Fondée en 2002, la société de gestion alternative Brevan Howard, basée à Londres, affiche aujourd’hui un encours de 27 milliards de dollars. Un montant qui est géré pour moitié pour le compte d’investisseurs institutionnels et pour autre moitié pour des fonds de fonds, alors que cette proportion était auparavant de 20-80 %. En fin d’année dernière, la société de gestion britannique a noué un partenariat avec OFI Asset Management censé lui permettre de développer sa clientèle française. Il prévoit que la société de gestion française distribue deux de ses compartiments Ucits III, le Brevan Howard Macro FX Fund et le Brevan Howard Absolute Return Bond Plus Fund.Le premier, le Brevan Howard Macro FX, met en œuvre une gestion de change «pur alpha». Ses cinq gérants, qui sont aussi impliqués dans la gestion du Brevan Howard Master Fund, prennent des positions directionnelles sur les principales devises en fonction de vues macroéconomiques discrétionnaires, et visent une performance annuelle supérieure à l’Eonia capitalisé. Lancé en mai 2009 avec 200 millions de dollars de seed money, le fonds affichait déjà au 31 octobre un encours de 407,6 millions de dollars.Le second - le Brevan Howard Absolute Return Bond Plus - intervient sur les marchés de taux et de change des pays du G10 ainsi que d’autres pays autorisés, 80-90 % du portefeuille étant investis en titres court terme garantis par les gouvernements des pays du G10. Géré par une équipe dédiée de 14 personnes, dont plusieurs ont travaillé ensemble chez Aberdeen, le compartiment vise une performance annuelle nette supérieure à l’Eonia de 350 points de base avec une volatilité de 4-5 %. Lancé le 26 janvier avec 250 millions de dollars, le fonds gérait fin octobre un encours de 261,3 millions. Prochainement, le Brevan Howard Absolute Return Bond Plus offrira des classes de parts indexées sur l’inflation (européenne, britannique et US), a annoncé Philippe Lespinard, partner de Brevan Howard, au cours d’une conférence organisée par OFI AM.Ce dernier a par ailleurs précisé que la société de gestion britannique allait bel et bien ouvrir des bureaux à Genève, mais que cela ne traduisait aucunement une volonté de «fuir» Londres, mais une stratégie de développement. Aujourd’hui, outre Londres, l’entité est déjà présente à New York, Hong Kong, Tel Aviv, Jersey, Washington et Dublin avec 329 employés. Et avec OFI AM, elle a aussi un pied en France...
In an interview with the Frankfurter Allgemeine Zeitung, Jean-Baptiste de Franssu, chairman of Efama and head of Invesco Europe, states that Efama supports the idea of simplified prospectuses for financial products, but insists that the measure should apply to all investment products in a comparable form: in practice, funds are already much more transparent than other types of financial vehicle, such as life insurance and certificates. Similar to the way it is done for medicines, a label should list the specific properties and risks, says de Franssu, much as Ilse Agnier, German federal minister of consumer protection, has been suggesting. Thus far, only ING Diba and Deutsche Bank have made concrete changes of this kind. De Franssu has also announced that he is planning an EFAMA initiative during his term to support a European long-term savings plan on the model of the Riester policies which now exist in Germany. This type of product already exists in several European countries, but the mobility of the workforce within the EU has been held back by the fact that national retirement systems are not co-ordinated and have significant differences. Therefore, a riester retirement system for all of Europe is required.
In an interview with Les Echos, Peter Randall, the new head of Equiduct Systems, the alternative trading platform operated by the German Börse Berlin and controlled by the US hedge fund Citadel, says the MiFID directive is a success. “The application of MiFID has allowed for a massive reduction in transaction costs, and in this sense it has been a success. The question which should now be asked by European regulators, as they revise the directive, is whether it should now extend to market supervision and to the rules which should be followed by all operators, historic stock markets and alternative platforms,” says Randall.
Reinhard Kutscher, chairman of the managing board, has said in an interview with the Börsen-Zeitung that Union Investment Real Estate (UIRE) had assets as of the end of 2009 of EUR17bn, which gives it a 19.4% market share, compared with 17% one year earlier (the largest manager is Deka, with EUR18.5bn as of the end of November). The firm’s net subscriptions (EUR2.63bn) were the strongest of all real estate fund management firms in Germany. UIRE last year invested EUR1.6bn in acquisitions of real estate properties, of which EUR500m were in Germany.
