L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La banque centrale de Russie a, comme prévu, abaissé vendredi son taux directeur de 7,50% à 7,25%, son niveau de septembre 2018, tout en annonçant que d’autres diminutions de taux étaient probables cette année dans un contexte de décélération de l’inflation. Il s’agit de la deuxième baisse depuis janvier. Le taux d’inflation a ralenti à +4,6% en juillet, tandis que la banque centrale, qui souhaite achever le cycle de réduction des taux d’ici à la mi-2020, affiche un objectif de +4% pour le début de l’année prochaine. Le rouble a peu réagi, toujours autour de 63 pour un dollar.
La banque centrale a modifié sa communication en termes d’horizons d'’assouplissement et de ciblage de l’inflation, en attendant des mesures en septembre.
L’endettement croissant et le relâchement des conditions d’emprunt des ménages préoccupent l'ACPR. Les banques doivent être plus prudentes dans leurs critères d'octroi de crédits dans l'éventualité d'une remontée des taux. ,
Une étude publiée par l'UNPI et Vousfinancer.com montre que dans les plus grandes villes de France, la part des propriétaires n'est pas liée à l'évolution des prix de l'immobilier
La Réserve fédérale pourrait lancer début 2020 une facilité permettant aux banques de lui emprunter des fonds en présentant des Treasuries et d’autres valeurs mobilières en garantie, selon un stratégiste de Deutsche Bank cité par Reuters. Cette facilité sous forme de prise en pension (repo) à taux fixe serait un recours dans un contexte de tensions sur les taux du marché monétaire. Les responsables de la Fed ont débattu en juin d’une telle facilité qui, avec une rémunération de quelques dizaines de points de base au-dessus du taux sur les réserves bancaires, lui permettrait de réduire son bilan (3.860 milliards de dollars) tout en dissuadant les grandes banques de thésauriser, et en permettant une meilleure répartition des réserves en faveur des petits établissements. Pour les investisseurs, elle viendrait alimenter la liquidité sur les Treasuries.
La Banque centrale européenne (BCE) a reprécisé l’heure de publication du futur taux à court terme de l’euro (€STR), qui avait fait débat, du fait d’un grand nombre de données à agréger en provenance des banques pour calculer le nouveau taux €STR. Le régulateur a décidé qu'à compter de son entrée en vigueur, le 2 octobre, le taux €STR sera publié à 8h CET chaque jour ouvrable de Target 2 sur son site Internet via la plate-forme de diffusion d’informations sur les marchés (MID). Si des erreurs sont détectées à la suite de cette publication affectant le taux de plus de 2 points de base, la BCE révisera et republiera le taux €STR le même jour à 9h.
La Banque centrale européenne (BCE) a reprécisé l’heure de publication du futur taux à court terme de l’euro (€STR), qui avait fait débat dans la mesure où les professionnels préconisaient plutôt 11h, contre actuellement 19h, du fait d’un grand nombre de données à agréger en provenance des banques pour calculer le nouveau taux €STR. Le régulateur a décidé qu'à compter de son entrée en vigueur, le 2 octobre, le taux €STR sera publié à 8h CET chaque jour ouvrable de Target 2 sur son site Internet via la plate-forme de diffusion d’informations sur les marchés (MID). Si des erreurs sont détectées à la suite de cette publication affectant le taux de plus de 2 points de base, la BCE révisera et republiera le taux €STR le même jour à 9h, sans possibilité d’autre modification après cette heure. Les spécifications techniques liées à la publication de ce taux seront disponibles en septembre.
Philippe Taboret, directeur général adjoint de Cafpi, revient sur la situation inédite des taux d’emprunt d’Etat à dixans (OAT 10), Ces conditions particulièrement favorables pour le crédit immobilier devraient selon lui se maintenir en 2019, voire en 2020
Selon les minutes de la Banque centrale européenne (BCE) publiés jeudi, ses responsables s’étaient mis d’accord, lors de leur réunion des 5 et 6 juin, sur la nécessité pour le Conseil de se tenir «prêt et préparé» à apporter un soutien supplémentaire à l'économie de la zone euro dans le contexte d’une «incertitude accrue», face aux conflits commerciaux affectant la zone euro et à une Réserve fédérale américaine également prête à baisser ses taux.
La Banque du Canada a laissé mercredi son taux directeur inchangé à 1,75%, tout en soulignant les risques liés aux tensions commerciales. Elle a laissé son taux directeur inchangé depuis octobre dernier dans un contexte de ralentissement de l'économie. Elle précise tabler désormais sur une croissance du produit intérieur brut (PIB) canadien de 2,3% en rythme annualisé au deuxième trimestre, contre 1,3% auparavant, en partie en raison de facteurs temporaires, parmi lesquels figure l’augmentation des exportations pétrolières. Mais elle a réduit ses prévisions de croissance mondiale pour 2019 et 2020.
Les inquiétudes liées au commerce international et le ralentissement mondial «continuent de peser sur les perspectives économiques aux Etats-Unis» et la Réserve fédérale reste prête à «agir de manière appropriée» pour soutenir la croissance, a déclaré mercredi le président de la banque centrale américaine, Jerome Powell, lors de audition au Congrès. Interrogé sur les dernières statistiques, le dirigeant a aussi souligné les chiffres de l’emploi au mois de juin, meilleurs qu’attendu par les économistes, ne modifiaient pas fondamentalement les prévisions économiques de la Fed.