L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
L’inflation annuelle est ressortie plus élevée que prévue en janvier en Turquie à 14,97% en raison de la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation. Une accélération surprise qui met la pression sur la banque centrale turque pour accentuer sa politique monétaire restrictive malgré les récentes fortes hausses de taux. L’indice des prix a progressé de 1,68% sur un mois, selon l’institut statistique turc, là encore au-dessus des attentes.
La réduction des liquidités inquiète les investisseurs mais la PBoC s’est voulue rassurante sur son approche prudente de sortie des politiques de relance.
La Banque du Japon (BoJ) a maintenu inchangée sa politique monétaire, assouplie par deux fois l’an dernier, et revu à la hausse ses prévisions économiques pour le prochain exercice fiscal, laissant penser qu’elle a déployé suffisamment de mesures de soutien pour compenser l’impact économique de la crise du coronavirus. «L’incertitude demeure (cependant) extrêmement élevée», du fait de risques accrus par les dernières mesures sanitaires imposées ce mois-ci, qui menacent la consommation et le fragile rétablissement de l'économie nippone. Dans ses perspectives économiques trimestrielles, la BoJ attend désormais une croissance de +3,9% pour l’exercice fiscal débutant en avril, contre +3,6% dans sa prévision d’octobre.
La banque centrale norvégienne a maintenu ce jeudi, comme prévu, son principal taux directeur à un niveau record de 0%, tout en affirmant que l'économie évoluait largement comme attendu. Elle prévoit de relever les taux au début de l’année prochaine, ce qui en ferait potentiellement la première banque centrale du G10 à les augmenter depuis le début de la pandémie, conformément à ses anticipations formulées lors de la réunion de décembre.
La banque centrale norvégienne a maintenu ce jeudi, comme prévu, son principal taux directeur à un niveau record de 0%, tout en affirmant que l'économie évoluait largement comme attendu. «La forte récession économique et l’incertitude considérable entourant les perspectives suggèrent de maintenir le taux directeur en suspens jusqu'à ce qu’il y ait des signes clairs d’une normalisation des conditions économiques», a ajouté la Norges Bank. Cette dernière a rappelé qu’elle prévoyait de relever les taux au début de l’année prochaine alors que l'économie se remettait de la pandémie de coronavirus, ce qui en ferait potentiellement la première banque centrale du G10 à les augmenter depuis le début de la pandémie, conformément à ses anticipations formulées lors de la réunion de décembre.
La Banque du Japon (BoJ) a maintenu inchangée sa politique monétaire, assouplie par deux fois l’an dernier, et revu à la hausse ses prévisions économiques pour le prochain exercice fiscal, laissant penser qu’elle a déployé suffisamment de mesures de soutien pour compenser l’impact économique de la crise du coronavirus. «L’incertitude demeure (cependant) extrêmement élevée», du fait de risques accrus par les dernières mesures sanitaires imposées ce mois-ci, qui menacent la consommation et le fragile rétablissement de l'économie nippone.
Tout l’enjeu pour la Réserve fédérale va être d’accompagner une remontée des taux progressive et ordonnée malgré un plan de relance présenté comme massif.