La néobanque Morning, rachetée en 2017 par la Banque Edel, tourne une page de son histoire. Après avoir stoppé son activité grand public en février 2020 et rapatrié ses salariés au sein de la banque, Edel, codétenue par l’enseigne E.Leclerc et le Crédit Coopératif, a absorbé sa filiale, rapporte lundi la lettre spécialisée Mind Fintech. Morning se contentera de commercialiser l’activité de cartes cadeaux Kadoïa, rachetée à BNP Paribas Personal Finance en 2018.
Le groupe bancaire britannique Standard Chartered prévoit de lancer, d’ici au quatrième trimestre, une plateforme de cryptomonnaies destinées aux clients institutionnels britanniques et européens. Elle sera concentrée dans un premier temps sur le marché européen, entrant en concurrence avec certaines plateformes d’échange de cryptomonnaies qui montent en puissance, comme Coinbaseou encore Kraken. Pour lancer sa plateforme, Standard Chartered Ventures, la branche innovation de Standard Chartered, s’est s’associée à BC Group, société mère de la cryptobourse réglementée à Hong Kong. En mars 2021, Morgan Stanley est devenue la première grande banque américaine à offrir ce type de service à ses clients fortunés. Depuis, d’autres institutions se sont lancées sur ce créneau, comme Goldman Sachs ou encore BNY Mellon, ou envisagent de le faire, comme UBS Suisse.
Le géant bancaire britannique Standard Chartered prévoit de lancer, d’ici le quatrième trimestre, une plateforme de crypto-monnaies destinées aux clients institutionnels britanniques et européens. Elle sera concentrée dans un premier temps sur le marché européen, entrant en concurrence avec certaines plateformes d’échange de crypto-monnaies qui montent en puissance, comme Coinbaseou encore Kraken.
C’est le montant du financement, aux trois quarts en capital, prévu par le partenariat conclu entre Ibanfirst, fintech spécialiste du virement interentreprises à l’international, et Marlin Equity Partners. La société américaine de private equity donne ainsi à l’établissement de paiement, dirigé par Pierre-Antoine Dusoulier, des moyens renforcés pour sa croissance autour de son activité actuelle, le paiement transfrontière avec opérations de change à la clé. Créée en France en 2013, la fintech compte à son capital Xavier Niel, les fonds de capital-risque d’Elaia et Bpifrance.
Argent des masses. Selon Fintech Global, le segment des wealthtechs a connu une très forte croissance de ses financements depuis 2017, avec une accélération sur les premiers mois de 2021. Ce sous-secteur des fintechs inclut la gestion des finances personnelles, l’ouverture de compte et l’investissement en ligne. Le total des fonds levés en 2017 était de 6,1 milliards de dollars, il a atteint 9,3 milliards en 2020 et dépasse déjà les 6,6 milliards sur le premier trimestre 2021. Plus de 80 % des opérations dépassent les 75 millions de dollars, dont l’emblématique levée de Robinhood en début d’année (3,4 milliards). Viennent ensuite la néobanque brésilienne NuBank, puis Starling Bank avec 400 et 376 millions de dollars levés, puis les courtiers en ligne Public (Etats-Unis, 220 millions de dollars) et Webull (Chine, 150 millions de dollars). Les deux derniers ont accueilli nombre d’investisseurs déçus de Robinhood lors de l’affaire Gamestop.
Transformation. Mastercard et Konsentus publient régulièrement depuis deux ans un tracker des acteurs de l’open banking en Europe. Dans la dernière édition consacrée au premier trimestre 2021, le constat est encourageant : 474 fournisseurs de services tiers (TPP, third party providers) sont désormais agréés par une autorité nationale, dont près de la moitié (205 précisément) au Royaume-Uni. Chaque pays compte en moyenne 43 sociétés agréées mais les Anglais en ont 249, dont 44 sous le régime des autorisations temporaires négocié avec l’Union européenne. 94 % d’entre eux sont agréés pour fournir des services d’information sur les comptes et la moitié peut également proposer des services d’initiation de paiement. La domination britannique est forte partout en Europe, y compris en France qui compte 98 TPP dont seulement 23 agréés localement, ou encore au Luxembourg, où un seul établissement a obtenu un agrément local sur un total de 70 acteurs. Point particulier, le Brexit a entraîné une réduction du nombre d’acteurs pouvant exercer leur activité sous le régime du passeport européen d’environ un tiers, mais certains pays comme l’Espagne ont accepté que les TPP britanniques continuent d’exercer sur leur sol durant encore six mois.
