L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La politique monétaire ultra-accommodante de la Banque centrale européenne (BCE) a été pensée dans l’hypothèse qu’elle serait temporaire, mais à moins que d’autres politiques publiques ne commencent à faire effet, les taux d’intérêt pourraient rester bas, a déclaré samedi Benoît Coeuré, qui siège au directoire de la BCE. «Ces mesures ont été très efficaces dans le soutien de la production et de l’inflation et dans la fixation d’une stabilité des prix à moyen terme», a-t-il dit lors du symposium des banquiers centraux à Jackson Hole.
La présidente de la Réserve Fédérale américaine (Fed) tenait un discours très attendu ce vendredi devant d'autres grands argentiers à Jackson Hole. Elle a confirmé sa volonté de resserrer sa politique monétaire mais sans en préciser le calendrier.
Alors que les grands argentiers doivent se retrouver pour leur rendez-vous annuel à Jackson Hole en fin de semaine, certains responsables de la Fed, plaident pour un resserrement.
Malgré les interventions verbales des autorités japonaises, l’appréciation de la devise nippone devrait se poursuivre sous les 100 yens pour un dollar.
Alors que les statistiques de l'inflation et des ventes de détail éloignent le risque d'un durcissement du loyer de l'argent outre-Atlantique, William Dudley croit "possible" une telle hausse dès septembre
L'enquête de la BoE sur les conditions d'activité est moins négative que les récents PMI mais illustre tout de même le choc provoqué par le vote en faveur du Brexit.
L’arsenal dégainé hier par l’autorité couple une baisse des taux avec un outil de transmission au secteur privé et des rachats d’obligations d’Etat et d’entreprise.
La Banque d'Angleterre a en outre décidé de reprendre et renforcer son programme d'achats d'actifs en augmentant de 60 milliards de livres la part d'obligations britanniques et en l'étendant aux obligations d'entreprises jusqu'à 10 milliards de £
Le président de la Fed de Chicago, Charles Evans, a estimé hier qu’une seule hausse des taux d’intérêt « pourrait être appropriée cette année », en dépit du fait que l’inflation évolue encore en dessous de l’objectif de 2% fixé par la Réserve fédérale. Il anticipe une accélération de la croissance économique américaine au cours du second semestre, ce qui devrait déboucher sur une progression moyenne du produit intérieur brut (PIB) comprise entre 1,5 et 1,75% sur l’ensemble de 2016.