Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
JPMorgan pourrait déplacer plus de 4.000 emplois hors du Royaume-Uni si le Brexit se traduisait par des divergences commerciales et réglementaires entre Londres et l’Union européenne (UE), a déclaré à la BBC hier Jamie Dimon, le PDG de la banque américaine, en marge du Forum économique de Davos. «S’il est acté qu’on ne peut avoir aucune réciprocité commerciale ou réglementaire [...] on ira au-delà de 4.000», explique-t-il. Jamie Dimon avait dit, à la suite du référendum de juin 2016 en faveur d’une sortie du Royaume-Uni de l’UE, que 4.000 emplois environ seraient déplacés. Puis, dans une lettre adressée aux actionnaires de JPMorgan en avril 2017, il observait que le nombre de postes transférés vers les places financières européennes pourrait être bien moins élevé.
La banque scandinave Nordea a vu son bénéfice net reculer de 1,1 milliard d’euros à 624 millions d’euros au quatrième trimestre 2017. Les analystes s’attendaient à 686,8 millions d’euros. Le revenu net d’intérêt s’est établi à 1,11 milliard d’euros, contre 1,15 milliard attendu par les analystes. «Nous ne sommes pas satisfaits de l’évolution de notre profit durant la fin 2017, déclare dans un communiqué le directeur général de la banque Casper von Koskull. Pour 2018 nous sommes confiants du fait que le bénéfice net va grimper et nous nous attendons à voir des revenus légèrement plus importants, des coûts réduits et une qualité de crédit stable». Le ratio de fonds propres CET 1 de la banque a grimpé à 19,5% au quatrième trimestre, contre 18,4% un an plus tôt.
Jes Staley, le directeur général de Barclays, a annoncé à Davos que les revenus de la banque britannique ont été «quasi étales» en 2017 et qu’il anticipe de meilleures perspectives pour le courtage cette année. Il s’attend aussi à un pic de revenus pour sa division de banque d’investissement en 2018, en raison d’un retour de la volatilité lié à la hausse des taux d’intérêt aux Etats-Unis et de l’amélioration de l'économie de l’Union européenne. Le groupe publiera ses résultats annuels le 22 février.
Dans un entretien à Ouest France, Jean-Pierre Denis, le président du Crédit Mutuel Arkéa, justifie le processus lancé mi-janvier pour quitter la Confédération nationale du Crédit Mutuel. «Aujourd’hui, la question c’est de savoir si on préfère garder notre nom en sacrifiant l’autonomie, ou garder l’autonomie en abandonnant le nom», indique le dirigeant, en soulignant que le groupe a déjà travaillé sur une nouvelle marque. Les caisses locales devraient donner «un vote d’orientation fin mars et en avril où chacune dira ce qu’elle souhaite, précise Jean-Pierre Denis. Si elles choisissent l’indépendance, nous proposerons ensuite un projet finalisé de sortie du Crédit Mutuel, en liaison avec les autorités bancaires». La décision finale interviendrait vers la rentrée de septembre.
Axiom AI, gestionnaire spécialisé sur les valeurs bancaires, lance un fonds se positionnant à l’achat et à la vente sur les banques, Ce produit présente une exposition neutre au marché et utilise le même processus de gestion que son fonds sectoriel traditionnel
Dans un entretien à Ouest France, Jean-Pierre Denis, le président du Crédit Mutuel Arkéa, justifie le processus lancé mi-janvier pour quitter la Confédération nationale du Crédit Mutuel et prendre son indépendance. «Aujourd’hui, la question c’est de savoir si on préfère garder notre nom en sacrifiant l’autonomie, ou garder l’autonomie en abandonnant le nom», indique le dirigeant, en soulignant que le groupe a déjà travaillé sur une nouvelle marque qu’il est «trop tôt» pour révéler.
Jes Staley, le directeur général de Barclays, a annoncé ce matin à Davos que les revenus de la banque britannique ont été «quasi étals» en 2017 et qu’il anticipe de meilleures perspectives pour le courtage cette année. Le patron de Barclays s’attend aussi à un pic de revenus pour sa division de banque d’investissement en 2018 en raison d’un retour de la volatilité lié à la hausse des taux d’intérêt aux Etats-Unis et de l’amélioration de l'économie de l’Union Européenne.
