L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Afin de soutenir l'économie face à des perspectives troublées au niveau international et d’accélérer la création d’emplois, la banque de réserve d’Australie (RBA) a abaissé mercredi son taux directeur à 1,00%, un point bas historique, contre 1,25% précédemment. Elle avait déjà réduit ce taux en juin. Les membres de la banque centrale ont souligné que le conflit commercial entre les Etats-Unis et la Chine menaçait les exportations mondiales.
Christine Lagarde sera la prochaine présidente de la Banque centrale européenne (BCE). Sa nomination a été officialisée par Donald Tusk, le président du Conseil européen, après près de deux jours d'âpres négociations entre les vingt-huit Etats membres de l’Union européenne. L’ancienne ministre française de l’Economie, présidente du Fonds monétaire international depuis 2011, remplacera Mario Draghi dont le deuxième mandat à la tête de la BCE expire en novembre 2019. L’approbation formelle de la nomination de Christine Lagarde est attendue dans les prochains mois.
Afin de soutenir l'économie face à des perspectives de plus en plus troublées au niveau international et d’accélérer la création d’emplois, la banque de réserve d’Australie (RBA) a abaissé aujourd’hui son taux directeur à 1,00%, un point bas historique, contre 1,25% précédemment. Elle avait déjà réduit ce taux en juin. Les membres de la banque centrale ont souligné que le conflit commercial entre les Etats-Unis et la Chine menaçait les exportations mondiales.
L’annonce ce week-end d’une trêve entre les Etats-Unis et la Chine a relancé le mouvement d’achats sur les marchés financiers. Lundi après-midi, le rendement des obligations françaises (OAT) à 10 ans est repassé en territoire négatif. Il a touché un plus bas à -0,0564% selon les cotations de Bloomberg. L’OAT à dix ans avait pour la première fois goûté aux taux négatifs le 18 juin dernier, à la suite d’un discours de Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne. Dans le même temps, la Bourse de New York a ouvert en nette hausse lundi, avec pour le S&P 500 un nouveau plus haut historique à l’ouverture (2.971,41 points) puis en séance (2.977,93 points).
L’annonce ce week-end d’une trêve entre les Etats-Unis et la Chine a relancé le mouvement d’achats sur les marchés financiers. Dans l’après-midi, le rendement des obligations françaises (OAT) à 10 ans est repassé en territoire négatif. Il a touché un plus bas à -0,0564% selon les cotations de Bloomberg. L’OAT a dix ans avait pour la première fois goûté aux taux négatifs le 18 juin dernier, à la suite d’un discours de Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne.
L'OAT à 10 ans étant négatif pour la première fois de son histoire, la baisse des taux immobiliers profite à tous les profils d'emprunteurs, Une aubaine également pour les établissement bancaires qui font le plein de nouveaux clients
Le président de la Réserve fédérale de Dallas, Robert Kaplan, a déclaré vendredi qu’il n'était pas en faveur de baisses des taux d’intérêt avant d’avoir constaté des signes montrant que l'économie américaine est en difficulté. «Je préférerais ajuster la politique si je pensais qu’il y avait une détérioration importante», a-t-il dit dans une interview avec Fox Business Network. Les marchés attribuent une probabilité de 100% à une baisse des taux de la Fed en juillet.
Le président de la Réserve fédérale de Dallas, Robert Kaplan, a déclaré vendredi qu’il n'était pas en faveur de baisses des taux d’intérêt avant d’avoir constaté des signes plus évidents montrant que l'économie américaine est en difficulté. «Je ne veux pas abaisser les taux pour faire du réglage de précision. Je préférerais ajuster la politique si je pensais qu’il y avait une détérioration importante», a-t-il dit dans le cadre d’une interview avec Fox Business Network. Les marchés attribuent une probabilité de 100% à une baisse des taux de la Fed en juillet.
Le président Donald Trump estime que le dollar américain est trop fort et l’euro trop faible, une situation qui pourrait, selon lui, s’améliorer si la Réserve fédérale réduisait ses taux d’intérêt, a déclaré mardi un haut responsable de l’administration américaine. Il a ajouté que la Maison-Blanche n’avait pas l’intention de limoger le président de la banque centrale, Jerome Powell, et expliqué que la question de savoir si Donald Trump avait autorité pour cela divisait les services juridiques de la présidence. Donald Trump critique régulièrement la politique monétaire menée par la Fed en lui reprochant de pratiquer des taux d’intérêt trop élevés.
