du mois qui suit son échéance, dans la mesure du possible, ou dans les deux mois suivants, si les conditions de liquidités le permettent», rappelle ainsi la BCE.
Les prévisionnistes interrogés par la Banque centrale européenne (BCE) ont relevé leurs estimations de croissance dans la zone euro mais maintenu leurs projections concernant l’inflation fournies en juillet, d’après les résultats de l’enquête de la BCE publiés vendredi. L’enquête trimestrielle de la BCE auprès des prévisionnistes professionnels montre que ceux-ci tablent maintenant sur une croissance de 2,2% du produit intérieur brut de la zone euro cette année, alors qu’ils prévoyaient une hausse de 1,9% en juillet. Pour 2018 et 2019, ils ont relevé leur prévision de croissance à 1,9% et 1,7% respectivement, contre des estimations de 1,8% et 1,6% dans l’enquête de juillet.
Les prévisionnistes interrogés par la Banque centrale européenne (BCE) ont relevé leurs estimations de croissance dans la zone euro mais maintenu leurs projections concernant l’inflation fournies en juillet, d’après les résultats de l’enquête de la BCE publiés vendredi. L’enquête trimestrielle de la BCE auprès des prévisionnistes professionnels montre que ceux-ci tablent maintenant sur une croissance de 2,2% du produit intérieur brut de la zone euro cette année, alors qu’ils prévoyaient une hausse de 1,9% en juillet. Pour 2018 et 2019, ils ont relevé leur prévision de croissance à 1,9% et 1,7% respectivement, contre des estimations de 1,8% et 1,6% dans l’enquête de juillet.