Lenteur. Le paiement mobile avance à son rythme en France, c’est-à-dire prudemment. L’année 2020 aura tout de même vu le nombre d’utilisateurs de téléphones mobiles pour régler des achats en magasin atteindre les 17 %, soit 20 % de plus que l’année précédente. Et pourtant, le lancement officiel de Payez Mobile remonte à 2010, à Nice où les commerçants et la municipalité s’étaient mobilisés pour faciliter l’accès à cette fonctionnalité. Vu les difficultés et complications apparues entre-temps, l’adoption est restée marginale. Et pourtant, les offres sont désormais multiples avec ApplePay, GooglePay, mais aussi Lyf ou Paylib et même PaybyPhone pour régler le stationnement. Il est vrai que Paylib ne fonctionne que sur les terminaux Android, Apple refusant l’accès à l’antenne NFC de ses smartphones, ce qui revient à avantager son propre service ApplePay dont l’adoption progresse. Reste la question de la sécurité qui freine encore certains consommateurs, alors que le taux de fraude du paiement mobile n’est que de 0,02 %, au même niveau que le paiement sans contact (0,019 %) et très en dessous du paiement par carte toux canaux confondus (0,064 %).
La fintech vient de lever 665 millions d'euros, ce qui la valorise 5,4 milliards d'euros. Son patron vise une capitalisation de 100 milliards d'euros pour 2030.
Blockchain Capital, une firme de capital investissement concentrée sur les cryptomonnaies et la blockchain, a levé 300 millions de dollars (252 millions d’euros) pour son fonds V auprès d’investisseurs incluant PayPal et Visa, a-t-elle annoncé mardi. Fondée en 2013, Blockchain Capital a investi jusqu'à présent dans plus de 110 entreprises, dont la plateforme d'échange de cryptomonnaies Coinbase Global, ainsi que dans la plateforme Anchorage et la place de marché de NFT (non-fungible token, jetons jetables) OpenSea.
Blockchain Capital, une firme de capital investissement concentrée sur les cryptomonnaies et la blockchain, a levé 300 millions de dollars (252 millions d’euros) pour son fonds V auprès d’investisseurs incluant PayPal et Visa, a-t-elle annoncé mardi.
Nouvelle levée de fonds XXL en Europe. Mollie, la fintech néerlandaise spécialisée dans les paiements, annonce ce mardi un tour de table de 665 millions d’euros, menée par le fonds d’investissement Blackstone Growth avec la participation d’Alkeon Capital, EQT Growth, General Atlantic, HMI Capital, et TCV. Privilégiant la croissance organique depuis son lancement en 2004, la fintech avait réaliséune première levée de fonds de 90 millions d’euros en septembre dernier, ce qui porte son financement total à 780 millions d’euros.
Le géant néerlandais du paiement en ligne Adyen a obtenu la semaine dernière sa licence bancaire aux Etats-Unis. L’autorisation a été donnée par le Comptroller of the Currency (OCC), qui fait partie du département du Trésor. La Réserve fédérale avait déjà approuvé sa demande à la fin mai. Avec cette licence bancaire, l’entreprise technologique ne dépendra plus des banques tierces qui traitaient ses transactions jusqu’ici. Depuis 2017, Adyen dispose déjà d’une licence bancaire dans la zone euro. Cet automne, le groupe néerlandais ouvrira son QG mondial en plein coeur du centre financier historique d’Amsterdam, selon Les Echos. Adyen compte actuellement une capitalisation boursière de 59 milliards d’euros.
L’intérêt des clients fortunés pour le bitcoin continue de grimper. BBVA Suisse a annoncé le lancement d’un service de trading de bitcoin pour ses clients privés, accessible dès ce 21 juin. Le service proposera dans un premier temps d’investir dans le bitcoin, avant de s’ouvrir dans les prochaines semaines à d’autres crypto-monnaies. Les clients de BBVA Suisse pourront utiliser ce système via leur application bancaire.
L’année 2020 a été porteuse pour Revolut, dopée par les usages numériques induits par la crise sanitaire et les confinements. La fintech britannique a vu son chiffre d’affaires bondir de 57%, à 261 millions de livres sterling (305 millions d’euros), contre 166 millions de livres l’année précédente, a-t-elle annoncé lundi.
L’intérêt des clients fortunés pour le bitcoin continue de grimper. BBVA Suisse a annoncé le lancement d’un service de trading de bitcoin pour ses clients privés, accessible dès ce 21 juin. Le service proposera dans un premier temps d’investir dans le bitcoin, avant de s’ouvrir dans les prochaines semaines à d’autres crypto-monnaies.
Une expérimentation de plus. La Banque de France a annoncé ce lundi avoir réalisé « avec succès » une expérimentation de monnaie digitale de banque centrale (MDBC) vendredi dernier avec la banque Suisse SEBA Bank, à des fins de règlement de titre cotés.
