L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La Banque centrale européenne devrait surtout s’appuyer sur son programme d’achats d’urgence pandémique (PEPP) et ses prêts à long terme ciblés (TLTRO) pour recalibrer sa politique monétaire en décembre, a déclaré mercredi sa présidente, Christine Lagarde. Alors que la zone euro fait face à une reprise économique «instable», la BCE pourrait ainsi envisager d’augmenter ses achats d’actifs obligataires lors du «recalibrage» de ses instruments de politique monétaire en décembre. «Toutes les options sont sur la table, mais le PEPP et les TLTRO ont prouvé leur efficacité dans le contexte actuel et peuvent être ajustés de manière dynamique à l'évolution de la pandémie», a affirmé la responsable dans son discours d’ouverture du Forum de la BCE sur les activités de banque centrale. Le PEPP et les TLTRO «resteront donc probablement les principaux outils dont la BCE se servira pour ajuster sa politique monétaire», a ajouté Christine Lagarde. Le montant du programme d’achats d’urgence pandémique, lancé par la BCE en mars 2020, s'élève actuellement à 1.350 milliards d’euros. Ce programme, qui porte sur des achats de titres de dette des secteurs public et privé, doit durer au moins jusqu’en juin 2021.
La Banque centrale européenne (BCE) devrait surtout s’appuyer sur son programme d’achats d’urgence pandémique (PEPP) et ses prêts à long terme ciblés (TLTRO) pour recalibrer sa politique monétaire au mois de décembre, a déclaré mercredi la présidente de l’institution, Christine Lagarde.
La commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen a validé mardi la nomination du Néerlandais Frank Elderson au directoire de la Banque centrale européenne (BCE).
Man GLG, la société de gestion d’investissement discrétionnaire de Man Group, a lancé Man GLG Asia (ex-Japan) Equity, un fonds à conviction forte dirigé par Andrew Swan, le nouveau directeur des actions asiatiques (hors Japon).Ce dernier a rejoint Man GLG en août 2020, en provenance de BlackRock où il était responsable des actions fondamentales des marchés émergents d’Asie et internationaux. Il y gérait plus de 25milliards de dollars d’actifs dans plusieurs stratégies en actions des marchés asiatiques et émergents. Andrew Swan sera épaulé par de nouveaux analystes: Anand Agarwal, Sally Chan, Andrew Hill et Alethea Leung. Le nouveau fonds, au format Ucits, est un produit directionnel, sans style particulier et axé sur les fondamentaux. Il aura une part active d’au moins 70% et sera composé d’environ 35-45sociétés toutes capitalisations boursières confondues, avec une préférence pour les sociétés de moyenne capitalisation. La pondération des secteurs ou des pays au sein du portefeuille sera généralement de plus ou moins20% par rapport à l’indice MSCI Asia ex-Japan, les rendements étant en grande partie réalisés en investissant dans des sociétés qui, selon l’équipe, sont susceptibles de voir leurs bénéfices revus à la hausse sur une période de 12 à 18mois. Au cours du processus d’investissement, l’équipe analysera la conjoncture macroéconomique actuelle et ses possibles évolutions futures, afin d’anticiper la performance des pays, des secteurs ou des styles d’investissement. Le portefeuille sera adapté afin que les facteurs les plus favorables soient surpondérés par rapport à l’indice de référence.
La devise turque progresse de près de 3%, ce matin, après un bond de 4% en début de journée par rapport à des plus bas historiques, à 8,14 livres face au dollar. Cette appréciation fait suite au limogeage du président de la banque centrale turque Murat Uysal par Recep Tayyip Erdogan, le président turc, et au départ, surprise, du ministre des Finances, Beyrat Albayrak, officiellement pour raison de santé. Aucune explication n’a en revanche été donnée concernant le départ du président de la banque centrale un an après sa nomination même si certains officiels évoquaient la chute de la livre.
La Banque d’Angleterre (BoE) a augmenté jeudi plus que prévu le montant de ses achats d’actifs, de 150 milliards de livres sterling, pour le porter à 895 milliards de livres sterling (990 milliards d’euros) afin de tenter de protéger l'économie britannique face à la deuxième vague de la pandémie, et alors que les négociations sur le Brexit avancent lentement. Les économistes anticipaient une augmentation de 100 milliards. La BoE a laissé son taux directeur inchangé à 0,1%, qui reste son plus bas niveau historique. L’institution n’a pas fait mention des taux négatifs. La banque centrale a revu en baisse ses prévisions économiques, et attend désormais une contraction du PIB de -11% cette année (au lieu de -9%), et un rebond de +7,25% l’an prochain.