En 2009, les fonds commercialisés en Suède ont enregistré des souscriptions nettes de 135 milliards de couronnes suédoises (soit environ 13,2 milliards d’euros), rapporte l’association suédoise des fonds, Fondbolagens Förening. Il s’agit d’un montant annuel record, qui est d’autant plus frappant qu’il intervient après une année 2008 difficile où les fonds avaient vu sortir 7,8 milliards de couronnes.Cette collecte a été dopée par l’intérêt pour les fonds actions, qui à eux seuls voient rentrer, en net, 112 milliards de couronnes. Les fonds diversifiés et les fonds obligataires ont quant à eux recueilli respectivement 24 milliards et 22 milliards de couronnes. En revanche, les fonds monétaires accusent des rachats nets de 23 milliards de couronnes, tandis que les hedge funds voient sortir 1 milliard. L’association suédoise souligne que l’année 2009 a aussi été exceptionnelle en termes de performances. Ainsi, en moyenne, les fonds actions ont affiché une hausse de 38 %. Sur le seul mois de décembre, les fonds suédois ont enregistré des souscriptions nettes de 36,6 milliards de couronnes, avec 28,7 milliards pour les fonds actions.
Dans une interview-fleuve au Handelsblatt, le cheikh Ahmed bin Zayed Al-Nahyan, managing director de la Abu Dhabi Investment Authority (ADIA) indique que ce fonds souverain est historiquement investi entre 40 et 60 % en actions internationales tandis que les obligations représentent entre 15 et 30 % du portefeuille, le restant se répartissant entre l’immobilier, le private equity, les investissements alternatifs et les projets d’infrastructures.Le cheikh confirme qu’environ 60 % de l’encours de l’ADIA sont investis sur la base de stratégies indicielles ; pour les actions, l’ADIA utilise les indices S&P et, pour le reste du monde, ceux de MSCI. En matière obligataire, le fonds utilise des variantes sur mesure de différents indices comme ceux des obligations indexées sur l’inflation ou des obligations d’entreprises de Barclays, de même que celui des obligations d’Etat de JPMorgan.Après avoir souligné à plusieurs reprises que l’ADIA veille à rester minoritaire partout où elle investit, le directeur général précise que le portefeuille est investi à raison de 35-50 % aux Etats-Unis, de 25-35 % en Europe et de 10-20 % en Asie. La part des pays émergents représente entre 15 et 25 %.
Morgan Stanley Investment management (MSIM) on 7 January published the first edition of its confidence index measuring the sentiment of institutional CIOs, with the objective of tracking the evolution of the confidence of chief investment officers at institutional investors, particularly on the subject of the likelihood that these investors will achieve their performance objectives in the twelve months to come. The index, developed by MSIM in partnership with Greenwich Associates, is based on directed interviews undertaken in the six-week period up to 1 November of last year, with 50 CIOs of public, corporate and charity pension funds. The first edition of the index does not show highly encouraging results. On a scale from -100 (no confidence) to +100 (completely confident), the confidence index measured a very modest 7.6. In other words, CIOs remain highly reserved about the prospects of achieving their performance objectives. Fixed income is perceived as the main driver of performance in the next twelve months, with high yield and investment grade corporate paper considered the most likely to deliver absolute returns.
Ilse Aigner, ministre fédéral de la Protection du consommateur, a indiqué dans une interview à Deutschlandfunk que sa patience est désormais à bout et qu’elle envisage à présent d’imposer aux banques de remettre à leurs clients une fiche d’information sur les produits permettant au premier coup d'œil de déterminer si un investissement n’est pas sûr et s’il risque d’entraîner une perte totale du placement, rapporte Die Welt.Elle a d’autre part annoncé que le gouvernement étudie les critères de qualification minimum dont devront justifier les conseillers en gestion de patrimoine indépendants.
Valérie Baudson, director of ETF activities, has announced in an interview reported in Handelsblatt that Crédit Agricole Structured Asset Management (Casam) will early this year establish a special distribution team to sell ETF products in Germany. In addition, Casam is planning to list most of its 65 ETF funds on the Frankfurt stock exchange in the first half of this year. Baudson has also announced that 13 ETFs will be launched in January, and that Casam is planning to make additions to its product range with the launch of commodities ETFs and of new equities ETFs.
