Une réponse ministérielle vient rappeler que les conjoints collaborateurs de chefs d’entreprise artisanale, commerciale ou libérale peuvent désormais racheter des périodes d’activité dans l’entreprise familiale, au titre desquelles ils n’ont pas versé de cotisations. En effet, l’article L. 633-11 du Code de la Sécurité sociale dispose que le conjoint collaborateur peut demander la prise en compte de périodes d’activité, sous réserve de justifier par tous moyens d’avoir participé directement et effectivement à l’activité de l’entreprise et d’acquitter des cotisations garantissant la neutralité actuarielle. Les périodes susceptibles d’être rachetées sont limitées à six années et le rachat est autorisé jusqu’au 31décembre2020. Les dispositions d’application sont définies par le décret n°2012-1034 du 7septembre2012 relatif à l’assurance vieillesse des travailleurs non salariés des professions artisanales, industrielles et commerciales et aux régimes d’assurance vieillesse de base des conjoints collaborateurs des professions libérales et des avocats. Dans sa réponse, le ministère des Affaires sociales précise toutefois que les activités de conjoint collaborateur effectuées à l’étranger n’ouvrent pas droit à rachat. «Si le décret visé ci-dessus fait mention des personnes résidant à l’étranger, c’est seulement pour préciser la nature de leur caisse de rattachement afin qu’elles présentent leur demande de rachat à l’organisme compétent pour des trimestres au cours desquels elles exerçaient antérieurement une activité de conjoints collaborateurs en France» explique le ministère.
La création de l’interlocuteur social unique (ISU) au 1er janvier2008 a eu pour objectif de permettre à 1,8million d’artisans et de commerçants de s’acquitter des cotisations et contributions sociales obligatoires dont ils sont redevables à titre personnel auprès d’un seul organisme. L’ISU repose sur un partage des tâches entre les caisses du régime social des indépendants (RSI) et les unions de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales (URSSAF), ces dernières agissant au nom et pour le compte des premières.
La collecte du Livret A et du Livret de développement durable (LDD) au titre du mois de janvier 2013 est positive avec 10,91 milliards d’euros pour l’ensemble des réseaux selon les dernières statistiques de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Dans le détail, le Livret A a collecté 8,21 milliards d’euros tandis que la collecte sur le LDD a été de 2,70 milliards d’euros le mois dernier.
A travers une position publiée aujourd’hui, l’Autorité des marchés financiers (AMF) reprend les orientations de l’ESMA concernant les fonds cotés et autres questions liées aux OPCVM (ESMA/2012/832FR).
Nous abordons notre désormais classique dossier de début d’année sur la rémunération des fonds en euros. Il n’apporte rien de bien surprenant sur le constat, pré-écrit de longue date: les taux de rendement poursuivent leur inexorable déclin. Il n’y a guère que quelques exceptions, comme l’emblématique Afer, pour afficher un bonus, léger certes (+0,02 point), mais bel et bien existant. Pour le reste, le contexte financier n’a pas permis aux assureurs d’entretenir les illusions. Aussi, face à la vigueur du Livret A, ont-ils enregistré un contrecoup historique en 2012 avec une collecte nette négative de 3,4 milliards d’euros. En plus de certains travers déjà dénoncés dans nos colonnes, comme l’opacité de taux promotionnels rompant l’égalité de traitement entre catégories d’assurés, ce qui pêche, c’est toujours la tendance de long terme à l’effilochage de la rentabilité. Et pourtant, les assureurs se disent plutôt optimistes. Dans un sondage paru il ya peu, réalisé par Optimind Winter et OpinionWay, les professionnels se disent confiants à 77 % quant à l’avenir de l’assurance vie. Parmi les atouts mis en avant, sont visés la fiscalité ainsi que des supports et garanties innovants. S’agissant de la fiscalité, on en saura plus bientôt avec le rapport Berger-Lefebvre. Quant au levier de l’innovation, il reste vraiment à saisir.
L’année 2012 demeurera dans les annales comme un millésime historique pour le dessin - Plusieurs cotes ont explosé, les collectionneurs s’attachant à la rareté et au renom.