La Banque d’Angleterre (BoE) a augmenté jeudi plus nettement que prévu le montant de ses achats d’actifs, de 150 milliards de livres sterling, pour le porter à 895 milliards de livres sterling (990 milliards d’euros) afin de tenter de protéger l'économie britannique face à la deuxième vague de la pandémie de coronavirus, et alors que les négociations sur le Brexit avancent lentement. Les économistes anticipaient une augmentation de 100 milliards. Cette décision a été prise à l’unanimité des neuf membres du Comité de politique monétaire (MPC).
Même lourdement endettée, la Botte est plus attractive que jamais pour les investisseurs, grâce au soutien massif de l’Union européenne et de la banque centrale.
La Banque d’Angleterre a annoncé mercredi avoir avancé l’heure de publication de sa décision de politique monétaire à 07h00 GMT (08h00 heure française) jeudi, au lieu de 12h00 GMT. Ce changement est dû au fait que le ministre des Finances britannique, Rishi Sunak, doit s’exprimer jeudi après-midi, a précisé la banque centrale. Les économistes s’attendent à ce que la banque centrale annonce une augmentation de son programme de rachat d’actifs jeudi, compte tenu des risques de ralentissement de la croissance britannique au quatrième trimestre liés à la résurgence du coronavirus, mais aussi à l’incertitude autour du Brexit.
Alors que les taux longs, notamment américains, étaient remontés depuis une semaine avec la perspective d’une élection aisée de Joe Biden, qui prévoit de voter un gros plan de relance et d’alléger ainsi l’action de la Fed, l’incertitude autour des résultats a ramené les investisseurs sur les taux longs, dont les rendements ont chuté mercredi : -11 pb pour l’US Treasury 10 ans (0,77%), -2 pb pour le Bund allemand (-0,64%) et l’OAT française (-0,36%), -7 pb pour le Gilt britannique (0,21%), etc.
La Banque d’Angleterre a annoncé mercredi avoir avancé l’heure de publication de sa décision de politique monétaire à 07h00 GMT (08h00 heure française) jeudi, au lieu de 12h00 GMT. Ce changement est dû au fait que le ministre des Finances britannique, Rishi Sunak, doit s’exprimer jeudi après-midi, a précisé la banque centrale.
La Reserve bank of Australia (RBA) a réduit, comme attendu, son principal taux directeur à 0,1% et lancé des achats de 100 milliards de dollars australiens (70 milliards de dollars) sur six mois sur les emprunts d’Etat d’une maturité de 5 à 10 ans. Elle a aussi abaissé son objectif de taux sur les emprunts à trois ans (contrôle de la courbe) au niveau du cash rate (son principal taux directeur). La banque centrale, qui a revu en hausse ses prévisions économiques, souhaite assurer le soutien nécessaire à une économie qui se reprend doucement de sa plus grave crise depuis des décennies. Elle a indiqué que ses taux resteraient bas au moins pendant trois ans. Elle en appelle aussi au soutien budgétaire qui a été massif, avec 300 milliards de dollars australiens.
La Reserve bank of Australia (RBA) a réduit, comme attendu, son principal taux directeur à 0,1% et lancé des achats de 100 milliards de dollars australiens (70 milliards de dollars) sur six mois sur les emprunts d’Etat d’une maturité de 5 à 10 ans. Un montant plus important qu’anticipé. Elle a également abaissé son objectif de taux sur les emprunts à trois ans (contrôle de la courbe) au niveau du cash rate (son principal taux directeur).
Dans un rapport, l’ONG Reclaim Finance dénonce la forte exposition des fonds d’épargne dont les fonds labelisés ISR, à des entreprises très émettrices de gaz à effet de serre, liées au secteur de l’armement, du charbon ou encore peu regardantes sur les droits humains.
La Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé vendredi un nouvel élargissement de son programme de prêts aux petites et moyennes entreprises, alors que le Congrès et la Maison-Blanche peinent à s’accorder sur de nouvelles mesures de soutien à l'économie. Le Main Street Lending Program, d’un montant de près de 600 milliards de dollars, a rencontré une demande limitée de la part des emprunteurs depuis son lancement en juin par le Département du Trésor et la Fed. Pour la troisième fois depuis sa mise en oeuvre, la Fed a diminué vendredi le montant minimum des prêts pour le ramener à 100.000 dollars, contre 250.000 dollars auparavant.