La banque scandinave Nordea a vu son bénéfice net reculer de 1,1 milliard d’euros à 624 millions d’euros au quatrième trimestre 2017. Les analystes s’attendaient à 686,8 millions d’euros. Le revenu net d’intérêt s’est établi à 1,11 milliard d’euros, contre 1,15 milliard attendu par les analystes. « Nous ne sommes pas satisfaits de l’évolution de notre profit durant la fin 2017, a déclaré dans un communiqué le directeur général de la banque Casper von Koskull. Pour 2018 nous sommes confiants sur le fait que le bénéfice net va grimper, et nous nous attendons à voir des revenus légèrement plus importants, des coûts réduits et une qualité de crédit stable ». Le ratio de fonds propres CET 1 de la banque a grimpé à 19,5% au quatrième trimestre, contre 18,4% un an plus tôt.
JPMorgan pourrait déplacer plus de 4.000 emplois hors du Royaume-Uni si le Brexit se traduisait par des divergences commerciales et réglementaires entre Londres et l’Union européenne (UE), a déclaré ce matin Jamie Dimon, le PDG de la banque américaine. «S’il est acté qu’on ne peut avoir aucune réciprocité commerciale ou réglementaire (...) on ira au-delà de 4.000», a-t-il déclaré à la BBC, en marge du Forum économique de Davos.
L’ACPR vient d’agréer les premiers acteurs de l’agrégation et de l’initiation de paiement. Désormais, banques et fintech vont devoir collaborer vraiment.
Matelas. La Commission européenne a fourni aux banques un nouvel argument de lamentation. Dans un point d’étape de réflexion sur son plan attendu d’ici à mars de lutte contre les créances douteuses (NPL, non-performing loans), elle dit en effet songer à imposer au secteur des mesures de constitution obligatoire de fonds propres liés au potentiel sous-provisionnement des nouveaux prêts. Portant la voix des banques, l’AFME (Association for Financial Markets in Europe) a contesté cette approche uniforme qui devrait, selon elle, ne concerner que les établissements et pays les plus touchés. Souhaitant également renforcer le marché secondaire des NPL, la Commission salue le mouvement de décrue déjà engagé, même si la montagne de ces créances s’élève encore à 950 milliards d’euros à fin juin dernier.
Paiement, authentification, messages commerciaux… les banques font reposer toujours plus de leurs opérations sur les téléphones portables. Elles ne sont pas les seules, loin de là, mais dans le cas d’établissements spécialistes de l’analyse des risques, le mouvement paraît plus étonnant. Aucune réflexion officielle en cours sur les écrans plasma pour lesquels aucune solution de recyclage n’existe, aucune réaction sur les études multiples qui évoquent la nocivité des portables pour le cerveau, aucune implication annoncée dans le débat sur l’obsolescence programmée des appareils. Les banques participent au grand mouvement passif qui nous livre en otages des fabricants de téléphones…
Les banques ont renforcé leurs fonds propres depuis la crise, au bénéfice de la stabilité financière, mais leur profitabilité amoindrie préoccupe la BRI.
La Banque centrale européenne (BCE) finalisera d’ici la fin du premier trimestre ses nouvelles règles sur les futures créances douteuses mais elle pourrait en reporter la mise en œuvre, a déclaré ce matin Danièle Nouy, responsable de la supervision bancaire au sein de la BCE. «L’annexe sera finalisée durant le premier trimestre de cette année», a-t-elle déclaré lors d’un discours devant des banquiers à Francfort. «Nous avons examiné tous les commentaires et les avis juridiques que nous avons reçus et nous allons amender l’annexe en conséquence, a-t-elle ajouté. Entre autres choses, nous pourrions déplacer la date d’entrée en vigueur (...).»
L’agence de Chengdu de la banque a été sanctionnée d’une amende pour avoir masqué la réalité de son stock d'encours douteux en s’appuyant sur des sociétés écran.
La Bred a annoncé mardi avoir bouclé sa traditionnelle augmentation de capital annuelle. La première des Banques Populaires a levé 152 millions d’euros lors de l’opération 2017, qui a eu lieu de septembre à décembre. Réalisée via l’émission de 14,8 millions de parts sociales au prix unitaire de 10,31 euros, la levée de fonds a été souscrite par 27.000 sociétaires, dont plus de 13 000 clients sont devenus sociétaires à cette occasion. La Bred précise compter 180.000 sociétaires et 4,1 milliards d’euros de capitaux propres.
JPMorgan Chase a annoncé ce mardi des hausses de salaires, des embauches et l’ouverture de nouvelles agences aux Etats-Unis dans le cadre d’un plan d’investissement de 20 milliards de dollars (16,3 milliards d’euros) adopté à la suite de la réforme fiscale aux Etats-Unis.