L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La Banque d’Angleterre a fait savoir vendredi que sa réunion de politique monétaire, initialement prévue jeudi 15 septembre, est reportée d’une semaine en raison du décès de la Reine Elizabeth II. «Étant donné la période de deuil national au Royaume-Uni, la réunion de septembre 2022 du Comité de politique monétaire a été retardée d’une semaine. La décision sera annoncée le 22 septembre à midi», a annoncé la banque centrale dans un communiqué.
La remontée des taux directeurs de la BCE pourrait inciter les banques à diminuer leur production de crédit aux particuliers tout en continuant à augmenter leurs taux d’intérêt.
La Banque d’Angleterre a annoncé que sa réunion de politique monétaire, initialement prévue jeudi 15 septembre, est reportée d’une semaine au 22 septembre en raison de la la mort d’Elizabeth II.
La Banque du Canada a, comme prévu, relevé son taux directeur de 75 points de base mercredi, pour le porter à un plus haut de quatorze ans, et elle a indiqué que le coût du crédit devrait encore augmenter pour juguler une inflation galopante. Le taux directeur, qui passe de 2,5% à 3,25%, est désormais à un niveau sans précédent depuis avril 2008. «Compte tenu des perspectives d’inflation, le Conseil de direction juge encore que le taux directeur va devoir augmenter davantage», écrit la banque centrale dans son communiqué de politique monétaire. Même si l’inflation, mesurée par l’indice des prix à la consommation, a légèrement baissé en juillet, passant de 8,1% à 7,6%, la banque estime que ce ralentissement est essentiellement lié à un reflux des prix de l’essence. L’inflation dite de base a continué de progresser et «les données indiquent que les pressions sur les prix se sont généralisées davantage, particulièrement du côté des services», souligne la Banque du Canada.
La Banque du Canada a, comme prévu, relevé mercredi son taux directeur de 75 points de base pour le porter à un plus haut de 14 ans et elle a indiqué que le coût du crédit devrait encore augmenter pour juguler une inflation galopante.
La Reserve Bank of Australia (RBA) a relevé mardi son taux directeur (cash rate) de 50 points de base (pb) à 2,35% lors de sa réunion de septembre, comme elle l’avait déjà fait lors des trois mois précédents, après une hausse de 25 pb en mai. Cette hausse, conforme aux attentes, ramène son taux au niveau de janvier 2015. Le Comité a également augmenté le taux d’intérêt sur les soldes de règlement de change de 50 pb, à 2,25%. Le Conseil a déclaré qu’il cherchait à ramener l’inflation à la cible de 2%-3% tout en maintenant l’économie en équilibre, alors que l’indice CPI atteint actuellement 6,1% (en rythme annuel), et que les économistes de la RBA l’anticipent autour de 7,75% en moyenne en 2022 (et encore au-dessus de 4% en 2023).
La Reserve Bank of Australia (RBA) a relevé mardi son taux directeur (cash rate) de 50 points de base (pb) à 2,35% lors de sa réunion de septembre, comme c’était prévu, et comme elle l’avait déjà fait lors des trois mois précédents, après une hausse de 25 pb en mai. Cette hausse ramène son taux au niveau de janvier 2015. Le Comité a également augmenté le taux d’intérêt sur les soldes de règlement de change de 50 pb, à 2,25%.
Les courtiers Cafpi et Pretto disent tous les deux constater un fléchissement de la tendance haussière dans les barèmes de la rentrée. Ils misent déjà sur des solutions alternatives pour contourner le problème du taux d’usure.
Conséquence immédiate, les taux des emprunts souverains remontent. L’écart entre les rendements italien et allemand est au plus haut depuis fin juillet.
La banque centrale de Hongrie a relevé, mardi, son principal taux directeur de 100 points de base (pb), à 11,75%. Cette hausse était attendue alors que la devise continue de se déprécier et l’inflation d’accélérer et pourrait atteindre 20% d’ici à la fin de l’année. La Hongrie, qui affiche désormais les taux les plus élevés en Europe, est à contre-courant de ses voisins, qui ont décidé de marquer une pause dans leur resserrement monétaire. C’est le cas de la Pologne et de la République tchèque, en raison de la récession qui se profile. La Hongrie est plus vulnérable du fait de sa dépendance à l’énergie russe et de l’incertitude sur le versement des aides de l’UE, ce qui pèse sur la devise. Cette dernière s’est dépréciée de 12% depuis le début de l’année, l’une des pires performances parmi les monnaies émergentes.