L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Eric Rosengren, le président de la Réserve fédérale de Boston, a jugé vendredi « logique » l’anticipation « très élevée » par les marchés financiers d’une hausse des taux d’intérêt au mois de décembre aux Etats-Unis. Il a ajouté que la banque centrale américaine « avait tendance à agir » à l’occasion des réunions de politique monétaire suivies d’une conférence de presse de la présidente, Janet Yellen, comme cela sera le cas les 13 et 14 décembre.
Eric Rosengren, le président de la Réserve fédérale de Boston, a jugé vendredi « logique » l’anticipation « très élevée » par les marchés financiers d’une hausse des taux d’intérêt au mois de décembre aux Etats-Unis. Il a ajouté que la banque centrale américaine « avait tendance à agir » à l’occasion des réunions de politique monétaire suivies d’une conférence de presse de la présidente, Janet Yellen, comme cela sera le cas les 13 et 14 décembre.
La Réserve fédérale peut agir très progressivement pour normaliser sa politique monétaire car l'économie américaine a encore beaucoup de marge de progression, a estimé hier le président de la Fed de New York, William Dudley, qui dispose de par sa position d’un droit de vote permanent au comité de politique monétaire. La persistance de ressources inutilisées sur le marché du travail est l’une des raisons expliquant la patience dont a fait preuve la Fed depuis le début de l’année, a-t-il ajouté.
La Réserve fédérale peut agir très progressivement pour normaliser sa politique monétaire car l'économie américaine a encore beaucoup de marge de progression, a estimé mercredi le président de la Fed de New York, William Dudley. La persistance de ressources inutilisées sur le marché du travail est l’une des raisons expliquant la patience dont a fait preuve la Fed depuis le début de l’année, a ajouté Dudley, qui dispose d’un droit de vote permanent au comité de politique monétaire.
Charles Evans, le président de la Fed de Chicago et membre non votant du FOMC, a dit ce matin à des journalistes après un discours prononcé à Sydney qu’il s’accommoderait bien d’une hausse de taux en décembre tout en ajoutant qu’il préférerait voir une accélération de l’inflation vers son objectif de 2% et une confirmation de l’amélioration de la situation économique d’ici là. Selon lui, une hausse de taux en décembre « ne serait pas une surprise » après les derniers chiffres de l’emploi qui ont confirmé la bonne santé de l'économie américaine.
Les investisseurs ont peu réagi à l’annonce aujourd’hui des derniers chiffres de l’emploi américain. Ceux-ci ont beau être ressortis en deçà des attentes, la plupart des économistes s’attendent toujours à ce que la banque centrale américaine relève à nouveau ses taux d’ici à la fin de cette année.
Les minutes de la réunion de septembre publiées hier montrent que la BCE reste vigilante sur l'impact du Brexit et prête à ajuster son programme d'achat de titres.
Le responsable de la gestion obligataire mondiale chez BlackRock a déclaré ce matin que la Banque d’Angleterre (BoE) pouvait faire une pause dans son assouplissement monétaire au regard des données récentes témoignant de la solidité de l’activité économique en Grande-Bretagne. «Compte-tenu des chiffres actuels, la BoE pourrait stopper le cycle d’assouplissement de sa politique», a déclaré Scott Thiel lors d’un évènement à Londres. Le plus grand gérant d’actif mondial avait auparavant mis en garde contre le fait que la Grande-Bretagne pourrait tomber en récession l’année prochaine après la victoire des opposants au maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne lors du référendum de juin dernier.
Jeffrey Lacker, le président de l’antenne de Richmond de la Réserve fédérale, a jugé hier nécessaire de relever les taux d’intérêt américains afin de garder la maîtrise de l’inflation. La fourchette des fonds fédéraux est actuellement fixée à 0,25-0,50% et la plupart des membres de la Fed s’attendent à ce qu’elle soit relevée d’un quart de point fin 2016. Jeffrey Lacker juge cette perspective insuffisante et estime que le taux devrait être supérieur de 1,5 point à son niveau actuel compte tenu de l'évolution du chômage et de l’inflation.