Habituel aux Etats-Unis, le processus n'a jamais été utilisé sur le London Stock Exchange. La fintech vise une valorisation de plus de 5,8 milliards d’euros.
Alors que le Salvador a annoncé son intention d’introduire le bitcoin comme une monnaie légale, après le FMI et la BRI, la Banque mondiale a aussi exprimé ses réserves. «Bien que le gouvernement nous ait approché pour obtenir de l’aide sur le bitcoin, ce n’est pas quelque chose que la Banque mondiale peut soutenir étant donné les lacunes en matière d’environnement et de transparence», a déclaré à l’AFP un responsable de la Banque mondiale, ajoutant que l’institution s’engage en revanche «à aider le Salvador de diverses manières, y compris en matière de transparence des devises et des processus réglementaires». Le président salvadorien Nayib Bukele avait demandé «une aide technique» à l’institution. Selon la loi salvadorienne, le bitcoin sera sur un pied d'égalité avec le dollar, qui est devenu sa monnaie officielle il y a 20 ans.
Alors que le Salvador a annoncé son intention d’introduire le bitcoin comme une monnaie légale, le pays fait face à l’inquiétude de nombreuses institutions. Après le FMI et la BRI, c’est au tour de la Banque mondiale de se prononcer sur le sujet.
JPMorgan Chase a annoncé ce jeudi l’acquisition du gestionnaire de patrimoine en ligne (robo-advisor) britannique Nutmeg. Les modalités financières de la transaction ne sont pas dévoilées.
... de dollars, c’est le montant levé par Ledger, la plateforme française de gestion de crypto-actifs et fabricant d’un portefeuille physique de stockage de cryptomonnaies, auprès d’investisseurs existants comme Cathay Innovation, Draper, DCG ou Korelya Capital et de nouveaux investisseurs : Tekne Capital,Uphold Ventures, Felix Capital, Inherent… Cette opération valorise la société à plus de 1,5 milliard d’euros et devrait lui permettre d’accélérer sa croissance dans la finance décentralisée.
Accélération. Orange Bank a choisi Younited Credit comme partenaire sur le crédit à la consommation. Cette activité qui représente un milliard d’euros de production pour Orange Bank en 2020, réalisé pour moitié en France et pour moitié en Espagne, et qui inclut les crédit conso de Groupama ainsi que le financement de smartphones d’Orange, va basculer chez Younited Credit début 2022. L’année 2021 sera consacrée à la mise en œuvre technique des nouveaux processus. Orange Bank compte ainsi octroyer des crédits plus rapidement, complètement en ligne et à davantage de personnes grâce à l’open banking qui permet à Younited de se brancher sur les comptes bancaires des demandeurs pour évaluer leur risque de façon personnalisée.
L’attaque fiscale du G7 contre les multinationales et singulièrement les Gafa n’est pas la seule bonne surprise de la nouvelle économie. Un renversement de situation vient aussi de se produire sur le terrain de la concurrence, où l’Autorité française a condamné Google à une amende de 220 millions d’euros : le moteur de recherche avait favorisé ses outils sur le marché de la publicité en ligne, au détriment de ses concurrents. Pour le démontrer, il a fallu « se pencher sur les processus algorithmiques complexes d’enchères par lesquels fonctionne la publicité en ligne qui vient s’afficher sur les écrans des internautes », a souligné la présidente de l’Autorité de la concurrence, Isabelle de Silva. ll n’y a donc pas de fatalité aux abus des Big Tech ! Mais pour s’y attaquer, le savoir-faire technologique ne suffit pas. Les Big Tech multiplient leurs champs d’intervention, sans forcément les séparer juridiquement, et c’est sur le terrain à la fois de la concurrence, de la protection des données, des risques cyber qu’il faut organiser la surveillance. « Face à ces acteurs systémiques, les superviseurs doivent sortir d’une approche par activité et coopérer à l’international, sur le modèle de ce qui est organisé en finance », préconise François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France. Une vision un peu optimiste de la finance mais convaincante du défi à relever !
La fintech britannique Wise prévoit de lancer une cotation directe au London Stock Exchange dès cette semaine, une fois qu’elle aura reçu le feu vert du régulateur, indiquait mardi Sky News et Reuters, citant une source proche de la transaction. Son introduction en Bourse pourrait cependant être décalée plus tard dans le mois, en fonction du délai de réponse du régulateur. Selon Sky News, Wise pourrait viser une valorisation pouvant monter jusqu'à 9 milliards de livres sterling (10,45 milliards d’euros). Reuters évoque une valorisation de 6 à 7 milliards de livres. Wise pourrait recourir à une structure du capital à plusieurs classes, pour donner des droits de vote plus importants à son co-fondateur Kristo Kaarman et à des investisseurs initiaux, tels Richard Branson et Baillie Gifford, indique encore l’agence de presse. Goldman Sachs et Morgan Stanley travaillent sur cette introduction en Bourse.