Toute l’actualité du secteur de l’assurance – assurance dommage, assurance vie, assurance cyber, assurance récolte, réglementation – et de ses acteurs qu’ils soient capitalistes (Axa, Allianz, Generali) ou mutualistes (Covea, MAIF, MACIF, Aéma, Groupama, AG2R). Nos analyses des dynamiques à l’œuvre dans l’industrie assurantielle.
Le conseil d’administration de la Maif a validé une stratégie de sortie des énergies fossiles. La mutuelle promet l’arrêt immédiat du financement de nouveaux projets de production de pétrole et de gaz, par l’exclusion de toutes les entreprises qui mènent ce type de projets, de son portefeuille géré en direct et des fonds dédiés au groupe. Deuxième étape, elle exclura d’ici à 2030 les producteurs d’énergies fossiles non conventionnelles au-delà d’un seuil de 5% de leur production. Enfin, la Maif sera totalement sortie avant 2040 du secteur du pétrole conventionnel (y compris la production d’électricité à partir de pétrole) pour toutes les entreprises dont cette activité dépasse 5% du chiffre d’affaires. La Maif s’est déjà engagée sur une sortie totale du charbon d’ici à 2030.
La Commission européenne a donné son feu vert aux groupes Siaci Saint Honoré et Burrus (comprenant les courtiers Diot et LSN) dans le cadre de l’opération de rapprochement annoncée le 2 juillet, a appris L’Agefi. Une fois les dernières autorisations obtenues hors périmètre de la Commission, le closing devrait être effectif mi-novembre. Le nouveau groupe, Diot Siaci, sera présidé par Pierre Donnersberg et dirigé par Christian Burrus. Il rassemblera près de 5.000 collaborateurs dans plus de 40 pays pour un chiffre d’affaires cumulé autour de 665 millions d’euros réalisé l’an dernier (465 millions pour Siaci Saint Honoré et 200 millions pour le groupe Burrus). Il déploiera son offre en France et à l’international, et s’appuiera sur ses nouveaux actionnaires, le fonds de pension canadien Ontario Teachers’ Pension Plan, aux côtés duquel investissent également Bpifrance, Cathay Capital et d’autres investisseurs minoritaires. Charterhouse Capital Partners, principal actionnaire depuis 2018 de Siaci Saint Honoré, cédera sa participation majoritaire.
Dans une pleine page de publicité dans le Financial Times, un collectif d’ONG composé de Reclaim Finance, Greenpeace France, SumOfUs et Insure Our Future a appelé jeudi Axa à mettre un terme à ses couvertures d’assurance à tous nouveaux projets pétroliers et gaziers. En plus de cette publicité, elles ont publié une lettre ouverte au directeur général de l’assureur Thomas Buberl, et une pétition ayant recueilli 62.000 signatures. Cette campagne de communication intervient quelques jours avant le Climate Finance Day du 26 octobre à Paris, un événement qui mobilise l’industrie financière mondiale pour qu’elle prenne de nouveaux engagements dans la lutte contre le changement climatique.
La Commission européenne a donné son feu vert aux groupes Siaci Saint Honoré et Burrus (comprenant les courtiers Diot et LSN) dans le cadre de l’opération de rapprochement annoncée le 2 juillet, a appris L’Agefi. Une fois les dernières autorisations obtenues hors périmètre de la Commission, le closing devrait être effectif mi-novembre.
C’est une pleine page de publicité dans le Financial Times qui n’est pas passée inaperçue. Un collectif d’ONG composé de Reclaim Finance, Greenpeace France, SumOfUs et Insure Our Future a appelé aujourd’hui Axa à mettre un terme à ses couvertures d’assurance à tous nouveaux projets pétroliers et gaziers. «Axa a une longue histoire de leadership en matière de climat, mais il est à craindre que le géant de l’assurance ne renonce pas pour autant à assurer de nouveaux projets pétroliers et gaziers», expliquent les ONG dans un communiqué. En plus de cette publicité, elles ont publié une lettre ouverte au directeur général de l’assureur Thomas Buberl, et une pétition ayant recueilli 62.000 signatures.
Malentendu. Le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) n’a pas réussi à trouver un compromis permettant la résiliation infra-annuelle de l’assurance emprunteur, mais il a publié ses recommandations sur la clarification de la formulation des garanties et du calcul des primes. Sur l’invalidité, d’abord, les assureurs devront définir précisément la notion et mentionner s’ils se réfèrent ou non à la définition de l’invalidité employée par la Sécurité sociale ou d’autres organismes chargés de l’évaluation de l’inaptitude professionnelle, afin d’éviter la confusion pour les assurés. Une information devrait être faite aux nouveaux assurés comme aux autres. Sur les primes, le Comité recommande d’illustrer le mécanisme de tarification retenu, primes fixes sur capital initial ou dégressives sur capital restant dû, en indiquant le montant cumulé des primes après huit années d’assurance.
Plusieurs opérations ont été annoncées dans la région laissant croire que le marché des fusions-acquisitions, confronté à de nombreuses barrières, pourrait accélérer.
Puisque l’entité française reste dans les mains de Willis Towers Watson, elle va aligner ses objectifs sur ceux de sa maison mère avec un plan à horizon 2024.
Christian Walter, actuaire agrégé, docteur en sciences économiques, chercheur associé au Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne, cotitulaire de la chaire « Ethique et Finance » à la Fondation Maison des Sciences de l’Homme