In an interview with Les Echos, Pierre-Yves Gauthier, co-founder of the independent research firm AlphaValue, argues that outlooks for an increase in the cost of money may lead to rising risk premiums. “We currently think that equities markets are overvalued globally compared with the pace of economic recovery. But the largest cause of the overvaluation is above all banks, even though in France, banks do not appear to be particularly overvalued. However, sectoral rotation between cyclical shares and defensive shares is not completely set in stone,” says Gauthier.
Invesco prévoit d’avoir un total de 130 fonds après avoir bouclé l’intégration de Van Kampen Funds dans Invesco AIM Funds en 2011, déclare Bruce L. Crockett, le président indépendant d’AIM Funds dans une interview à InvestmentNews. Aujourd’hui, le nombre de fonds des deux entités en cours de fusion s'élève à 240.
Invesco anticipates having a total of 130 mutual funds after it completes the integration of the Van Kampen Funds with the Invesco AIM Funds in 2011, says Bruce L. Crockett, the independent chairman of AIM Funds, in an interview with InvestmentNews. Today, the number of funds of the merging companies is 240.
Dans une interview à Cinco Días, Guillaume Poli, président du comité exécutif, explique qu’Edmond de Rothschild Investment Managers (Edrim) fait le saut d’une implantation calle Serrano à Madrid parce qu’au bout de quatre ans de desserte du marché espagnol à partir de Paris, les clients ne comprendraient plus que cette situation perdure et qu’ils demandent davantage.Edrim s’attend que l’Espagne passe d’un marché d’architecture ouverte à une architecture dirigée, espérant figurer parmi les 10 à 12 références qui seront retenues par les grands réseaux. D’autant que la gamme se compose de produits à risque contrôlé ainsi qu'à faible volatilité, ce que réclame l'épargnant espagnol.Actuellement, Edrim propose déjà 12 produits en Espagne, et son objectif est d’atteindre les 30 à brève échéance. Si la gamme est très variée, Edrim n’entend enregistrer en Espagne que les produits qui s’y vendent le mieux.
Hermes Fund Managers, la société de gestion détenue à 100 % par le BT Pension Scheme, a acquis une participation majoritaire dans Sourcecap International, une société londonienne spécialisée dans la gestion de portefeuilles d’actions européennes «high alpha» pour le compte d’investisseurs institutionnels, dirigée par Andrew Parry and James Rutherford. Cette acquisition s’inscrit dans le cadre de la stratégie d’Hermes d'être un gestionnaire d’actifs multi-boutiques, et intervient après le recrutement d’une équipe de Fortis dans le domaine des actions mondiales (lire article du 17/11/2009). Le partenariat prévoit que le BT Pension Scheme investisse 200 millions de livres dans un mandat et dans un véhicule Ucits III qui répliqueront le produit European Alpha de Sourcecap. Cela portera l’encours total de Hermes Sourcecap à 1,1 milliard de dollars. Hermes gère de son côté 25,7 milliards de livres d’encours (au 30 juin). Pour Sourcecap, renommée Hermes Sourcecap, l’opération est l’occasion de développer son activité en termes de produits, notamment avec le nouveau fonds Ucits III, et en termes de distribution. A noter que le CalPERS Manager Development Program II conservera sa participation dans la société acquise via Legato Capital Management Ventures. Le fonds de pension américain est aussi l’un des clients de Sourcecap.
In an interview with Les Echos, Marcus Agius, president of Barclays Group, says that he understands why the bonus tax introduced by the British government yesterday may help it confront the financial difficulties the nation facing, and the fiscal consequences arising from it. “But maintaining a dynamic and well-performing financial sector remains the best way to allow banks to contribute substantially to the British economy as lenders, employers, taxpayers and purveyors of dividends,” he says. “The crisis has encouraged the notion that the City accounts for an excessive proportion of the country’s economy. But one must be careful not to damage its reputation. It is a great asset for the United Kingdom.”
In an interview with the Financial Times Fund Management, Paul Stevens, president and chief executive of the Investment Company Institute, which represents more than 13,000 funds in the US, says that mutual funds do not pose a systemic risk: “we don’t leverage our portfolios, we’re highly diversified, we’re extraordinarily transparent, and we have independent governance mechanisms.” Mutual funds, exchange traded funds, and fund advisers do not need to be subject to capital requirements. “It’s a banking concept that doesn’t fit the model of mutual funds,” he says.