Jeffrey Lacker, le président de l’antenne de Richmond de la Réserve fédérale, a jugé nécessaire mardi de relever les taux d’intérêt américains afin de garder la maîtrise de l’inflation. L’objectif des fonds fédéraux est actuellement de 0,25-0,50% et la plupart des membres de la Fed s’attendent à ce qu’il soit relevé d’un quart de point avant fin 2016. Jeffrey Lacker juge cette perspective insuffisante et estime que le taux devrait être supérieur de 1,5 point à son niveau actuel compte tenu de l'évolution du chômage et de l’inflation.
Les anticipations de taux à 10 ans se sont légèrement tassées en zone euro et écartées aux Etats-Unis alors qu’une baisse de taux britannique continue à faire débat.
La hausse des taux de 50 points de base a permis au peso de se stabiliser vendredi, après une chute liée à l'incertitude sur le résultat de la présidentielle américaine.
La Banque centrale européenne (BCE) est prête à prolonger son programme de rachats d’actifs si cela lui est nécessaire pour atteindre son objectif d’inflation, a déclaré Erkki Liikanen, membre du conseil des gouverneurs de l’institution. «Nous allons mettre en oeuvre le programme jusqu'à fin mars mais nous irons au-delà si cela est nécessaire pour atteindre notre objectif de stabilité des prix», a indiqué le gouverneur de la banque centrale de Finlande lors d’une conférence de presse. Le programme d’assouplissement quantitatif, censé expirer en mars, n’a toujours pas permis de ramener l’inflation un peu en-dessous de 2%, l’objectif de la BCE.
La Banque centrale européenne (BCE) est prête à prolonger son programme de rachats d’actifs si cela lui est nécessaire pour atteindre son objectif d’inflation, a déclaré Erkki Liikanen, membre du conseil des gouverneurs de l’institution. «Nous allons mettre en oeuvre le programme jusque fin mars mais nous irons au-delà si cela est nécessaire pour atteindre notre objectif de stabilité des prix», a indiqué le gouverneur de la banque centrale de Finlande lors d’une conférence de presse. Le programme d’assouplissement quantitatif, censé expirer en mars, n’a toujours pas permis de ramener l’inflation un peu en-dessous de 2%, l’objectif de la BCE.
Le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a rejeté hier les critiques allemandes contre la politique monétaire ultra-accommodante de la BCE en affirmant que les taux d’intérêt négatifs étaient une nécessité et en appelant les Etats à assumer leur part du soutien à la croissance. Devant la commission des Affaires européennes du Bundestag, il a assuré que les Allemands bénéficiaient eux aussi de la politique menée par la banque centrale et ajouté que des initiatives des gouvernements, dont celui d’Angela Merkel, constituaient une condition préalable à la remontée des taux.
Le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a rejeté mercredi les critiques allemandes contre la politique monétaire ultra-accommodante de la BCE en affirmant que les taux d’intérêt négatifs étaient une nécessité et en appelant les Etats, Allemagne incluse, à assumer leur part du soutien à la croissance. Devant la commission des Affaires européennes du Bundestag, il a assuré que les Allemands bénéficiaient eux aussi de la politique menée par la banque centrale et ajouté que des initiatives des gouvernements, dont celui d’Angela Merkel, constituaient une condition préalable à la remontée des taux.
Des taux d’intérêt bas pendant une période prolongée, et a fortiori des taux négatifs, ont des effets secondaires, a reconnu hier le président de la Banque centrale européenne. Mario Draghi, qui intervenait devant la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen, a toutefois souligné que les mesures de politique monétaire déjà adoptées par l’institution n’avaient pas encore produit tous leurs effets. Il a aussi estimé que la transmission de la politique monétaire de la BCE n’avait jamais aussi bien fonctionné qu’aujourd’hui.