L’assureur belge Ageas a réussi au premier trimestre à réduire ses pertes, liées pour l’essentiel au portefeuille d’actifs hérité du passé tandis que les activités du c??ur de métier affichent de bonnes performances, selon des résultats publiés mercredi. L’ensemble du groupe a accusé entre janvier et fin mars une perte nette de 153,6M d’euros. Un an plus tôt, elle atteignait 201,1M. La société Ageas est l’héritière du bancassureur belgo-néerlandais Fortis, démantelé durant la crise financière et dont elle a récupéré un portefeuille d’actifs douteux, à la valeur très volatile. Le passif a encore été révisé au premier trimestre et réévalué de 257M d’euros. Les activités d’assurances en revanche affichent un bénéfice de 134,5M d’euros, en hausse de 44% sur un an. Les encaissements bruts de primes ont reculé pour leur part de 3% à 4,8Mds d’euros. Le premier trimestre est « traditionnellement (...) le plus difficile », a souligné le patron d’Ageas, Bart De Smet, jugeant toutefois les résultats « encourageants ». Dans les assurances, la reprise dans le secteur multirisques-habitation a été « quelque peu ralentie pas les mauvaises conditions météorologiques durant l’hiver », a-t-il détaillé. Mais l'évolution est « favorable » pour les assurances automobiles, et la rentabilité s’est « bien maintenue » dans les assurances vie, avec une « excellente performance » en Asie et en Europe, a-t-il assuré. Sur cette base, Ageas a confirmé viser pour l’ensemble de l’année « un niveau d’encaissements au moins égal à 2010 », où ils avaient atteint 17,9Mds d’euros, et « une amélioration de la performance financière de nos activités d’assurance ». L’assureur a parallèlement marqué une pause dans la réduction de son exposition aux obligations souveraines de pays de la zone euro jugés fragiles par les marchés. L’exposition brute sur les pays d’Europe du sud (Grèce, Portugal, Espagne, Italie) est chiffrée à 8,7Mds d’euros, contre 8,9Mds fin 2010, et celle sur l’Irlande est inchangée à environ 600 millions d’euros. Bruxelles, 18 mai 2011 (AFP)
Les Ateliers de la Finance Responsable viennent de s’achever jeudi 12 mai 2011 avec une journée consacrée aux ISR après une première dédiée à la philanthropie. Aux ISR parce que c’est bien le constat de cette journée de travaux : l’ISR est pluriel. Le cabinet Axylia Conseil, spécialiste de ces questions depuis 15 ans, a dévoilé une cartographie en six familles des 500 fonds dits ISR du marché français. Une simplification bienvenue dans un marché touffu où il n’est pas simple de se repérer, entre performance financière et plus-value extra-financière.
Jörg Sittmann, directeur général de KAS Investment Servicing et «country manager» de KAS Bank pour l’Allemagne, indique dans une interview que le groupe néerlandais vise une croissance à la fois organique et externe sur le marché allemand, même si sa taille actuelle (1,8 milliard d’euros dans des fonds et 3,8 milliards dans des mandats) lui suffit pour être bénéficiaire. Le manager estime que des acquisitions dans l’administration de fonds auprès des Landesbanken ou d’assureurs de taille moyenne pourraient s’avérer intéressantes pour KAS Bank.
Jörg Sittmann, CEO of KAS Investment Servicing and country manager at KAS Bank for Germany, says in an interview that the Netherlands-based group is aiming for both organic and external growth on the German market, even though its current size (EUR1.8bn in funds and EUR3.8bn in mandates) is enough to make it profitable. The manager estimates that acquisitions in fund administration from the Landesbanken or mid-sized insurers could be attractive for KAS Bank.
Apicil revendique la solidité de son ancrage régional qui en fait l'un des tous premiers groupes de protection sociale en France avec un chiffre d'affaires de 1.2 milliards d'euros pour un résultat net de 30 millions d'euros en 2010 en Assurances de Personnes et 1.6 milliards d'euros de cotisations Retraite .
En Assurances de Personnes, Le groupe Apicil s'appuie sur trois activités à savoir la Santé (550 millions d'euros de CA en 2010), la Prévoyance (165 millions d'euros de CA en 2010) et l'Epargne Retraite (500 millions d'euros de CA en 2010).
