L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La banque centrale a réduit son corridor en baissant de 25 points de base, à 10,5%, le taux plafond de prêt.Elle laisse le taux d'emprunt inchangé à 7,25%
Depuis la panique des marchés de janvier, le taux de change du yuan est désormais stable depuis le début de l’année et la volatilité a fortement chuté.
Yukitoshi Funo, membre du conseil de la Banque du Japon (BoJ), a a déclaré mercredi que cette dernière n’hésiterait pas à assouplir encore davantage une politique monétaire déjà très accommodante si les risques menaçant de faire dérailler une reprise économique fragile devaient se matérialiser. Il a souligné que la banque centrale nippone ne pouvait pas à l’infini enfoncer ses taux d’intérêt en territoire négatif, ajoutant qu’une éventuelle nouvelle mesure d’assouplissement ne passerait pas nécessairement par les taux.
Yukitoshi Funo, membre du conseil de la Banque du Japon (BoJ), a a déclaré aujourdh’ui que cette dernière n’hésiterait pas à assouplir encore davantage une politique monétaire déjà très accommodante si les risques menaçant de faire dérailler une reprise économique fragile devaient se matérialiser. Il a souligné que la banque centrale nippone ne pouvait pas à l’infini enfoncer ses taux d’intérêt en territoire négatif, ajoutant qu’une éventuelle nouvelle mesure d’assouplissement ne passerait pas nécessairement par les taux.
La banque centrale russe a revu en légère baisse ses prévisions de croissance dans un rapport trimestriel publié vendredi après l’annonce du maintien de son taux directeur à 11%. L’institut prévoit une contraction du PIB de 1,3% à 1,5% en 2016 et une évolution comprise entre -0,5% et +0,5% en 2017. Pour 2018, elle table sur une croissance de 1,5% à 2%. Les prévisions précédentes anticipaient un repli de 1,0% à 1,5% en 2016, une croissance de 0,0% à 1,0% en 2017 et une reprise de 1,5% à 2,5% en 2018.
Les objectifs de la Réserve fédérale américaine ont été globalement atteints et il serait «prudent» de relever légèrement les taux d’intérêt, a estimé vendredi le président de la Fed de St. Louis, James Bullard. «Une politique prudente suggère de ramener doucement les taux et le bilan (de la banque centrale) vers des niveaux plus normaux», a-t-il expliqué dans un discours préparé en vue d’une conférence sur les politiques monétaires à Francfort.
La Banque du Japon (BoJ) a envisagé d’augmenter le montant de ses rachats d’actifs avant d’opter plutôt pour une politique de taux négatifs, peut-on lire dans le compte rendu de sa réunion de politique monétaire de janvier publié aujourd’hui. Les gouverneurs ont plutôt choisi d’enfoncer l’un des taux directeurs en territoire négatif considérant que cette mesure aiderait à limiter les facteurs extérieurs retardant les efforts du Japon pour se débarrasser de sa «mentalité déflationniste». A l’issue de sa dernière réunion, cette semaine, la banque centrale a laissé sa politique monétaire inchangée comme prévu mais elle s’est inquiétée de l’affaiblissement des anticipations d’inflation.
La BNS a laissé ses taux directeurs inchangés mais a rappelé sa capacité et sa volonté à intervenir sur le marché des changes pour stabiliser sa devise.
Pour Anheuser-Busch InBev, l’annonce de la prochaine éligibilité de la dette corporate en euros au programme de rachats d’actifs de la Banque centrale européenne tombe à point nommé. Le brasseur, qui a déjà émis pour 46 milliards de dollars d’obligations en janvier pour financer le rachat de SABMiller, revient sur le marché en euros. Le groupe belge émet un minimum de 11,75 milliards d’euros divisés en six tranches, dont une à 20 ans, selon des sources de marchés. AB InBev est noté A- par S&P. Le groupe belge n’a pas souhaité faire de commentaire.
Si le consensus table sur un statu quo de la Banque Nationale de Suisse, la Norvège devrait à nouveau baisser ses taux à sa réunion qui se tient jeudi.
Plusieurs dirigeants de la Banque centrale européenne (BCE) se sont employés vendredi à convaincre des investisseurs sceptiques du bien-fondé des décisions annoncées la veille, dont l’effet sur les marchés a été très vite occulté par les déclarations de son président, Mario Draghi, laissant entendre que les taux d’intérêt ne baisseraient plus. Le vice-président de la BCE, Vitor Constancio, a ainsi publié sur le site internet de la BCE une tribune intitulée «Plaidoyer pour la politique monétaire», dans laquelle il reconnaît des limites aux taux négatifs, tout en ajoutant qu’une banque centrale dispose d’autres moyens d’action. Selon lui, «il est non seulement erroné de commencer à critiquer la politique monétaire, mais également dangereux».
Les mesures annoncées vont au-delà des attentes mais les déclarations de Mario Draghi sur la faible probabilité d'une nouvelle baisse de taux ont douché les marchés.