L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé lundi une modification des horaires de ses annonces de politique monétaire et de ses conférences de presse, avec à la clé une diminution de l’intervalle entre les deux événements. A partir du 21 juillet, date de la prochaine réunion du Conseil des gouverneurs dédiée à la politique monétaire, les décisions seront annoncées à 14h15 heure de Francfort, soit une demi-heure plus tard qu’auparavant, et la présidente de la BCE, Christine Lagarde, commencera sa conférence de presse à 14h45, soit un quart d’heure plus tard. Le calendrier des réunions de politique monétaire demeure inchangé.
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé lundi une modification des horaires de ses annonces de politique monétaire et de ses conférences de presse, avec à la clé une diminution de l’intervalle entre les deux événements.
Si toutes les banques centrales sont confrontées au dilemme inflation-croissance, la BCE doit, elle, gérer un risque supplémentaire. L'analyse de Florence Pisani, directeur de la recherche économique, Candriam
La banque centrale de Norvège a relevé jeudi son principal taux d’intérêt de 50 points de base (pb), soit deux fois plus qu’anticipé et sa plus forte hausse depuis 2002. Le taux des dépôts à vue remonte ainsi à 1,25% alors que la Norges Bank avait dit en mars puis en mai tabler davantage sur un relèvement limité à 1%. Elle a ajouté qu’elle tablait sur une nouvelle hausse pour lutter contre l’inflation en août, «très probablement à 1,50%», a déclaré la gouverneure, Ida Wolden Bache, sur la base de l’évaluation actuelle des perspectives et de la balance des risques. La banque centrale prévoit que son taux directeur pourrait atteindre 3% d’ici à mi-2023, alors qu’elle évoquait auparavant un niveau de 2,50% pour la fin 2022.
La banque centrale de Norvège a relevé jeudi son principal taux d’intérêt de 50 points de base (pb), soit deux fois plus qu’anticipé et sa plus forte hausse depuis 2002. Le taux des dépôts à vue remonte ainsi à 1,25% alors que la Norges Bank avait dit en mars puis en mai tabler davantage sur un relèvement limité à 1%.
Jerome Powell a indiqué que les décisions de la banque centrale seront prises réunion après réunion alors que les économistes prévoient des taux d'intérêt supérieurs à 3% en fin d'année.
Jerome Powell a indiqué que les décisions de la banque centrale seront prises réunion après réunion alors que les économistes prévoient des taux d'intérêt supérieurs à 3% en fin d'année.
La guerre déclenchée par la Russie en Ukraine alimente l’inflation et justifie donc la décision de la Banque centrale européenne (BCE) d’accélérer la fin de ses mesures de soutien exceptionnelles, a déclaré mardi Olli Rehn, l’un des membres du conseil des gouverneurs de l’institution. Si l’impact de l’envolée des prix de l'énergie est appelé à se dissiper au fil du temps, l’inflation a commencé à se propager à d’autres catégories de biens et aux services, ce qui fait craindre son ancrage durable à un niveau élevé. «Les retombées de la guerre brutale de la Russie se font sentir dans le monde entier et les populations doivent payer des prix plus élevés pour l'énergie et l’alimentation», a ajouté Olli Rehn.
Les obligations souveraines sont des titres de dette émis par des Etats pour se financer sur les marchés. Les taux d’intérêt auxquels ils sont émis puis échangés sont surveillés comme le lait sur le feu par les investisseurs.
Les marchés de swaps évaluent désormais à plus de 50% de chances la probabilité que la Banque centrale australienne (RBA) suive la Réserve fédérale avec une hausse des taux d’intérêt de 75 points de base (pb) lors de ses réunions du 5 juillet ou du 2 août. La RBA avait surpris les investisseurs avec une augmentation de 50 pb le 7 juin, après avoir été elle-même surprise pour avoir sous-estimé l’inflation. Elle semble plus en retard sur la courbe que d’autres banques centrales, et les marchés monétaires indiquent qu’il y aura des hausses chaque mois pour le reste de l’année. Les comptes-rendus (minutes) de la dernière réunion attendus mardi juste avant un discours du gouverneur Philip Lowe intitulé «Inflation et politique monétaire» devraient confirmer cette probabilité.
Les marchés de swaps évaluent désormais à plus de 50% de chances la probabilité que la Banque centrale australienne (RBA) suive la Réserve fédérale avec une hausse des taux d’intérêt de 75 points de base (pb) lors de ses réunions du 5 juillet ou du 2 août.