L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Quatre anciens traders de Barclays ont été condamnés jeudi à des peines allant de 33 mois à six ans et demi de prison par un juge londonien, pour s'être entendus dans une affaire de manipulation du taux de référence interbancaire Libor. Le juge Anthony Leonard a indiqué que les condamnés effectueraient la moitié de leur peine en prison, avant d'être relâchés sous condition. Ce jugement a lieu quatre ans après que Barclays a été la première des 11 banques et courtiers de premier plan à recevoir de lourdes amendes pour leur rôle dans le scandale de manipulation du Libor.
Quatre anciens traders de Barclays ont été condamnés jeudi à des peines allant de 33 mois à six ans et demi de prison par un juge londonien, pour s'être entendus dans une affaire de manipulation du taux de référence interbancaire Libor. Le juge Anthony Leonard a indiqué que les condamnés effectueraient la moitié de leur peine en prison, avant d'être relâchés sous condition. Ce jugement a lieu quatre ans après que Barclays a été la première des 11 banques et courtiers de premier plan à recevoir de lourdes amendes pour leur rôle dans le scandale de manipulation du Libor.
Les réserves de change en Chine ont augmenté de 20 milliards de dollars (18 milliards d’euros) le mois dernier, à 3.210 milliards de dollars, après avoir touché un plus bas de cinq ans en mai, montrent des données publiées par la Banque populaire de Chine. La hausse de juin est la plus importante constatée en 14 mois. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient en moyenne à une baisse de 20 milliards de dollars des réserves de change chinoises le mois dernier. En dépit d’une baisse du yuan tombé à un plus bas de 5 ans et demi contre le dollar et d’une économie toujours à la peine, les sorties de capitaux sont désormais maîtrisées, en partie grâce à un renforcement de mesures de contrôle des changes.
La banque centrale de Suède a décidé hier de maintenir son taux directeur inchangé à -0,50% ainsi que le montant de ses rachats d’actifs. Elle a néanmoins précisé que l’augmentation de «l’incertitude considérable sur les développements économiques à l'étranger» l’incite à abaisser sa trajectoire de taux pour ne plus envisager un lancement de son cycle de resserrement monétaire qu’à partir du deuxième semestre 2017. La Riksbank a aussi abaissé ses prévisions de croissance du PIB suédois de 0,5 point à 2,2% et d’inflation de 0,2 point à 1,7% pour l’année prochaine.
La probabilité d’une hausse des taux d’ici à fin 2016 est tombée à 12% sur les marchés à terme après la publication des dernières «minutes» de la Réserve fédérale.
La banque centrale de Suède a décidé de maintenir son taux directeur inchangé à -0,50% ainsi que le montant de ses rachats d’actifs à l’issue de sa réunion qui se tenait aujourd’hui. Elle a néanmoins dans le même temps précisé que l’augmentation de « l’incertitude considérable sur les développements économiques à l'étranger » l’a conduite à abaisser sa trajectoire de taux pour ne plus envisager un lancement de son cycle de resserrement monétaire qu’à partir du deuxième semestre 2017.
La publication de son rapport de stabilité financière a permis à l’autorité britannique de réduire à zéro le coussin contra-cyclique réclamé aux banques.
La Réserve fédérale américaine peut se permettre d’être patiente en matière de relèvement des taux d’intérêt en raison de la faiblesse de l’inflation et des incertitudes qui pèsent sur les perspectives économiques aux Etats-Unis, parmi lesquelles figure le vote britannique pour la sortie de l’Union européenne, a déclaré hier William Dudley, le président de la Fed de New York.
Les 6,3 milliards de livres demandées hier à la banque centrale dépassent toutes les autres adjudications mais restent modestes au regard des turbulences provoquées par le Brexit.
Les banques britanniques ont soumis ce matin à la Banque d’Angleterre (BoE) un volume record de demandes de liquidités à l’occasion de la troisième et dernière adjudication spéciale mise en place en mars dernier en prévision du référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne. Les deux premières injections spéciales de liquidités avaient été organisées avant la tenue du vote. Les banques ont demandé au total 6,33 milliards de livres (7,61 milliards d’euros) de liquidités. Il s’agit du montant global le plus élevé depuis la mise en place du système général d’injections de liquidités en février 2014.
La chute du rendement des Gilts sous 1% à 10 ans reflète un mouvement de fuite vers les actifs de qualité et des anticipations de baisse de taux de la BoE.
La Banque populaire de Chine (PBoC) a indiqué qu’elle poursuivrait la mise en oeuvre d’une politique monétaire prudente et d’une politique budgétaire proactive. Dans son rapport sur la stabilité financière 2016 publié lundi, la banque centrale ajoute qu’elle maintiendra les taux d’intérêt sur le yuan à un niveau raisonnable. Elle s’engage par ailleurs à créer un environnement monétaire et financier neutre et à réduire encore les coûts de refinancement.
La Banque populaire de Chine (PBoC) a indiqué qu’elle poursuivrait la mise en oeuvre d’une politique monétaire prudente et d’une politique budgétaire proactive. Dans son rapport sur la stabilité financière 2016 publié lundi, la banque centrale ajoute qu’elle maintiendra les taux d’intérêt sur le yuan à un niveau raisonnable. Elle s’engage par ailleurs à créer un environnement monétaire et financier neutre et à réduire encore les coûts de refinancement.
Les gouverneurs des banques centrales du G7 ont communiqué sur leur capacité et leur volonté à agir pour préserver la liquidité sur les marchés financiers.
Les établissements de crédit pourront de nouveau se financer auprès de la BCE avec des titres grecs. La BCE n'achètera pas tout de suite des obligations grecques dans le cadre de son QE.
La banque centrale norvégienne a laissé hier son principal taux d’intérêt inchangé à 0,5%, conformément aux attentes des marchés, tout en réaffirmant qu’elle pourrait l’abaisser cette année face au ralentissement de l'économie lié à la chute des cours du pétrole. «Si l'économie norvégienne était exposée à de nouveaux chocs importants, le directoire n’exclurait pas la possibilité que le taux directeur devienne négatif», a précisé le gouverneur de la Norges Bank, Oeystein Olsen.
La banque centrale norvégienne a laissé ce jeudi son principal taux d’intérêt inchangé à 0,5%, conformément aux attentes des marchés, tout en réaffirmant qu’elle pourrait l’abaisser cette année face au ralentissement de l'économie lié à la chute des cours du pétrole. « Si l'économie norvégienne était exposée à de nouveaux chocs importants, le directoire n’exclurait pas la possibilité que le taux directeur devienne négatif », a précisé le gouverneur de la Norges Bank, Oeystein Olsen.
La Banque de France a publié un rapport sur l’évaluation des risques du système financier français, en mettant l’accent sur les incertitudes auxquelles doivent faire face les marchés.