State Street a l’intention de renforcer son activité de services titres hors des Etats-Unis par le biais d’acquisitions, profitant de la nécessité des banques européennes de vendre des actifs pour lever des capitaux. «Le marché va nous donner des opportunités», indique Jay Hooley, le directeur général de State Street, dans une interview au Financial Times. Il espère réaliser de nouveaux achats cette année.
Dans une interview donnée à L’Agefi, Craig Dandurand, le gérant du fonds de pension californien Calpers a indiqué que dans son allocation d’actifs, les hedge funds représentaient 2,5% des encours globaux (5,4 milliards d’euros). Le gérant qui considère les hedge funds non pas comme une classe d’actifs mais comme un mode de gestion mettant le risque au centre de ses considérations, a rappelé que l’objectif de rendement est fixé à 5% après inflation avec un objectif de risque égal à moins de la moitié de la volatilité des marchés actions sur une période annualisée de cinq ans. Depuis avril 2002, le rendement annualisé de notre programme s’est établi à quelque 6%, de même que la volatilité, ajoute le professionnel.
Le Conseil d’administration de la Caisse centrale de la Mutualité Sociale Agricole, lors de sa réunion du 12 mai 2011 a nommé monsieur Michel Brault comme Directeur général de la Caisse centrale en remplacement de monsieur François Gin appelé à la Direction générale du groupe Agrica. Ancien élève de l’EN3S, Michel Brault est âgé de 54 ans. Après un parcours professionnel riche et diversifié à la MSA qui l’a notamment conduit à diriger la caisse de l’Allier puis celle de l’Alsace, Michel Brault a rejoint la Caisse centrale en 2008. Il occupe depuis cette date la fonction de Directeur délégué au financement et agent comptable. Le Conseil d’administration a ainsi fait le choix de la continuité et de l’expérience. Michel Brault prendra ses fonctions le 1er septembre 2011.
L’agence de notation financière Standard & Poor’s a dégradé lundi la note de la dette long terme de Groupama, qui passe de A- à BBB+, en raison de l’exposition de l’assureur français à la dette grecque, a-t-elle annoncé dans un communiqué. La perspective de la note de l’assureur français reste négative a précisé Standard & Poor’s. Cette dégradation vient du fait que le récent abaissement de la note de la dette souveraine grecque va affaiblir la solidité financière de Groupama, en raison de son exposition aux obligations émises par le gouvernement grec, a déclaré l’agence de notation. Standard & Poor’s avait abaissé le 9 mai de deux crans, à B contre BB- auparavant, la note de la Grèce, ce qui repousse encore davantage Athènes dans la catégorie des emprunteurs peu fiables. Cette note reste sous surveillance négative, ce qui implique que l’agence pourrait décider rapidement de l’abaisser de nouveau.
Une enquête indépendante et gratuite réalisée auprès d’une centaine de sociétés de gestion proposant une large gamme de produits et de services. Un questionnaire réalisé via internet comprenant une vingtaine de questions: des questions relatives aux anticipations afférentes à différentes classes et typologies d’actifs ainsi qu’aux stratégies d’investissement mises en ??uvre. des questions relatives aux anticipations d’ordre macro-économique. Une synthèse bimestrielle, accessible gratuitement, qui permet de confronter les anticipations des sociétés de gestion sur différentes classes d’actifs plus ou moins risquées avec le niveau de risque qu’elles prennent réellement au sein de leurs portefeuilles de référence. Ce baromètre permet également de voir évoluer l’appétit pour le risque des sociétés de gestion dans le temps.