Dans une interview au Handelsblatt, Eric Helderlé, co-fondateur de Carmignac Gestion, explique que dans la mesure où la société investit dans le monde entier, il n’y a théoriquement pas de limites de capacités pour la gestion de portefeuille, si bien qu’un encours de 100 milliards d’euros est concevable. Ce n’est pas un objectif déclaré de la maison, mais cela est tout à fait réaliste à un horizon de cinq à dix ans. Carmignac a triplé son capital en une année seulement pour éviter des goulots d'étranglement. La croissance est arrivée avec les produits existants et la maison ne veut pas de nouveaux produits, elle va se reposer sur les «blockbusters» existants.Eric Helderlé indique également que les principaux marchés de Carmignac Gestion sont la France, l’Allemagne et l’Italie, plus l’Espagne, la Suisse, le Benelux et peut-être prochainement Singapour.
Dans une interview à Cinco Días, Massimo Doris, administrateur délégué de l’italien Banca Mediolanum, indique que la filiale espagnole Fibanc Mediolanum n’a plus perdu en janvier-septembre que 0,2 million d’euros contre 4,8 millions pour la période correspondante de 2008. Le manager précise que le groupe a choisi pour son émanation espagnole un mode de croissance organique. Ce qui veut dire, en l’occurrence, vu le business model de «bureaux avec des chaussures», que Fibanc Mediolanum va recruter de nouveaux «conseillers financiers personnels» pour augmenter ses encours sous gestion.
In an interview with Cinco Días, Massimo Doris, CEO of the Italian firm Banco Mediolanum, says that its Spanish affiliate Fibanc Mediolanum lost only EUR0.2m in January-September, compared with EUR4.8m in the corresponding period of 2008. The manager says the group has opted for organic growth for its Spanish operations. In practice, this means that it will rely on the “office on two feet” business model: Fibanc Mediolanum will soon be recruiting more “personal financial advisors” in a bid to increase its assets under management.
Après «l’investor day» qui s’est déroulé à Bruxelles le 1er décembre, au cours duquel le plan industriel de BNP Paribas Fortis a été exposé (voir notre article du 02/12/09), Philippe Marchessaux, responsable du métier «gestion d’actifs» chez BNP Paribas est revenu lors d’une conférence de presse, vendredi 4 décembre à Paris, sur les caractéristiques du nouvel ensemble, son organisation et le plan de route qui lui était fixé.Philippe Marchessaux a tout d’abord insisté sur les complémentarités entre les deux établissements qui, selon lui, «vont donner une position incroyable au groupe». «Nous sommes désormais présents dans quarante-cinq pays, a-t-il détaillé, où nous gérons 522 milliards d’euros, comptons 700 personnes dans nos services commerciaux et 800 dans les équipes d’investissement. De quoi permettre à la société de figurer dans le Top 5 en termes d’encours avec, dans le détail, une exposition majeure en Europe (70 %) devant l’Asie (15 %) et l’Amérique (6 %). Dans les faits, BNP Paribas Investments Partners renforce naturellement ses positions sur le vieux Continent tout d’abord où elle accroit sa présence en Belgique et au Luxembourg. En outre, elle intervient désormais aux Pays-Bas où Fortis IM - qui a fusionné avec ABN Amro AM - gère 32 milliards d’euros, dont la moitié via des investisseurs institutionnels locaux. Autre «nouveauté», l'établissement français arrive en Europe du Nord – au Danemark, en Finlande, en Norvège ou en Suède - par l’intermédiaire de la société de gestion Alfred Berg détenue par Fortis.Cela posé, c’est surtout l’Asie-Pacifique qui retient l’attention de Philippe Marchessaux. Dans cette région du monde, BNP Paribas IP dispose déjà de présences en Chine, en Corée, en Malaisie, en Inde ou au Japon. Elle prend désormais position en Australie ou en Indonésie. Au-delà de ce continent considéré comme «quadrillé», ce sont les marchés émergents qui sont en ligne de mire sachant qu’il est clairement question d’y développer la marque BNP Paribas IP. Là encore, l'établissement est déjà présent en Amérique Latine - en Argentine ou au Chili - et, grâce à Fortis, va bénéficier d’une exposition en Russie. Soucieux de ne pas changer une technique qui gagne, Philippe Marchessaux a confirmé que la stratégie utilisée par l'établissement français restait celle du partenariat «multi local» en asset management, dont les résultats sont jugés très satisfaisants. A noter qu’en Chine cependant, la joint venture mise en place par BNP Paribas IP est remise en cause compte tenu de l’existence d’un accord similaire chez Fortis et ABN Amro