Les premiers indicateurs de la santé de l'économie mondiale en 2013 confirment notre scénario. Alors que le commerce redémarre, que les craintes d’un éclatement de la zone euro se sont dissipées, les investisseurs reprennent peu à peu confiance. La baisse des devises dites refuges (yen, franc suisse, dollar) et une volatilité au plus bas depuis cinq ans témoignent de cette stabilisation. L’austérité n’est plus le seul mot d’ordre des politiques économiques qui, en Europe comme aux Etats-Unis, se concentrent sur l’emploi et l’investissement. Les marchés financiers, taux, actions, change, délivrent dorénavant un message cohérent.
Pour une opération offrant une rentabilité à 4,1 % HT du prix d’acquisition HT, le client débloque le 1er mars de l’année N 20.000 euros HT à l’acte d’acquisition. Il percevra alors sur ce montant au titre du premier semestre civil (20.000x 4,10 %x 4/12) = 273 euros et au titre du second semestre (20.000 x 4,10 % x6/12) = 410 euros. Lorsqu’il répondra aux autres appels de fonds du promoteur, le même calcul s’opérera, et ce pour la totalité des fonds HT débloqués jusqu'à la livraison.
L’Association française du family office (Affo) est convaincue que les métiers qu’elle regroupe sont appelés à se développer de façon importante. Mais elle est consciente aussi qu’il convient, pour éviter tout débordement en termes d’appellation, de défendre une certaine éthique des activités de family office. Faculté de suivre les clients dans le long terme, capacité de définir une stratégie pour l’entreprise familiale, approche véritablement globale du patrimoine allant du financier à la gestion des risques et transparence des rémunérations…, cela rappelle bien des questions de Place.
La loi de Finances pour 2013 a abaissé le plafonnement global des niches fiscales à un montant forfaitaire de 10.000 euros sans part variable - Avant de proposer tout investissement, le conseiller doit vérifier la situation de son client au regard de la limite pour éviter toute perte fiscale.
De par la volonté affichée de limiter la possibilité du contribuable de minorer ses impôts, le plafonnement global des niches fiscales a été abaissé au montant fixe de 10.000 euros. Par conséquent, il se révèle beaucoup plus contraignant. Sans compter que le calcul se complexifie dès lors que le bénéfice fiscal d’investissements réalisés les années antérieures perdure, les plafonds distincts selon les années se superposant dans ce cas. Il appartient donc au conseiller d’être vigilant pour éviter que son client ne subisse une perte fiscale liée à un investissement malvenu au regard de sa situation.
La guerre éclair menée par les « pigeons » n’était peut-être qu’une bataille car, après la loi de Finances 2013, est venue celle du financement de la Sécurité sociale - Si la fiscalité relative aux plus-values mobilières est finalement revue et corrigée, le volet social va générer une imposition très élevée des revenus du capital.
Soit un couple faisant l’objet d’une taxation à 41%. Monsieur est chef d’entreprise, gérant de SARL à l’IS dont il détient 80% du capital. Les capitaux propres de la société sont de 50.000euros.
L’Association française de la gestion financière (AFG) et l’Association française des investisseurs pour la croissance (Afic) ont publié, mercredi 13 février, les résultats de leur enquête annuelle sur la levée de capitaux réalisée en 2012 par les fonds d’investissement de proximité (FIP) et les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI).
Deux syndicats professionnels, la Fnaim et l’Unis, émettent des propositions dans le cadre du futur projet de loi logement et urbanisme qui a pour ambition de réformer la loi de 1989 régissant les rapports locatifs, la loi de 1965 sur la gestion des copropriétés et la loi de 1970 sur les conditions d’accès et d’exercice de la profession.
L’administration fiscale annonce que lacampagne pour la révision des valeurs locatives des locaux professionnels a débuté le 12 février 2013 et s’achèvera le 6 mai au plus tard.
Les dispositifs d’incitation fiscale à l’investissement immobilier locatif sont subordonnés à la mise en location des logements selon des loyers qui ne doivent pas excéder des plafonds fixés par décret. Certains de ces dispositifs sont également subordonnés à la mise en location des logements à des locataires dont les ressources n’excèdent pas des plafonds fixés par décret.