Le fonds de pension public norvégien, le deuxième plus gros fonds souverain au monde, a vu sa valeur approcher les 400 milliards d’euros au premier trimestre, a annoncé vendredi la Banque de Norvège chargée de sa gestion. Alimenté par les revenus pétroliers de l'État et investi en actions et obligations internationales ainsi que modestement dans l’immobilier, le fonds pèse désormais 3.102 milliards de couronnes (395,7 milliards d’euros), soit 24 milliards de plus que fin 2010 et son niveau le plus élevé jamais atteint. Au cours des trois premiers mois de l’année, ses placements financiers se sont appréciés de 59 milliards de couronnes, soit un rendement de 2,9% pour les actions et de 0,7% pour les obligations. Les résultats meilleurs qu’attendu d’un certain nombre d’entreprises, le prix du pétrole et du gaz naturel plus élevé et l’anticipation d’une croissance de l'économie mondiale ont contribué à doper le cours des actions européennes et américaines, a commenté le chef du fonds, Yngve Slyngstad. Le tremblement de terre au Japon, suivi de la catastrophe nucléaire de Fukushima, a toutefois plombé sa performance: le fonds, dont 5% des investissements en actions ont été effectués sur le marché nippon, a enregistré une perte de 2,8% (exprimée en yens) dans ce pays. Le bas de laine norvégien a aussi été abondé à hauteur de 38 milliards de couronnes par des recettes pétrolières nouvelles versées par l'État. En sens inverse, le renforcement de la couronne norvégienne par rapport aux autres devises internationales a réduit sa valeur, une fois convertie dans la monnaie nationale, de 73 milliards de couronnes. Premier investisseur sur les Bourses européennes, le fonds de pension norvégien est le deuxième fonds souverain au monde derrière celui d’Abou Dhabi. Publié par l’AFP
CP Research bases its rating on a detailed analysis of each fund after a RFP filled in by the company and a meeting with its research and management teams. The rating takes into account three basic criteria: The company’s means in terms of research and management: the team’s organization, experience and stability, its tools and external research ressources The investment process: degree to which SRI is integrated, financial selection of securities and portfolio construction, risk control Communication with investors: transparency of the management company and proactive attitude towards SRI
Quelques mois à peine après la création de la filiale commune du britannique MackayWilliams LLP et de l’allemand Metrinomics GmbH (lire notre article du 31 janvier), Fund Buyer Focus Ltd (FBF) vient d’accueillir dans son tour de table le luxembourgeois Kneip. Ce dernier a indiqué le 11 mai avoir acquis une participation «stratégique» de 30 % dans le capital de FBF. Cela signifie que les deux entités entament un partenariat dans lequel FBF conservera son indépendance et où chacun pourra intégrer les flux de données de l’autre dans son offre. C’est un «échange de savoir», explique Troy Bankhead, directeur du marketing et de la communication chez Kneip. De plus, il évident que ce rapprochement sera utile au développement en commun de nouveaux produits à l’avenir.FBF est la nouvelle marque de Fund Market Focus. La société s’est spécialisée dans les interviews mensuelles des principaux distributeurs de fonds d’investissement de 20 pays européens, sur leur sentiment au sujet des gestionnaires d’actifs et la structure de leur processus de sélection. Le panel se compose d’environ 5.000 professionnels et offre aux promoteurs de fonds retail de tiers un suivi détaillé de l'évolution du sentiment de marché.
Le monde de la finance, s’il se dit sensible aux risques et aux opportunités liés au changement climatique, en tient encore peu compte dans ses choix d’investissements, selon une enquête présentée mercredi par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (Ademe). La valorisation des enjeux climatiques reste embryonnaire, constate l’Ademe, en raison notamment du décalage entre l’horizon à long terme de ces enjeux et celui à court terme des marchés, mais aussi faute d’informations standardisées sur les performances environnementales des entreprises. Les acteurs français de la finance interrogés par l’Ademe (banques, analystes financiers, assurances) estiment, à 88%, que les risques et opportunités liés au changement climatique doivent contribuer au choix du porte-feuille d’investissements. Et pourtant, dans les faits, seuls 24% reconnaissent prendre en compte ce type de risques pour orienter leurs investissements. Cette enquête a été menée auprès de 124 entités de la place financière française avec un taux de réponse de 33%, a précisé l’Ademe. Les investissements d’aujourd’hui déterminent les émissions de gaz à effet de serre de demain, a rappelé Frank Jésus, chef du service économie et perspective de l’Ademe, lors de la présentation de cette enquête. Il y a un problème lié aux données, il faut des données fiables et coordonnées, et un problème de méthodologie, il faut des méthodes de valorisation partagées par tout le monde, a-t-il souligné. L’Ademe propose une cartographie identifiant les risques et les opportunités dans 17 secteurs: l’agriculture et le tourisme sont ceux qui sont les plus sensibles aux conséquences physiques du changement climatique alors que les transports et le secteur pétrolier apparaissent exposés aux facteurs réglementaires qui découleront de la lutte contre le réchauffement. On fait le constat qu’il faut avoir une harmonisation des méthodes sur la construction et la disponibilité des données, a indiqué l'économiste Christian de Perthuis, professeur associé à l’université de Paris-Dauphine. Ce que je ne vois pas très bien, c’est si cette marche vers l’harmonisation peut se faire de façon spontanée. Ou s’il faut des accélérateurs, comme l’intervention de l’Etat via de la réglementation ou la constitution de nouveaux organismes comme une Banque d’investissement verte, a-t-il ajouté.
