L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Sirkka Hamalainen, membre du Conseil de surveillance prudentielle du mécanisme de surveillance unique, a annoncé sa démission pour raisons personnelles, démentant une information de presse faisant état d’un conflit avec ses collègues, notamment sur les moyens de supervision mis en œuvre par la BCE. L’ex-patronne de la banque centrale finlandaise et qui à ce titre siégeait au Conseil des gouverneurs de la BCE, avait intégré en 2014 le directoire.
La Cour constitutionnelle allemande a rejeté mardi un recours déposé contre un mécanisme d’urgence mis en place par la Banque centrale européenne durant la crise financière, les «opérations monétaires sur titres» (OMT), auxquelles la BCE n’a jamais eu recours. La Cour de Karlsruhe a décidé que la Bundesbank pourrait participer à un tel programme de rachats d’obligations si ces derniers ont un volume limité et ne sont pas annoncés à l’avance. Elle se conforme ainsi à une décision des juges européens.
Sirkka Hamalainen, membre du conseil de surveillance prudentielle du mécanisme de surveillance unique, a annoncé mardi avoir démissionné de son poste pour raisons personnelles, démentant une information de presse faisant état d’un conflit avec ses collègues. Le quotidien italien Il Sole 24 Ore a rapporté mardi que le départ de la Finlandaise était dû en partie à un désaccord avec d’autres membres du directoire sur les moyens de supervision mis en œuvre par la BCE. L’ex-patronne de la banque centrale finlandaise et qui à ce titre siégeait au Conseil des gouverneurs de la BCE, avait intégré en 2014 le directoire de l’institution francfortoise.
En maintenant ses taux directeurs et son programme de rachats d’actifs inchangés à l’issue de la réunion de son comité de politique monétaire qui s’est tenu ce matin, ce alors que la Réserve fédérale américaine (Fed) repoussait à nouveau sa hausse des taux, la Banque du Japon (BoJ) a propulsé la parité du yen contre dollar au-dessus du seuil des 105, soit son plus haut niveau depuis près de 2 ans. La devise, qui s’est appréciée de 14% depuis fin janvier face au billet vert, est victime de son rôle de valeur refuge face aux incertitudes concernant le Brexit et la remontée des taux américains.
Le président de la banque centrale allemande, Jens Weidmann, a mis en garde vendredi contre le risque de nervosité des marchés devant le maintien prolongé des taux à un niveau historiquement bas. «Cela pourrait, ensuite, augmenter la probabilité d’une soudaine hausse des primes de risque, à mesure que cette communication avancée se prolonge et que l’assouplissement quantitatif devient plus massif», a-t-il prévenu.
Le président de la banque centrale allemande, Jens Weidmann, a mis en garde aujourd’hui contre le risque de nervosité des marchés devant le maintien prolongé des taux à un niveau historiquement bas. « Ils [ndlr : les gérants de portefeuilles] pourraient devenir de plus en plus nerveux à mesure que les responsables de la politique monétaire tenteront de maintenir leur politique de taux d’intérêt bas », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. « Cela pourrait, ensuite, augmenter la probabilité d’une soudaine hausse des primes de risque, à mesure que cette communication avancée se prolonge et que l’assouplissement quantitatif devient plus massif », a-t-il poursuivi alors qu’en mars dernier, la Banque centrale européenne a abaissé le taux de la facilité de dépôt à -0,40% et le taux de refinancement à 0%.
Commerzbank étudie la possibilité de thésauriser des milliards d’euros dans ses coffres, plutôt que de payer des pénalités pour le placement de ses fonds auprès de la Banque centrale européenne (BCE), indiquait hier Reuters de sources proches du dossier. Une telle initiative émanant d’une banque partiellement détenue par l’Etat représenterait une des manifestations les plus fortes contre la politique de taux bas de la BCE, vivement critiquée par les dirigeants politiques allemands.
Commerzbank étudie la possibilité de thésauriser des milliards d’euros dans ses coffres, plutôt que de payer des pénalités pour le placement de ses fonds auprès de la Banque centrale européenne (BCE), indique mercredi Reuters de sources proches du dossier. Une telle initiative de la part d’une banque partiellement détenue par l’Etat représenterait une des manifestations les plus fortes contre la politique de taux bas de la BCE, vivement critiquée par les dirigeants politiques allemands. Même si aucune décision n’a été prise jusqu'à présent, l'établissement de crédit a discuté avec les autorités allemandes, rapportent deux sources gouvernementales.
L’autorité des marchés financiers australienne (ASIC) a accusé hier la National Australia Bank (NAB) d’avoir manipulé des taux d’intérêts. C’est la troisième banque visée par le régulateur australien après ANZ (Australia and New Zealand Banking) et Westpac Banking. NAB indique avoir coopéré avec le régulateur mais elle nie les accusations, ce qui ouvre la voie à un procès.
La Banque centrale européenne (BCE) se concentre en priorité sur la mise en oeuvre du paquet de mesures de politiques monétaires décidées début mars et aucune mesure supplémentaire n’est nécessaire à ce stade, a déclaré hier lors d’un colloque à Sciences Po Paris François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France et membre du conseil des gouverneurs de la BCE. Celle-ci doit démarrer prochainement ses achats d’obligations d’entreprises et son nouveau programme de refinancement des banques à long terme, dit TLTRO2.