Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
La Cour de justice européenne a rejeté les pourvois du Crédit Mutuel Arkéa, et donc confirmé les décisions du Tribunal de l’Union Européenne qui reconnaissaient le droit, pour la BCE, d’organiser la surveillance prudentielle du groupe au niveau de la Confédération nationale du Crédit Mutuel (CNCM). La Banque centrale avait considéré que la CNCM était le niveau de consolidation le plus élevé et que le Crédit Mutuel Arkéa était une entité membre du groupe Crédit mutuel. Or, Arkéa, engagé depuis de nombreuses années dans un processus de sécession, estimait impossible d’être soumis à la surveillance prudentielle de la BCE par l’intermédiaire de la CNCM.
La banque italienne UniCredit pourrait être la première à faire payer les dépôts des clients fortunés. Son directeur général, Jean-Pierre Mustier, qui a pris position en faveur de ces mesures, a déclaré dans un entretien à BFMTV «travailler à leur mise en place dans les différents pays dans lesquels [la banque] est présente». Elles devraient intervenir en 2020. La taxation se ferait «au-delà de 100.000 euros de dépôts», a précisé le banquier. Le 8 octobre, Bankia a annoncé faire de même en Espagne, alors qu’en Allemagne, Berliner Volksbank avait ouvert la voie, si bien qu’aujourd’hui plus d’une trentaine de banques taxent les gros dépôts.
La banque italienne UniCredit pourrait être la première à faire payer les dépôts des clients fortunés. Son directeur général, Jean-Pierre Mustier, qui a pris récemment position en faveur de ces mesures, a déclaré dans un entretien à BFM TV « travailler à leur mise en place dans les différents pays dans lesquels [la banque] est présente ». Elles devraient intervenir en 2020. La taxation se ferait «au-delà de 100.000 euros de dépôts», a précisé le banquier.
La Cour de justice européenne a rejeté les pourvois du Crédit Mutuel Arkéa, et donc confirmé les décisions du Tribunal de l’Union Européenne qui reconnaissaient le droit, pour la BCE, d’organiser la surveillance prudentielle du groupe au niveau de la Confédération nationale du Crédit Mutuel (CNCM). La Banque centrale avait considéré que la CNCM était le niveau de consolidation le plus élevé et que le Crédit Mutuel Arkéa était une entité membre du groupe Crédit mutuel. Or, Arkéa, engagé depuis de nombreuses années dans un processus de sécession, estimait impossible d’être soumis à la surveillance prudentielle de la BCE par l’intermédiaire de la CNCM.
La Banque africaine d’import-export, Afreximbank, a engagé JPMorgan et HSBC en vue d’une introduction à la bourse de Londres. Afreximbank est une institution supranationale basée au Caire. La banque revendique sur son site une capitalisation totale de 2,7 milliards de dollars, 15,4 milliards d’actifs, 11,4 milliards de prêts et un ratio de solvabilité de 23%.
Le gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE), Mark Carney, a déclaré mardi que la banque centrale serait la première autorité de tutelle à procéder à des tests de résistance du système financier à différents scénarios d'évolution du climat, «dont le scénario catastrophe du ‘business as usual’ et le scénario idéal de la transition vers des émissions nettes nulles d’ici 2050, qui correspond à l’objectif inscrit dans la loi au Royaume-Uni», a-t-il indiqué dans un discours à Tokyo.
La nouvelle provision d'ANZ porte à plus de 8 milliards de dollars australiens les dédommagements liés aux mauvaises pratiques commerciales du secteur.
Bankia, la quatrième banque espagnole, a envoyé une lettre à ses gros clients, dont les family offices, les informant que leurs dépôts seraient dorénavant facturés 0,5%, rapporte Bloomberg. Cette décision prendra effet dans deux mois et sera négociée au cas par cas. Les clients disposant d’un montant important d’actifs gérés par la banque en seront exonérés. Si la facturation des dépôts pour les entreprises est courante en Espagne, les banques espagnoles n’avaient pas encore franchi le pas en facturant des particuliers, même fortunés.
Bankia, la quatrième banque espagnole, a envoyé une lettre à ses gros clients, dont les family office, les informant que leurs dépôts seraient dorénavant facturés 0,5 %, rapporte l’agence Bloomberg. Cette décision prendra effet dans deux mois et sera négociée au cas par cas. Les clients disposant d’un montant important d’actifs gérés par la banque en seront exonérés. Si la facturation des dépôts pour les entreprises est courante en Espagne, les banques espagnoles n’avaient pas encore franchi le pas en facturant des particuliers, même fortunés.
Australia and New Zealand Banking Group (ANZ) a annoncé mardi que les coûts de remédiation liés au scandale sur ses pratiques commerciales devraient atteindre 682 millions de dollars australiens (416 millions d’euros) sur l’exercice 2019. La banque, épinglée notamment comme ses consœurs pour des conseils financiers malavisés auprès de sa clientèle particulière, augmentera la charge de 559 millions de dollars australiens au deuxième semestre. Les coûts de remédiation avaient totalisé 422 millions de dollars en 2018.