Lieu. Voilà un nouveau site bancaire dédié à l’innovation : c’est à Bordeaux, au cœur de la cité numérique et c’est une co-construction menée par Crédit Mutuel Arkéa et OnePoint, société spécialisée dans la transformation numérique. Les espaces, partagés entre les deux entreprises, doivent faciliter les rencontres et les échanges, y compris avec l’écosystème technologique local, et favoriser l’adoption des méthodes de travail agiles. Les deux partenaires prévoient de recruter 150 personnes d’ici à 2022, afin de développer des solutions innovantes répondant à la transformation des services financiers. L’implantation de ce nouveau site à Bordeaux montre également les ambitions du Crédit Mutuel Arkéa en Nouvelle Aquitaine où le groupe bancaire compte déjà plus de 1.000 collaborateurs travaillant pour le Crédit Mutuel du Sud-Ouest, Arkéa Banque Entreprises & Institutionnels, Arkéa Capital, Arkéa Investment Services, Financo…
La fintech Wynd, spécialisée dans les solutions de paiement, a annoncé l’acquisition de la filiale de BNP Paribas Symag. Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé, mais il s’élèverait à plusieurs millions d’euros selon Les Echos. Fondée en 2013, Wynd qui est membre du Next 40, aide les entreprises du commerce à digitaliser leur activité. Pour étoffer sa gamme de services, et notamment se renforcer dans la promotion-fidélité, elle a misé sur Symag. La filiale de BNP Paribas, qui emploie 200 collaborateurs, a réalisé un chiffre d’affaires de près de 25 millions d’euros en 2020. Parmi ses clients, figurent notamment Carrefour, Fnac Darty, ou encore Galeries Lafayette. Avec cette acquisition, Wynd entre en concurrence avec de plus gros acteurs, comme Oracle ou NCR.
La néobanque britannique Revolut veut renforcer sa présence aux Etats-Unis. Depuis son installation sur le sol américain en mars dernier, la néobanque, qui revendique 200.000 clients particuliers, prépare une campagne marketing afin de conquérir 1 million de clients américains d’ici début 2022. La fintech misera notamment sur le recrutement d’au moins 300 personnes à Dallas, au Texas. Fin mars, Revolut a déposé une demande de licence bancaire aux Etats-Unis, auprès de l’agence publique Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) et du département de la Protection financière et de l’innovation de Californie, dans le but de proposer des services de crédit et dépôt à ses clients locaux. La néobanque peut opérer aux Etats-Unis grâce à un partenariat avec la Metropolitan Commercial Bank.
La néobanque britannique Revolut veut muscler sa présence aux Etats-Unis. Depuis son installation sur le sol américain en mars dernier, la néobanque qui revendique 200.000 clients particuliers prépare une grande campagne de marketing afin de conquérir 1 million de clients Américains d’ici début 2022.
La fintech Wynd, spécialisée dans les solutions de paiement, a annoncé l’acquisition de la filiale de BNP Paribas Symag. Cette acquisition permet à Wynd « développer une offre omnicanal unique sur le marché du commerce unifié, combinant l’édition de logiciel pour l’encaissement, la logistique et la fidélité », précise le communiqué de presse. Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé, mais il s’élèverait à plusieurs millions d’euros selon Les Echos.
La Suède avance dans l’expérimentation de sa monnaie digitale de banque centrale (MDBC), la e-krona. La banque centrale de Suède compte notamment tester sa monnaie digitale avec la banque suédoise Handelsbanken. «Le projet signifie la possibilité de participer à ce qui pourrait être l’une des premières monnaies numériques émises par une banque centrale au monde à être accessible au public», a précisé Handelsbanken. La Suède fait partie des pays les plus avancés en matière de monnaie digitale de banque centrale (MDBC). Son projet de monnaie numérique, qui cible les particuliers, a été lancé il y a plus d’un an. Le mois dernier, la banque centrale suédoise a terminé la première phase de son projet pilote de MDBC.
La fintech américaine, valorisée 95 milliards de dollars, a annoncé le lancement de «Payment Links», qui permet aux entreprises de créer une page de paiement à partir de leur tableau de bord Stripe.
Le géant américain du paiement Paypal se voit proposer des comptes courants et comptes d’épargne à ses clients. «Puisque nous gérons et transférons de l’argent lors de transactions, l’une des évolutions naturelles consiste à pouvoir déposer directement son salaire sur un compte PayPal. Ensuite, nous pourrons nous tourner vers des comptes d'épargne, et offrir la possibilité d’acheter et de vendre des actions», a indiqué John Rainey, son directeur financier, dans un entretien aux Echos. Alors qu’il compte 400 millions de clients dans le monde, il compte s’imposer en «super app» face aux dragons asiatiques tels que WeChat et Alipay.