Parmi les quatre risques qui menacent la stabilité financière, «nous plaçons en premier le risque d’endettement car, pour les entreprises et les ménages, l’évolution de l’endettement doit être regardée de près», a déclaré hier Sylvie Goulard, sous-gouverneur à la Banque de France, en présentant le rapport sur l’évaluation des risques du système financier français. Outre l’endettement, le rapport examine les risques de marché, notamment «pour les acteurs financiers associés par la persistance de taux d’intérêt bas». Concernant l’impact de la politique monétaire sur les banques, «ce n’est pas seulement le niveau des taux qui conditionne la profitabilité des banques : il y a des phénomènes de concurrence de nouveaux acteurs financiers, d’applications, de banques en ligne, les investissements pour la cybersécurité, l’adaptation aux changements climatiques», a-t-elle dit. (Voir aussi la vidéo.)
Emmanuel Macron a montré vendredi peu d’enthousiasme pour la candidature de Jens Weidmann à la présidence de la BCE, moquant les récents propos du patron de la Bundesbank, sans le nommer. Opposant de la première heure au programme OMT d’achat d’actifs de la BCE, l’Allemand a reconnu dans un entretien à Die Zeit qu’il s'était trompé, un mea culpa destiné à faciliter sa candidature, qui divise la zone euro.
La Banque d’Angleterre (BoE) a laissé jeudi son principal taux directeur inchangé à 0,75%, mais anticipe les risques liées au conflit commercial sino-américain. Mais elle prévoit des relèvements progressifs des taux d’intérêt au cours des 2 à 3 prochaines années en cas de Brexit en douceur. La banque centrale britannique se démarque ainsi de la Banque centrale européenne et de la Réserve fédérale qui ont ouvert la porte ces derniers jours à un assouplissement de leur politique monétaire ces prochains mois. Elle a maintenu jeudi son programme d’achat d’obligations d’Etat à 435 milliards de livres sterling. Elle a aussi laissé à 10 milliards de livres le montant de son programme d’achats d’obligations d’entreprises.
A l’inverse du revirement accommodant de nombreuses banques centrales, la Banque de Norvège a relevé son principal taux directeur jeudi, comme attendu, et confirmé son intention de procéder à une nouvelle hausse au second semestre et aussi en 2020 en raison de la vigueur de l'économie du pays. La banque centrale norvégienne a porté son principal taux directeur à 1,25% contre 1,0% précédemment, conformément au consensus Reuters. En réaction à cette décision prise à l’unanimité du conseil de politique monétaire, la couronne norvégienne s’appréciait jeudi de plus de 1% contre l’euro autour de 9,67 et de 1,71% contre le dollar autour de 8,55.
Le gouverneur de la Banque de Réserve d’Australie (RBA) a déclaré jeudi qu’il n'était pas «irréaliste» d’anticiper une nouvelle baisse des taux d’intérêt et a appelé le gouvernement à prendre des mesures de relance budgétaire. La RBA, qui a abaissé son principal taux directeur à un plus bas record de 1,25% le 4 juin, estime qu’une seule baisse d’un quart de point des taux serait suffisante. Et ce dans un contexte d’adoption par les grandes banques centrales d’un biais très accommodant sur fond de ralentissement de la croissance mondiale et de craintes d’une nouvelle escalade dans les tensions entre les Etats-Unis et leurs partenaires commerciaux, Chine en tête.
Le gouverneur de la Banque de Réserve d’Australie (RBA) a déclaré jeudi qu’il n'était pas « irréaliste » d’anticiper une nouvelle baisse des taux d’intérêt au vu de l’ampleur des capacités inemployées sur le marché du travail et il a appelé le gouvernement à prendre des mesures de relance budgétaire. La RBA, qui a abaissé son principal taux directeur à un plus bas record de 1,25% le 4 juin, estime qu’une seule baisse d’un quart de point des taux serait suffisante à elle seule pour accélérer la croissance. « Sachant cela, la possibilité de taux plus bas est toujours d’actualité », a ajouté Philip Lowe lors d’une conférence.