Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Après son collègue Benoït Coeuré la semaine dernière, c’est le chef économiste actuel de la Banque centrale européenne (BCE), Peter Praet, qui a indiqué ce matin que les membres de l’autorité discuteront «très bientôt» de l'éventualité d’une nouvelle salve de prêts à long terme au secteur bancaire (TLTRO), tout en ajoutant que «cela ne signifie pas qu’on prendra des décisions (...) à ce moment-là». Il a estimé que les banques ont besoin de visibilité, s’agissant de leur financement, mais qu’il n’y avait pas besoin de décisions imminentes sur les paramètres complexes de la TLTRO, que la boîte à outils de la BCE n'était pas vide du tout et que l’assouplissement quantitatif (QE) en faisait toujours partie.
Face à la dégradation de l'activité et à l'impact des remboursements de TLTRO 2 sur son bilan, Benoit Coeuré a indiqué que de nouvelles opérations étaient possibles.
La Banque centrale européenne (BCE) pourrait mettre en oeuvre de nouvelles injections de liquidités à long terme en faveur des banques, a indiqué vendredi Benoît Coeuré, membre du directoire. Alors que la deuxième série de Targeted Long-Term Refinancing Operation (TLTRO) mise en place à partir de juin 2016 par la BCE pour soutenir le crédit au secteur privé commencera à être remboursée en juin 2020, le banquier central a précisé qu’il «pourrait y avoir de la place pour une autre TLTRO.»
Pour son premier discours depuis sa nomination hier, comme nouveau chef économiste de la Banque centrale européenne (BCE) après la fin du mandat de Peter Praet, l’irlandais Philip Lane a estimé ce matin lors d’un forum qui se tenait à Hong Kong qu’«il est encore plus important pendant ce type de périodes de réaliser des études approfondies sur les données dans la mesure où je pense que les signaux envoyés sont divergents». Et d’ajouter que «nous sommes dans les premiers jours de 2019, et nous ne devons pas sur-réagir à une annonce isolée ou à la publication de nouvelles données, mais adopter une approche mesurée de l’ensemble des données». Selon lui, l’état actuel de l’économie de la zone euro reste «assez solide».
Transamerica Asset Management a rouvert son fonds Transamerica International Small Cap Value Class I aux nouveaux investisseurs, à compter du 4 février. Depuis novembre 2014, le fonds était accessible uniquement aux investisseurs existants. Ce fonds est investi dans 80 à 120 actions de sociétés de petite capitalisation basées en dehors des Etats-Unis. Sa gestion est déléguée à Thompson, Siegel & Walmsley depuis son lancement en janvier 2013. Transamerica Asset Management est détenue indirectement à 100 % par Aegon et gère 73,62 milliards de dollars au 31 décembre.
Nodea Asset Management (NAM) on 4 February announced the launch of a new ESG bond fund as part of its STARS range. The Nordea 1 – Emerging Stars Bond fund (BP-USD LU1915689316; BI-USD LU1915689829) will invest in emerging market debt, integrating an ESG filter established for the entire STARS range, which combines high standards for environmental, social and governance criteria with proactive engagement. “In light of the growing economic importance of emerging markets, debt from emerging countries can be expected to continue to deliver attractive risk-adjusted returns over the mid- and long term,” says Thede Rüst, director of the emerging markets bond team and manager of the fund, in a statement. The announcement comes only three weeks after the launch of another fund in the range dedicated to the North American market.
Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE, a indiqué vendredi à Bloomberg TV que la persistance de l’affaiblissement de l’activité en zone euro «a surpris» les membres de l’autorité, et les a conduit à revoir les estimation des risques pour l’activité en zone euro, désormais orientée à la baisse. Dans ce contexte, il a ajouté qu'«il est trop tôt pour discuter» d’un éventuel relèvement des taux cette année, et que l’horizon d’un maintien des taux «jusqu'à l'été 2019 au moins» fixé par la forward guidance actuelle de la BCE pourrait être étendu. Le dirigeant a en outre confirmé son intérêt pour succéder à Mario Draghi dont le mandat à la tête de la BCE se termine fin octobre.
Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE, a indiqué ce matin à Bloomberg TV que la persistance de l’affaiblissement de l’activité en zone euro « a surpris » les membres de l’autorité, et les a conduit à revoir hier les estimation des risques pour l’activité en zone euro, désormais orientée à la baisse. Dans ce contexte, il a ajouté qu'« il est trop tôt pour discuter » d’un éventuel relèvement des taux cette année, et que l’horizon d’un maintien des taux « jusqu'à l'été 2019 au moins » fixé par la forward guidance actuelle de la BCE pourrait être étendu.
Toutes les options semblent ouvertes après que l'autorité a revu hier son estimation des risques pour la croissance en zone euro, désormais orientée à la baisse.
Les principaux artisans du QE de la BCE, Peter Praet, Mario Draghi et Benoit Coeuré quitteront l'autorité respectivement fin mai, fin octobre et fin décembre.
Dublin a proposé la candidature de Philip Lane, actuel gouverneur de la Banque d’Irlande, pour succéder à Peter Praet au poste de chef économiste de la Banque centrale européenne (BCE) à l’issue de son mandat fin mai, a déclaré lundi le ministre des Finances Paschal Donohoe. Les ministres des Finances de la zone euro lancent lundi la procédure de nomination avant une décision attendue le 11 février. Philip Lane, en plus de diriger la Banque d’Irlande, préside la commission consultative technique du Conseil européen du risque systémique (CERS ou ESRB en anglais) et a dirigé d’autres groupes d’experts par le passé. Aucun autre candidat n’a été présenté à ce stade pour succéder à Peter Praet. Si plusieurs candidats sont en lice, les ministres des Finances de la zone euro tiendront un vote et le vainqueur devra obtenir une majorité qualifiée renforcée.
Il lui sera difficile de ne pas tenir compte, lors de sa réunion jeudi, de l'affaiblissement de l’activité en zone euro et de la dégradation des anticipations de marché.
La Banque centrale européenne (BCE) a reconnu aujourd’hui que l'économie progressait moins bien que prévu en zone euro sur fond de risques internationaux, selon le président de l’institution Mario Draghi, devant le Parlement européen à Strasbourg. Cela impose selon lui une «importante politique de relance monétaire» pour aider à faire remonter les prix au niveau recherché par l’institution à moyen terme, soit un taux d’inflation proche de 2%. Depuis qu’elle a mis un terme, fin décembre, à ses rachats nets d’actifs publics et privés sur le marché, la BCE garde dans son arsenal de mesures d’une part ses anticipations d’actions sur les taux directeurs, et d’autre part le réinvestissement du stock considérable d’actifs acquis - environ 2.600 milliards d’euros fin décembre dernier. La BCE se réunira jeudi 24 janvier pour décider de l’avenir de sa politique monétaire.