L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Un abaissement des taux directeurs «plus avant en territoire négatif est toujours une des options de politique monétaire», a déclaré vendredi le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda dans un entretien au quotidien des affaires Nikkei. Il a ajouté que, alors que l'économie japonaise conservait sa dynamique lui permettant d’atteindre l’objectif d’inflation de 2% de la BoJ, les risques entourant l'économie mondiale s'étaient accrus. «Nous pouvons combiner différents outils ou les renforcer.»
La banque centrale russe a, pour la troisième fois cette année, baissé son taux directeur de 7,25% à 7% vendredi, comme c’était assez largement attendu par le marché face au ralentissement de l’inflation et aux risques pour la croissance. Elle a déclaré qu’elle envisagerait de nouvelles réductions dans les prochains mois «si la situation évolue conformément aux prévisions», la prochaine réunion étant prévue le 25 octobre.
La Banque du Canada (BoC) a laissé son taux directeur inchangé à 1,75% mercredi, comme attendu. Elle a maintenu ses taux inchangés depuis le mois d’octobre 2018, a précisé que le niveau actuel de stimulation monétaire demeurait approprié et n’a pas donné de précision sur l’orientation à venir de sa politique. Elle a redit que le rythme de croissance de l'économie canadienne allait ralentir au second semestre. Mais elle a prévenu que l’escalade dans le conflit commercial sino-américain avait des effets dommageables plus importants sur l'économie mondiale qu’elle ne l’anticipait en juillet.
L'économie de la zone euro est confrontée à des risques à court terme et «une politique monétaire très accommodante pendant une période prolongée est donc justifiée» de la part de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré mercredi matin Christine Lagarde, devant la commission des Affaires économiques du Parlement européen. Celle qui doit succéder en novembre à Mario Draghi à la tête de l’institution a promis d’agir avec «agilité» face à une inflation toujours trop basse, indiquant ainsi son intention de suivre l’exemple de soin prédécesseur pour trouver des moyens de garder la politique monétaire exceptionnellement souple.
La Banque du Canada (BoC) a laissé son taux directeur inchangé à 1,75% mercredi, comme attendu. Elle a maintenu ses taux inchangés depuis le mois d’octobre 2018, a précisé que le niveau actuel de stimulation monétaire demeurait approprié et n’a pas donné de précision sur l’orientation à venir de sa politique. Elle a redit que le rythme de croissance de l'économie canadienne allait ralentir au second semestre.
L'économie de la zone euro est confrontée à des risques à court terme et «une politique monétaire très accommodante pendant une période prolongée est donc justifiée» de la part de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré mercredi matin Christine Lagarde lors d’une intervention devant la commission des Affaires économiques du Parlement européen.
Les marchés monétaires de la zone euro intègrent désormais une probabilité de 60% d’une baisse de 20 points de base du taux de dépôt de la Banque centrale européenne (BCE) lors de sa prochaine réunion de politique monétaire, ce qui marquerait un assouplissement plus marqué qu’anticipé jusqu'à présent. Les contrats à terme sur le taux au jour le jour Eonia en date du 12 septembre, jour de la réunion du Conseil des gouverneurs de la BCE, intègrent désormais une baisse de 16 points de base, contre 14 points la semaine dernière. Selon des analystes, cela équivaut à dire que les marchés estiment à 60% la probabilité d’une baisse de taux de 20 points de base, une baisse de 10 points étant déjà considérée comme acquise. Les déclarations de plusieurs responsables de la BCE ces derniers jours ont alimenté les spéculations sur la possibilité que la banque centrale opte pour une baisse de taux plus importante qu’envisagé initialement.
La Banque centrale européenne (BCE) doit être prête à agir face à un contexte difficile et elle dispose encore de marges de manoeuvre lui permettant de réduire les taux d’intérêt, même si cela peut constituer un défi en matière de stabilité financière, a déclaré sa future présidente, Christine Lagarde, dans une réponse écrite à la commission des Affaires économiques du Parlement européen, rendue publique jeudi. Confrontée à un ralentissement de la croissance au sein de la zone euro et à une inflation qui persiste à demeurer en-dessous de son objectif, la BCE a déjà promis de nouvelles mesures d’assouplissement lors de sa prochaine réunion de politique monétaire le 12 septembre. Ces mesures figureront parmi les dernières que prendra son actuel président, Mario Draghi, auquel Christine Lagarde doit succéder le 1er novembre.
La Banque centrale européenne (BCE) doit être prête à agir face à un contexte difficile et elle dispose encore de marges de manoeuvre lui permettant de réduire les taux d’intérêt, même si cela peut constituer un défi en matière de stabilité financière, a déclaré sa future présidente, Christine Lagarde, dans une réponse écrite à la commission des Affaires économiques du Parlement européen rendue publique jeudi.
L’inversion de la courbe des taux aux Etats-Unis, qui se traduit par un rendement des emprunts d’Etat à 10 ans inférieur à celui d'échéances plus courtes comme le 2 ans, s’est accentuée, alimentant les craintes d’un basculement dans la récession de la première économie mondiale. Le rendement des Treasuries à 10 ans perd 2 pb à 1,4744%, un niveau inférieur au rendement du papier à 2 ans, qui recule à 1,506%. Le rendement des Treasuries à 30 ans est quant à lui tombé en séance à un plus bas record de 1,906%, un niveau inférieur à l’objectif de taux de la Réserve fédérale de 2%-2,25%. L'écart de taux entre le T-Bill à trois mois et l’emprunt à 30 ans est inversé aussi. Les obligations européennes sont également recherchées, ce qui a permis au rendement du Bund allemand à 10 ans de toucher un plus bas record, à -0,728%, tout comme celui de l’obligation du Trésor français à 10 ans, à -0,44%.
La banque centrale d’Islande a ramené mercredi son principal taux de dépôt à son plus bas niveau historique. Il a été réduit de 25 points de base à 3,50%, après une baisse de même ampleur en juin. La banque centrale a également abaissé sa prévision de croissance économique pour 2020 à 1,9% contre 2,5% précédemment. L'économie islandaise, largement tributaire d’une industrie du tourisme qui vient de voir une période d’expansion de huit ans prendre fin, a également été affectée par la faillite de la compagnie aérienne à bas coûts WOW Air en mars et les problèmes d’Icelandair liés à la suspension des vols des Boeing 737 Max.
La banque centrale d’Islande a ramené mercredi son principal taux de dépôt à son plus bas niveau historique. Il a été réduit de 25 points de base à 3,50%, après une baisse de même ampleur en juin. La banque centrale a également abaissé sa prévision de croissance économique pour 2020 à 1,9% contre 2,5% précédemment.
L’inversion de la courbe des taux aux Etats-Unis, qui se traduit par un rendement des emprunts d’Etat à 10 ans inférieur à celui d'échéances plus courtes comme le 2 ans, s’est accentuée, alimentant les craintes d’un basculement dans la récession de la première économie mondiale.