avec d’autres établissements. Légalement, un choix était à faire. La joint venture de Fortis IM (avec Haitong Investment Management) sera la seule conservée. Le potentiel et les opportunités ayant été jaugés, il ne restait «plus» qu'à définir un plan de route pour la mise en place de l’ensemble. Outre le fait que Christian Dargnat, directeur général de BNPP AM récupère l’activité «asset management» de Fortis IM - notamment la partie importante constituée du «global fixed income & convertibles» - alors que les partenariats mis en place en Europe du Nord seront sous la coupe de BNP Paribas IP, les équipes sont organisées autour de trois pôles. L’un est consacré au marketing au sens large du terme, un autre est destiné aux investisseurs institutionnels, et un dernier se chargera de la distribution. Au premier revient la responsabilité de la refonte de la gamme, de sa rationalisation, du lancement de nouveaux produits et du changement de noms – l’appelation Fortis IM disparaissant. Du coté des investisseurs institutionnels, BNP Paribas IP enregistre un renforcement important de sa clientèle. Tandis qu’elle représentait en termes d’actifs 66 % chez Fortis IM et 51 % dans l'établissement français, cette proportion passe désormais à 56 % - avec 1 700 clients institutionnels. Quant au pôle distribution, il se divise entre la distribution interne - les 2/3 de l’activité de ce pôle - à destination de la clientèle «retail» sur quatre marchés, en France, en Italie, en Belgique et au Luxembourg, et externe, incluant notamment ABN Amro AM aux Pays Bas. L’informatique de Fortis, plus performante…L’intégration des activités de Fortis IM selon Philippe Marchessaux permettra logiquement aux investisseurs institutionnels français de profiter d’une exposition internationale plus marquée tandis que la clientèle particulière bénéficiera d’une meilleure offre sur les marchés émergents avec, notamment, «des présences sur des marchés particuliers tels que l’Indonésie qui font sens». En termes de produits aussi, Fortis IM dispose de produits à destination des investisseurs institutionnels dont BNP Paribas IP entend profiter. Philippe Marchessaux a notamment cité la présence d’un fonds investi dans des grandes et des moyennes capitalisations européennes avec un biais «growth» (croissance) dont le «process est intéressant». Dans un autre genre, les investisseurs vont aussi profiter de l’apport dans le private equity d’un produit «clean tech» (énergie propre) jugé performant. Enfin, parmi les différentes tâches liées à l’intégration de Fortis IM, l’informatique figure aussi parmi l’un des plus importants chantiers. A ce titre, BNP Paribas IP compte s’appuyer sur une plateforme globale à partir de laquelle seront réalisées des déclinaisons «locales» pour tenir compte des particularités de chaque marché. En l’occurrence, la plateforme retenue est celle de Fortis, Philippe Marchessaux ayant admis que BNP Paribas «était plus loin dans le développement de cet outil».Quel «timing» Philippe Marchessaux a-t-il donné à ces différentes entreprises ? Si les fusions «légales» des holdings de tête devraient intervenir vers le printemps prochains suivies des différentes entités, celles des gammes de fonds devraient intervenir après 15 à 18 mois. Quant à la migration informatique, elle exigera sans doute un an, a-t-il précisé."En attendant, l’ampleur de la tâche ne doit pas faire perdre de vue l’intérêt de rester proche du client», a insisté Philippe Marchessaux. «Il faut être physiquement présent, conscient que notre rôle est bien évidemment de servir une performance ajustée du risque mais également d’offrir des services de qualité…" a-t-il-ajouté. Pour cela, les équipes en France resteront mobilisées et au complet. Ainsi, les 150 personnes faisant partie du service commercial de Fortis vont rejoindre les équipes de BNP Paribas IP, comme les équipes de gestion y compris Michel Lacomme, l’actuel directeur général de Fortis IM France
According to the fund barometer from Lipper, 38.46% of the major Spanish management firms, interviewed in the period leading up to 30 November, were overweight in equities, compared with 30.77% the previous month, Cinco Días reports. The proportion of managers who are neutral on equities fell to 46.14%, compared with 53.85% previously. But paradoxically, allocation to equities has fallen to 41.11%, compared with 41.74% on average. The survey was taken at a time when concerns related to Dubai World were on the rise. Bond and cash allocations went from 33.02% to 35.02%, and from 22.01% to 20.77%, respectively.