En 2010, en France, le salaire brut horaire moyen d’un salarié travaillant à temps complet, dans le secteur privé ou une entreprise publique, s’élevait à 17,90 euros, contre 17,60 euros en 2009 selon la dernière enquête de l’Institut nationales des statistiques et des études économiques. Cela représente une augmentation de 1,9% en euros courants, soit +0,4% en euros constants. Sur la même période, le montant du Smic horaire brut s’est accru de 1,0% en euros courants et a diminué de 0,5% en euro constants, passant de 8,80 euros en 2009 à 8,90 euros en 2010. Compte tenu de la reprise de l’inflation (+1,5% en 2010), le salaire brut moyen en euros constants a progressé moins vite en 2010 qu’en 2009 (0,4% contre 1,1%). S’ils avaient travaillé toute l’année, les salariés à temps complet du secteur privé ou des entreprises publiques auraient ainsi perçu en moyenne 33.129 euros sur l’année, soit un salaire brut mensuel moyen de 2.761 euros.
L’Assemblée Nationale a adopté le 19 février dernier le projet de loi de séparation et de régulation des activités bancaires. 315 députés ont voté «pour», 161 ont voté «contre» et 63 se sont abstenus.
Dans un communiqué daté de ce mardi 19 février, l’association française de la gestion financière (AFG) estime que le projet de taxe sur les transactions financières (TTF) que vient d’adopter la Commission européenne dans le cadre d’une coopération renforcée à 11 états compromet gravement l’existence l’industrie française de la gestion. L’AFG rappelle que dans ce domaine la France se situe au 1er rang européen avec plus de 2.500 milliards d’actifs sous gestion gérés par 600 entreprises employant 83.000 personnes.
L’article 117 de la loi de Financement de la Sécurité sociale pour 2011 a modifié l’article L.133681 du code de la Sécurité sociale qui prévoit désormais que le travailleur indépendant ayant opté pour le régime microsocial simplifié doit déclarer, chaque mois ou chaque trimestre son chiffre d’affaires ou ses recettes, même s’ils sont égaux à zéro.
Le Code de Transparence pour les fonds ISR (Investissement socialement responsable) ouverts au public a été actualisé pour la deuxième fois par l’association française de la gestion financière (AFG) en collaboration avec le Forum pour l’investissement responsable (FIR) et l’European sustainable investment forum (Eurosif). Cette nouvelle version du Code a été approuvée par les conseils d’administration de l’AFG et du FIR et validée au niveau européen par le Board de l’Eurosif.
L’Autorité des Marchés Financiers(AMF), par une décision du 8 février dernier, a prononcé uneamende de 100.000 euros à l’encontre de BNP Paribas Fin’Ams pourmanquement à ses obligations professionnelles en matière deréception transmission d’ordres. Le régulateur lui reproche deslacunes dans la définition et la mise en œuvre transparente de sespolitiques d’exécution des ordres vis à vis ses clients sociétésd’assurance.
L’Autorité de Contrôle Prudentiel(ACP), par une décision du 05 février dernier a prononcé un blâmeainsi qu’une sanction pécuniaire de 70.000 euros à l’encontre del’Auxiliaire parisienne de services financiers (APSF) pour manquementgrave à ses obligations de lutte anti-blanchiment de capitaux. Cesmanquements concernent de nombreuses opérations portant sur desmontants élevés, qui auraient dû, selon l’ACP, donner lieu à des déclarations,initiales ou complémentaires, au service Tracfin ou tout au moins,pour certaines, à un examen renforcé. Par ailleurs, les modalitésd’identification de ses clients étaient déficientes et sespratiques ou procédures n’avaient pas été mises à niveau pourse conformer aux exigences de vigilance résultant de latransposition de la troisième directive, notamment à l’égard deses clients habituels ou des personnes politiquement exposées (PPE). L’ACP note cependant la société s’est engagée dans un processusde mise à niveau de son dispositif, concomitant à lanouvelle implantation de ses agences parisiennes, et a déclaré àl’audience qu’elle refusait désormais de pratiquer desopérations de change pour des montants importants sans s’inquiéterde l’origine et de la destination des fonds.
La Présidence du conseil a publié sa position dans le cadre de la révision de la directive MIF. Selon HD Conseil, membre du MEDI, «très proche du projet initial de la Commission européenne, elle renforce la lutte contre les conflits d’intérêts, affirme la transparence des procédures comme des rémunérations et interdit le versement de commissions aux intermédiaires indépendants. Avant l’adoption finale il reste quelques étapes à franchir, mais il est plausible de penser que le texte final sera très proche de celui-ci.»