L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La grande revue de l’efficacité des outils de politique monétaire que publiera l’autorité japonaise lors de sa prochaine réunion la semaine prochaine mettra en avant le fait que l’ensemble de ses membres considèrent que les avantages de la mise en place de taux négatifs dépasse largement les coûts, selon le journal Nikkei de mercredi. Ce constat ouvrirait ainsi la porte à de nouvelles baisses de taux. Un débat serait également en cours sur l’opportunité de réduire la maturité moyenne des obligations d’Etat (JGB) rachetées par la BoJ.
Banque du Japon (BoJ) étudie diverses possibilités visant à pentifier à nouveau la courbe des rendements obligataires. Ces pistes pourraient être abordées à l’occasion de sa réunion de politique monétaire de ce mois-ci, entre autres mesures d’ajustement de son programme d’assouplissement monétaire, ont indiqué vendredi des sources citées par Reuters. L’idée générale serait de réduire les rendements à court et moyen termes, ceux qui ont le plus d’influence sur les coûts d’emprunt des entreprises, tout en remontant les taux ultra-longs considérés comme étant beaucoup trop bas.
Banque du Japon (BoJ) étudie diverses possibilités visant à pentifier à nouveau la courbe des rendements obligataires. Ces pistes pourraient être abordées à l’occasion de sa réunion de politique monétaire de ce mois-ci, entre autres mesures d’ajustement de son programme d’assouplissement monétaire, ont indiqué vendredi des sources proches du dossier citées par Reuters. L’idée générale serait de réduire les rendements à court et moyen termes, ceux qui ont le plus d’influence sur les coûts d’emprunt des entreprises, tout en remontant les taux ultra-longs considérés comme étant beaucoup trop bas.
Tout en maintenant le statu quo pour la neuvième fois consécutive, l'autorité s'est montrée plus inquiète sur les perspectives de croissance et d'inflation.
Les rendements obligataires souverains en zone euro étaient orientés à la hausse jeudi après-midi, après la décision de la BCE ne pas étendre, à ce stade, l’horizon de son programme d’achat d’actifs (QE). Le taux allemand à 10 ans se tendait de 5 points de base tout en restant négatif, à -0,07%.
Le président de la Banque centrale européenne prévoit une hausse de l'inflation de 1,2% en 2017, l'évolution des prix devant rester "faible pendant les mois qui viennent" avant de se "redresser vers la fin 2016", a-t-il dit.
La Banque centrale australienne (RBA) a maintenu hier son taux directeur à 1,5% au terme de la réunion mensuelle de son comité de politique monétaire. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient tous un statu quo, en faisant valoir que la dernière baisse remontait à un mois seulement et que le contexte économique n’avait guère évolué depuis. Dans son communiqué, la RBA souligne que la politique monétaire reste « remarquablement accommodante ».
Natixis Asset Management (NAM) a annoncé mardi le lancement d’une nouvelle expertise de gestion de dettes privées liées aux « actifs réels ». Dirigée par Laurent Belouze, arrivé en 2005 chez Natixis pour conduire de nombreux mandats de conseil et d’arrangements de dettes, avant d’intégrer NAM en 2015, la structure se focalisera sur trois secteurs « complémentaires à fort potentiel » (immobilier, infrastructures, aéronautique).
La Banque centrale australienne (RBA) a maintenu mardi son taux directeur à 1,5% au terme de la réunion mensuelle de son comité de politique monétaire. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient tous un statu quo, en faisant valoir que la dernière baisse remontait à un mois seulement et que le contexte économique n’avait guère évolué depuis. Dans son communiqué, la RBA souligne que la politique monétaire reste « remarquablement accommodante ».
Son gouverneur a dit disposer de marges de manœuvre avant la réunion du 21 septembre qui dévoilera les résultats de la revue de l’efficacité de ses outils.
Maintenir les taux d’intérêt à un faible niveau aux Etats-Unis ne servira probablement pas à grand-chose pour régler les problèmes de fond du marché du travail américain, a déclaré hier la présidente de l’antenne de la Réserve fédérale à Cleveland. «Il me semble qu’une remontée graduelle des taux d’intérêt par rapport au niveau très bas auquel ils se trouvent actuellement semble assez s’imposer», a souligné Loretta Mester. Elle a exprimé son désaccord avec l’opinion défendue la semaine dernière par des militants qui ont interpellé des responsables de la Fed pour leur affirmer que des taux bas pourraient contribuer à réduire les inégalités de revenus et d’emplois entre communautés. «Je ne crois pas que, à cet instant du cycle économique, le niveau actuellement très bas des taux d’intérêt soit une solution efficace pour ces questions de plus long terme», estime la dirigeante qui dispose d’un droit de vote cette année au sein du comité de politique monétaire de la Fed.
Dans un nouveau rapport publié le 23 août, Standard and Poor’s s’interroge sur les conséquences des inégalités de revenu sur la politique monétaire américaine.