Le gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE), Mark Carney, a déclaré mardi que la banque centrale serait la première autorité de tutelle à procéder à des tests de résistance du système financier à différents scénarios d'évolution du climat. «La Banque sera le premier régulateur à tester la résistance de son système financier à différentes évolutions climatiques, parmi lesquelles le scénario catastrophe du ‘business as usual’ et le scénario idéal - mais néanmoins porteur de défis - de la transition vers des émissions nettes nulles d’ici 2050, qui correspond à l’objectif inscrit dans la loi au Royaume-Uni», a-t-il indiqué dans un discours à Tokyo.
Après avoir annoncé une baisse de 2% de ses effectifs, la banque britannique pourrait dévoiler fin octobre la suppression de 10.000 postes supplémentaires.
Le directeur général du groupe Société Générale et président de la Fédération bancaire française (FBF), Frédéric Oudéa, a déclaré dans un entretien au Financial Times que la Banque centrale européenne ne devait pas acheter d’obligations bancaires. «Il faut faire la différence entre les banques ayant un business plan robuste et celles qui sont toujours là grâce au soutien de la BCE», estime-t-il. Une action de la BCE sur ce marché, soutenant les entités les plus faibles, empêcherait donc la consolidation du secteur. La semaine dernière, Jean-Pierre Mustier, directeur général d’Unicredit et président de la Fédération bancaire européenne (EBF), avait, au contraire, vanté les mérites d’une telle intervention.
La banque indienne Yes Bank serait en pourparlers avec Microsoft et deux autres sociétés de technologie dans le cadre d’une prise de participation pour renforcer ses fonds propres, selon le journal Mint. Les pourparlers pourraient permettre à la banque de vendre jusqu'à 15% de son capital via une émission d’actions nouvelles. Fin juin, le PDG de Yes Bank, Ravneet Gill, avait indiqué que la banque comptait lever 2,1 milliards de dollars d’ici 18 mois pour renforcer ses fonds propres. Son prédécesseur, le fondateur Rana Kapoor, avait été forcé de démissionner par la banque centrale indienne pour avoir trop peu communiqué sur les prêts octroyés.
Le directeur général du groupe Société Générale et président de la Fédération bancaire française (FBF), Frédéric Oudéa, a déclaré dans un entretien au Financial Times que la Banque centrale européenne ne devait pas acheter d’obligations bancaires. « Il faut faire la différence entre les banques ayant un business plan robuste et celles qui sont toujours là grâce au soutien de la BCE », estime-t-il. Une action de la BCE sur ce marché, soutenant les entités les plus faibles, empêcherait donc la consolidation du secteur.
La banque indienne Yes Bank serait en pourparlers avec Microsoft et deux autres sociétés de technologie dans le cadre d’une prise de participation pour renforcer ses fonds propres, selon le journal Mint. Les pourparlers auraient débuté il y a trois semaines et pourraient permettre à la banque de vendre jusqu'à 15% de son capital via une émission d’actions nouvelles. Un porte-parole de Yes Bank cité par Bloomberg n’a pas confirmé ces informations.
L’action HSBC abandonnait environ 0,5% à la mi-séance ce lundi, portant sa baisse à plus de 4% depuis le début du mois d’octobre. Dimanche, le Financial Times a rapporté que HSBC s’apprête à supprimer jusque 10.000 postes, alors que son PDG par intérim Noel Quinn, qui a succédé à John Flint, cherche à réduire les coûts au sein du groupe bancaire britannique. Ce projet représente la tentative la plus ambitieuse du groupe depuis des années pour réduire ses coûts, selon le quotidien, qui cite des sources proches du dossier. Il compte au total 238.000 employés dans le monde.
Les élus parisiens ont entériné vendredi la cession définitive des créances encore existantes et la mort de la filière bancaire de CMP-Banque, filiale bancaire du Crédit municipal de Paris, prévue le 31 décembre. «Etablissement bancaire de taille modeste, CMP-Banque était précurseur en 2005 sur le marché de la restructuration de crédits pour les particuliers», selon la mairie de Paris. Mais plusieurs facteurs simultanés ont mené à cette chute, dont la facture de 42 millions d’euros pour la mairie de Paris, seule actionnaire du Crédit municipal. Une solution de reclassement à la Ville de Paris ou au Crédit municipal de Paris a été proposée aux 125 agents qui travaillaient dans cette filière. Le Crédit municipal de Paris poursuit par ailleurs ses activités de service public historiques comme le prêt sur gage, les produits d'épargne solidaire, les offres de microcrédit personnel, et l’accompagnement des personnes surendettées.