L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Le président de la Réserve fédérale de Boston, Eric Rosengren, a dit vendredi qu’il estimait que les taux d’intérêt devraient être relevés graduellement dès maintenant et prévenu qu’une chute du taux de chômage sous un niveau de 4,5% à l’horizon 2019 pourrait faire dérailler la reprise de l'économie américaine. Le dirigeant a exprimé son désaccord lors de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed de cette semaine qui a décidé de laisser les taux directeurs inchangés. Il a voté comme deux autres membres du comité en faveur d’une hausse des taux.
Le président de la Réserve fédérale de Boston, Eric Rosengren, a dit vendredi qu’il estimait que les taux d’intérêt devraient être relevés graduellement dès maintenant et prévenu qu’une chute du taux de chômage sous un niveau de 4,5% à l’horizon 2019 pourrait faire dérailler la reprise de l'économie américaine. Le dirigeant a exprimé son désaccord lors de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed de cette semaine qui a décidé de laisser les taux directeurs inchangés. Il a voté comme deux autres membres du comité en faveur d’une hausse des taux.
Le nouveau gouverneur de la Banque de Réserve d’Australie (RBA), Philip Lowe, a présenté hier devant une commission économique parlementaire une évaluation optimiste de l'économie, tout en laissant la porte entrouverte à de nouvelles baisses de taux pour tenter de stimuler la hausse des prix. «La baisse des dépenses d’investissement dans le secteur minier est déjà réalisée aux trois quarts environ et, si la récente hausse des prix des matières premières tient, cela ne devrait plus peser sur les revenus», a déclaré celui-ci. La RBA a abaissé son taux au jour le jour deux fois cette année, l’ayant ramené à un point bas de 1,50%.
Le nouveau gouverneur de la Banque de Réserve d’Australie (RBA), Philip Lowe, a présenté jeudi devant une commission économique parlementaire une évaluation optimiste de l'économie, tout en laissant la porte entrouverte à de nouvelles baisses de taux pour tenter de stimuler la hausse des prix. « La baisse des dépenses d’investissement dans le secteur minier est déjà réalisée aux trois quarts environ et, si la récente hausse des prix des matières premières tient, cela ne devrait plus peser sur les revenus », a déclaré celui-ci. La RBA a abaissé son taux au jour-le-jour deux fois cette année, l’ayant ramené à un point bas de 1,50%.
Les marchés anticipent un vote serré de la Fed qui devrait laisser ses taux inchangés mercredi, tandis que la Banque du Japon pourrait modifier sa stratégie.
La Russie a diminué vendredi son taux directeur pour la deuxième fois de l’année en évoquant une reprise économique incertaine et la baisse de l’inflation. La banque centrale russe a réduit son taux d’intervention d’un demi-point à 10%, conformément aux attentes des économistes, après une réduction de même ampleur en juin. Elle a assuré qu’elle ne toucherait plus à ses taux avant la fin de l’année mais n’a pas exclu un nouvel assouplissement en 2017. Elle table sur une croissance de 1% du PIB l’an prochain, en se basant sur le ralentissement de la croissance mondiale et sur un prix du baril de pétrole autour de 40 dollars.
La Banque du Japon (BoJ) conservera une politique monétaire ultra-accommodante pour soutenir la reprise économique du pays, a déclaré son gouverneur Haruhiko Kuroda, selon un haut fonctionnaire gouvernemental. « La BoJ examinera attentivement de quelle manière les récents mouvements du marché affectent l'économie et les prix du Japon », a indiqué le haut fonctionnaire, citant le gouverneur qui s’exprimait lors du conseil des ministres. Haruhiko Kuroda a également déclaré que les rendements des emprunts d’Etat (JGB) à 20 et 30 ans montaient, reflétant en cela les diverses anticipations du marché en prélude à sa réunion de politique monétaire des 20 et 21 septembre.
La Russie a diminué vendredi son taux directeur pour la deuxième fois de l’année en évoquant une reprise économique incertaine et la baisse de l’inflation. La banque centrale russe a réduit son taux d’intervention d’un demi-point à 10%, conformément aux attentes des économistes, après une réduction de même ampleur en juin. Elle a assuré qu’elle ne toucherait plus à ses taux avant la fin de l’année mais n’a pas exclu un nouvel assouplissement en 2017. Elle table sur une croissance de 1% du PIB l’an prochain, en se basant sur le ralentissement de la croissance mondiale et sur un prix du baril de pétrole autour de 40 dollars.
La Banque du Japon (BoJ) conservera une politique monétaire ultra-accommodante pour soutenir la reprise économique du pays, a déclaré son gouverneur Haruhiko Kuroda, selon un haut fonctionnaire gouvernemental. « La BoJ examinera attentivement de quelle manière les récents mouvements du marché affectent l'économie et les prix du Japon », a dit le haut fonctionnaire, citant le gouverneur qui s’exprimait lors du conseil des ministres. Haruhiko Kuroda a également dit que les rendements des emprunts d’Etat (JGB) à 20 et 30 ans montaient, reflétant en cela les diverses anticipations du marché en prélude à sa réunion de politique monétaire des 20 et 21 septembre.
Le montant moyen des prêts accordés aux primo-accédants et accédants continue d’augmenter sur le mois de septembre, selon le baromètre Cafpi. Il s’est établi pour les primo-accédants à 175.241 euros contre 166.471 euros en août.
La Banque d’Angleterre (BoE) n’a pas modifié sa politique monétaire jeudi tout en déclarant qu’il était probable qu’elle abaisse de nouveau son taux directeur d’ici la fin de l’année, même si l’impact immédiat du Brexit sur l'économie du Royaume-Uni s’annonce moins marqué qu’attendu il y a encore un mois.
La banque centrale aurait raccourci la maturité des titres d'Etat qu'elle rachète, d'où la forte correction enregistrée sur les rendements à 10 ans et surtout à 30 ans.
Parmi la liste d'environ 100 sociétés publiées lundi par l'autorité figurent notamment McDonalds, Apple, BMW, EDF, Saint-Gobain, Rio Tinto et Dong Energy.