A mere few months after the creation of the joint venture from the British management firm MackayWilliams LLP and the German Metrinomics GmbH (see Newsmanagers of 31 January), Fund Buyer Focus Ltd has welcomed the Luxembourg firm Kneip, which announced on 11 May that it had acquired a “strategic” 30% stake in the capital of FBF, among its stakeholders. The move means that the two entities will form a partnership, in which FBF will retain its independence, and in which both parties will be able to include data flows from the other provider in their product offerings. It is an “exchange of knowledge,” Troy Bankhead, head of marketing and communication at Kneip, explains. In addition, it is clear that the relationship will be useful for the joint development of new products in the future. FBF is the new brand from Fund Market Focus. The firm is specialised in monthly interviews with the major investment fund distributors in 20 European countries, about their sentiment in relation to asset managers and the structure of their selection process. Respondents are drawn from a population of about 5,000 professionals, and the surveys provide third-party retail fund promoters with a detailed view of the evolution of market sentiment.
Groupe Pasteur Mutualité a vu le jour en 2002, à la suite de la réforme du Code de la mutualité. Sa création a permis de rassembler une centaine de mutuelles départementales, régionales et nationales, ainsi que les unions de l'Association Générale des Médecins de France. Il exerce auprès de tous les professionnels de santé des activités assurantielles via AGMF Prévoyance et des activités sociales via AGMF Action sociale.
Dans une interview donnée à L’Agefi, Olivier Poupart-Lafarge, membre du collège de l’AMF est revenu sur les principaux objectifs du groupe de travail qu’il préside et qui a été lancé hier soir. Dans le cadre de la mise en oeuvre de l’ordonnance du 9 décembre 2010 sur les droits des actionnaires en AG, trois axes ont été définis : les résolutions, le bureau et les conventions réglementées. Des recommandations et un code de bonne conduite si nécessaire seront émis, note le responsable. Concernant le vote des étrangers, le responsable a également reconnu que le cadre s’avère très complexe, le droit des titres variant en fonction des pays. Olivier Poupart-Lafarge souhaite de fait apporter des réponses pratiques, et définir une règle du jeu unique entre les différentes entreprises de la place.La publication du rapport avant la fin 2011 sera précédée d’un point d'étape à l’automne.
Julius Baer Group Ltd on 10 May confirmed in a statement that it had been in preliminary talks with Gruppo Mediolanum SpA, in Italy, over a potential participation by the group in Banca Esperia. The talks have been abandoned, the statement says.In an interview with Reuters, Thomas Meier, director for Asia and the Middle East at Julius Baer, says that his management firm is considering entering India. The objective is to serve high net worth clients in a country rich in capital flows. The Swiss firm has not ruled out an acquisition in the country.
Aris Xenofos, chairman of the Association of Greek asset managers, says in an interview with Bloomberg relayed by Agefi that any potential restructuring of Greece’s debt would have a “limited” impact on the fund management industry, as a “very rigid” legal framework would require managers to value all assets at market values. The director estimates the exposure of local money market funds at EUR1.5bn, the newspaper reports. However, the head of the Association does not deny that restructuring would have a devastating effect on the Greek economy, and would also damage the rest of the European Union and the euro.
Le groupe MGEN, le groupe MNH, la Mutuelle Nationale Territoriale (MNT), la Mutuelle Générale Environnement et Territoires (MGET) et la Mutuelle des Affaires Etrangères et Européennes (MAEE) se sont réunis en assemblée générale pour constituer le groupe Istya, premier groupe mutualiste français de protection sociale complémentaire en santé, prévoyance, dépendance et retraite. Ces mutuelles, issues des trois fonctions publiques (de l’Etat, hospitalière, territoriale), «défendent une même vision du service public et de la santé» et «militent pour un renforcement de la Sécurité sociale dans son rôle de protection solidaire, par un financement équitable et pérenne, garantissant l’accès de tous aux soins». Le nouveau groupe, Istya, qui combine les comptes des cinq mutuelles et organise un mécanisme de solidarité financière entre elles, est le premier groupe mutualiste français de protection sociale complémentaire: il protège 6 millions de personnes, soit près de 10% de la population française, et représente un chiffre d’affaires de 3,5 milliards d’euros. A ce titre, il entend «s’affirmer comme un interlocuteur majeur des pouvoirs publics et des professionnels de santé». Thierry Beaudet, président du groupe MGEN, préside le conseil d’administration du groupe Istya.