In an interview with the Frankfurter Allgemeine Zeitung, Charles Muller, deputy CEO, has said that the Luxembourg fund management association (ALFI) supports the idea that all investment funds in the European Union should be required without exception to engage the services of a depository bank if they wish to be issued a sales license in Europe. “That way,” he explains, “if something goes wrong for the fund, investors always have an interlocutor who assumes some responsibility.”
A compter du mardi 1er décembre, le néerlandais Triodos Bank va s’efforcer d’arracher des parts de marché des produits financiers de développement durable aux caisses d'épargne et aux banques populaires en Allemagne ; l'établissement ouvrira en effet sa première succursale à Francfort.Dans une interview à la Börsen-Zeitung, Georg Schürmann, le responsable de l’activité particuliers pour l’Allemagne, estime le potentiel de ce marché entre 4 et 8 millions de personnes dans le pays.
Cinq mois après la réorganisation de DWS qui centralise désormais à Francfort toute l’activité retail du groupe Deutsche Bank, Ingo Gefeke, le patron de la distribution et de la gestion de produits, annonce dans une interview au Handelsblatt qu’il vise le cinquième rang mondial pour les fonds offerts au public, alors que DWS est actuellement onzième. Aux Etats-Unis, DWS gère 120 milliards de dollars et a recommencé à afficher des souscriptions nettes pour le troisième trimestre ; en Asie, les affaires son bonnes au Japon, l’Inde s’avère rentable et DWS dispose grâce son alliance avec Harvest d’une très bonne base de départ pour la Chine. En Europe, la Suisse, l’Italie, l’Espagne et l’Autriche restent des marchés importants, mais DWS n’entend pas négliger le Bénélux et la Scandinavie.Ingo Gefeke souligne toutefois que DWS va concentrer sa gamme sur des produits cœurs de métier, «plutôt 200 que 400". La période des «innovations à haute fréquence» (2002-2007) est désormais révolue et le manager reconnaît que la maison aurait dû agir plus prudemment par le passé, et s’abstenir notamment de son incursion dans le domaine des certificats (la plate-forme DWS GO).
Five months after a reorganization of DWS which will now concentrate all retail activities of the Deutsche Bank group in Frankfurt, Ingo Gefeke, head of distribution and product management, has announced in an interview with Handelsblatt that he is aiming to make his firm number five worldwide in open-ended funds; DWS is currently in eleventh place. In the United States, DWS manages USD120bn, and has begun to register net subscriptions for third quarter; in Asia, business is going well in Japan, while India is profitable, and through its allegiance with Harvest, DWS has a very good starting point in China. In Europe, Switzerland, Italy, Span and Austria continue to be major markets, but DWS will not neglect Benelux and Scandinavia. Gefeke emphasizes that DWS will concentrate its product range on a core product range, “closer to 200 than 400” in number. The period of “high-frequency innovations” (2002-2007) is now over, and the manager admits that the firm could have been more prudent in the past, particularly with its foray into the certificates market with the DWS-GO platform.