La Suède avance dans l’expérimentation de sa monnaie digitale de banque centrale (MDBC), la e-krona. « Le pilote e-krona passe de la seule présence de participants simulés, à la coopération avec des participants externes dans l’environnement de test », rapporte Reuters. La banque centrale de Suède compte notamment tester sa monnaie digitale avec la banque suédoise Handelsbanken. « Le projet signifie la possibilité de participer à ce qui pourrait être l’une des premières monnaies numériques émises par une banque centrale au monde à être accessible au public », a précisé Handelsbanken.
Stripe avance dans le paiement. La société américaine valorisée 95 milliards de dollars a annoncé le lancement de Payment Links qui permet aux entreprises de créer une page de paiement à partir de leur tableau de bord Stripe. Cette fonctionnalité devraient faire « gagner plus d’argent avec moins d’efforts », indique la société.
Le spécialiste des paiements Worldline a annoncé vendredi avoir signé un accord pour acquérir 92,5% du capital du spécialiste grec de l’acceptation des paiements Cardlink. Cette transaction s’effectuera sur la base d’une valeur d’entreprise de 155 millions d’euros, qui représente un multiple de 11 fois l’excédent brut opérationnel (EBO) de Cardlink, a indiqué Worldline dans un communiqué. Worldline paiera ainsi 130 millions d’euros pour acquérir sa participation dans Cardlink, les 7,5% restants du capital étant conservés par le directeur général de la société grecque, Georges Drimiotis. Cardlink devrait apporter un chiffre d’affaires additionnel à Worldline d’environ 40 millions d’euros tandis que sa marge d’EBO devrait atteindre environ 35% à la clôture de l’opération, attendue au second semestre 2021.
Le spécialiste de la détaxe auprès des clients internationaux et de la conversion de devises Planet a ouvert son capital au fonds américain Advent, au côté d’Eurazeo, indique un communiqué. Eurazeo, son actionnaire de contrôle au côté du management (5%), annonce ouvrir 47% du capital dans Planet au fonds Advent pour accélérer sa croissance, sur la base d’une valorisation de la société de 1,8 milliard d’euros. Cet accord prévoit un réinvestissement d’Eurazeo aux côtés d’Advent à la suite duquel les deux groupes d’investissement contrôleront conjointement Planet, a précisé le groupe français dans un communiqué. Il fait ressortir pour Eurazeo et ses partenaires un multiple 2,5 fois leur investissement initial et un taux de rentabilité interne (TRI) d’environ 19%, a ajouté Eurazeo. En six ans, le groupe basé en Irlande et qui compte une clientèle de 400.000 commerces et une centaine de partenaires bancaires a vu son Ebitda tripler à 120 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros, indique le quotidien.
Le spécialiste des paiements Worldline a annoncé vendredi avoir signé un accord pour acquérir 92,5% du capital du spécialiste grec de l’acceptation des paiements Cardlink. Cette transaction s’effectuera sur la base d’une valeur d’entreprise de 155 millions d’euros, qui représente un multiple de 11 fois l’excédent brut opérationnel (EBO) de Cardlink, a indiqué Worldline dans un communiqué. Worldline paiera ainsi 130 millions d’euros pour acquérir sa participation dans Cardlink, les 7,5% restants du capital étant conservés par le directeur général de la société grecque, Georges Drimiotis.
Avec son fonds Orange Ventures Impact, le groupe financera une dizaine de start-up dans l’environnement, l’inclusion financière ou l’aide aux personnes.
La société suédoise de paiement Klarna s’apprête à boucler un nouveau tour de table mené par SoftBank, qui pourrait porter sa valorisation à plus de 40 milliards de dollars (32,78 milliards d’euros), a rapporté Business Insider, citant des sources proches. Son montant, pas encore connu, devrait atteindre environ 500 millions de dollars, ajoute le média. La fintech, spécialisée dans les solutions de paiement différé («buy now, pay later»), a bouclé en mars une levée de fonds record d’un milliard de dollars auprès d’investisseurs privés, triplant sa valorisation à 31 milliards de dollars en moins de six mois, après une levée de 650 millions de dollars réalisée en septembre dernier. Elle indiquait fin février préparer une entrée en Bourse via une cotation directe. Elle reste sous l'œil des régulateurs, telle la Financial Conduct Authority (FCA), qui a publié un rapport sur le secteur des paiements différés.