Laffitte Capital Management - dont l'équipe se définit comme «technicien du titre» - a annoncé hier le lancement de Laffitte Equity Arbitrage, un fonds d’arbitrage actions de type Ucits III, qui vise une performance absolue, quelle que soit le comportement des marchés.Basée sur une analyse fondamentale associée à une analyse probabiliste-statistique et sur une allocation optimale de portefeuille, la gestion de ce fonds consiste à détecter les meilleures opportunités d’arbitrage sur les marchés européen et nord-américain à partir de deux thématiques. La première dite «événementielle» regroupe des positions long/short «basées sur des rapprochements de sociétés annoncés ou attendus et des arbitrages liés aux repondérations d’indices». L’autre dite «structure de capital» intervient sur les émissions de droits, l’arbitrage inter-places, le «share class» arbitrage et les décotes de holding. Actuellement, les fusions-acquisitions sont un des sujets importants pour ce fonds en phase de constitution. Caractéristiques Code Isin : FR0010807412Frais d’entrée : 2 % maxFrais de gestion : 2 % + 20 % de la performance au-delà de l'éonia capitaliséMontant de la part : 100 eurosMinimum à la souscription : 1 000 euros
Avec les instituts Pasteur et Curie, Natixis Private Equity et CDC Entreprises, qui intervient dans le cadre de FSI France Ivestissement, ont lancé officiellement mardi un fonds dédié au financement de projets venture dans le ecteur des sciences de la vie. Ce produit, le Kurma Bofund est un vocable de Kûrma la tortue, le deuxième avatar de Vshnou.Natixis Private Equity et CDC Entreprises ont investi 50 millions dans le premier tour de table (l’objectif étant d’atteindre 75 millions à 100 millions d’euros), a expliqué Alain Maiore, managing partner du fonds (avec Thierry Laugel), tout en précisant que d’autres partenaires scientifiques (européens, publics ou privés) et financiers ont vocation à se joindre au projet, même si les instituts Pasteur et Curie ont vocation à demeurer les partenaires privilégiés.Pour Alain Maiore, il n’y a pas de raison pour que l’innovation dans les sciences de la vie obéisse à une logique financière différente des autres secteurs. Les initiateurs du projet ont ainsi réduit l’horizon idéal de sortie à 3-5 ans, avec des interventions très souples pouvant aller selon les dossiers de 0,1 million à 6 millions d’euros (en plusieurs tranches dans ce cas). Le montant le plus modeste suffit souvent pour permettre l’expérience scientifique qui validera une idée pour en faire un processus véritablement industriel. Le nombre de lignes sera de 15 à 25, avec un objectif moyen de 19 positions.Le Kurma Biofund investira dans des projets cliniques avec une diversification sectorielle (pharma, service à la personne, équipements, nutrition, environnement) en pondérant des investissements risqués et matures.
Dans une interview à Cinco Días, Pedro Más, directeur général de Banif Gestión estime qu’il y a 40 % de probabilité d’une rechute de la conjoncture. Il est donc actuellement prudent sur les actions : neutre sur les émergents et les américaines, et plus long sur l’Europe.Par ailleurs, si la filiale de gestion d’actifs de la banque privée appartenant au Santander «ne voit aucune valeur dans la dette souveraine», son portefeuille est très chargé en obligations d’entreprises. Toutefois, les spreads vont continuer à se rétrécir, même si c’est à un rythme moins soutenu que ces derniers temps. Le gestionnaire privilégie donc les taux variables ou les durations inférieures à 2 ans et demi.Pedro Más aime aussi les obligations convertibles, mais pourrait en sortir d’ici à la fin de l’année, parce qu’elles ont déjà fait un beau parcours. Enfin, la gestion alternative à faible risque représente 20 % du portefeuille.
53% of 218 institutional managers (USD534bn in assets) interviewed between 6 and 12 November as part of the monthly Merrill Lynch survey said they were overweight in emerging markets, a higher figure than the 46% recorded in October. Meanwhile, more than three quarters of managers surveyed estimate that the Fed will not increase its prime rates before second half 2010 at the soonest, even though 47% of respondents (compared with 39% in October) are predicting underlying inflation to be higher than its current level in twelve months. Meanwhile, 62% of those surveyed are predicting economic growth in the next twelve months, which is marginally better than in October, while 69%, like last month, are predicting a rise in corporate profits next year. Those responsible for asset allocation are maintaining a net overweight position on the Euro zone of 13%, compared with 11% in October, though they remain underweight on the United Kingdom. However, despite this relatively optimistic mood overall, 18% of managers continue to be overweight in cash, which is equal to the long-term average, and a higher level than the 16% observed in October.
La lutte contre la fraude fiscale devrait avoir, en Suisse, le même cadre juridique préventif que celle contre le blanchiment d’argent. C’est en substance la proposition choc de Patrick Odier, nouveau président de l’Association suisse des banquiers (ASB), indique Le Temps qui fait référence à une interview parue dans la NZZ am Sonntag. A la déclaration du client authentifiant l’origine non frauduleuse des fonds lors de l’ouverture d’un compte bancaire ou postal en Suisse, devrait s’ajouter une déclaration du déposant selon laquelle l’argent remis au banquier est annoncé au fisc, donc imposé. Ce «modèle d’affaires» aurait, selon Patrick Odier, l’avantage de libérer les banquiers du soupçon d’aide à la soustraction fiscale. Il ne s’appliquerait cependant qu’aux ressortissants de pays ayant signé des conventions avec la Suisse.